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Vieux 27/09/2013, 15h25
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DC


Batman/Superman 3.1 :

La future Supergirl apprend avant son arrivée sur Terre la vérité sur Doomsday, le monstre qui attaqua Krypton par surprise et que Zod repoussa.
C'est pas ininteressant cette version des origines de Doomsday post new 52 mais guère passionnant non plus.
Les dessins de Booth, dans un style Ed Benes, sont pas géniaux mais pas repoussoir non plus. En bref, un numéro sympathique sans plus, mais qui n'apporte rien à la série Batman/Superman en cours.
Un brin décevant.

Scénario : 13/20 Doomsday est puissant, dangereux et...crétin comme d'hab. Toujours aussi peu intéressant ce perso.
Dialogues : 13/20 Pas grand chose de gégène.
Dessins, encrage, couleur : 14/20. Pas désagréable. Pas excitant non plus.

Note finale : 13/20 Un épisode passable. J'aurais pas dû le commander celui-là.




MARVEL


Fury Max 2 TPB :

Quelques mois après le volume 1, qui était une tuerie (dans tous les sens du terme), Ennis et Pavlov remettent ça et terminent le portrait de leur fou de guerre qui reste humain malgré tout.
On assiste à sa première rencontre avec le punisher de l'univers Max au Vietnam en 1970 et à sa seule et unique rencontre avec Barracuda, ennemi récurrent du Punisher Max, au Nicaragua en 1984.
On voit le temps qui passe, impitoyable avec les personnages, les choix de vie qu'ils ont fait et leurs diverses compromissions et lâchetés.
On voit les crimes de guerre américains au fil des époques au nom de la lutte contre le communisme (mais pas que).
On est, au final, les témoins privilégiés de la seconde moitié du 20ème siècle du point de vue militaire US et CIA.
La réflexion sur les soldats et ce qu'ils sont prêts à faire pour leur pays (tuer des civils, assassiner des enfants) et surtout leur regard désabusé sur le prix de la victoire est juste génial.

Ce volume prend au tripes et je ne saurais trop vous conseiller de vous jeter sur la VF du premier tome pour ceux qui ne l'ont pas encore lue. Elle devient encore meilleure à la lecture de chef d'oeuvre.

Scénario : 18/20 Le tome 1 prend tout son sens et son ampleur avec celui-ci. Ennis en état de grâce.
Dialogues : 17/20 Une leçon d'écriture pour auteur de comics. Des dialogues vivants et réalistes, riches de sens et de sous-entendus. Un pur bonheur.
Dessins, encrage, couleur : 17/20. Pavlov est juste excellent sur ce titre.

Note finale : 18/20 Meilleur comic de la semaine, facile.



FF 12 :

On continue à assister aux manipulations de Fatalis, à celles de Maximus le fou et de Jules César (qui est un ET, si si!) et aux tentatives des enfants d'intégrer en leur sein Adolf Impossible, le fils très sérieux, d'Impossible man.
Et on assiste au matage d'un DA marvel shojo par Luna et Adolf Impossible.
Comme d'hab, une série pop et pleine de fun en brique, tout à fait dans l'esprit de Lee et Kirby.

Scénario : 16/20 Ce numéro est dans la pleine continuité des sous intrigues lancées ces derniers mois. Un titre toujours très inventif et plaisant à lire.
Dialogues : 15/20 Les enfants sont très bien écrits. je suis moins fan des dialogues de Fatalis, mais bon.
Dessins, encrage, couleur : 17/20. Le style de Mike Allred et les couleurs de sa femme sont juste parfaits sur le titre!

Note finale : 16/20 Un numéro que j'ai vraiment beaucoup aimé, inventif et divertissant en diable.



Young avengers 10 :

Un numéro qui lance la contre attaque de la belle Léah contre Loki. Le prédateur métamorphe Mother fait son grand retour et les young avengers peuvent commencer à numéroter leurs abatis. Pourtant, Loki avait toutes les cartes en main! Enfin, presque...

Scénario : 16/20 Ce numéro lance un nouveau cycle et est intéressant. Pour autant, ce n'est pas le meilleur de la série, d'ordinaire excellente. Peut-être car trop centré sur Hulkling?
Dialogues : 17/20 Toujours de la belle ouvrage de Gillen, qui donne à Loki et Leah une fourberie subtile et fascinante.
Dessins, encrage, couleur : 17/20. Encore du lourd de la part Mc Kelvie, assisté cette fois d'un certain Norton.

Note finale : 16/20 Un numéro qui lance des choses mais pas le meilleur, loin de là. Enfin, c'est déjà au dessus de bien des choses, un numéro "moyen" de Young avengers!



Infinity heist 1:

Très bonne surprise de ce crossover que ce Heist! Whirlwind et Blizzard, deux ennemis d'Iron man, sont doublés par le spymaster (un autre ennemi de Tête de fer) lors d'un casse. Il les embauche pour un truc d'envergure : voler toutes les armures et la fortune du miliardaire playboy pendant que celui-ci est occupé à se bastonner contre les constructeurs et Thanos!
Un titre comme je les aime, bien écrit et raconté du point de vue des super criminels qui vivent dans l'ombre des plus importants super héros et super criminels du monde marvel. Un genre de superior foes of Spider-man en plus sérieux pour les ennemis d'Iron man.

Scénario : 16/20 ça commence très très bien. Un genre de Modok's eleven ou de superior foes comme j'ai dit.
Dialogues : 16/20 Très bons! L'ambiance est excellemment bien écrite.
Dessins, encrage, couleur : 14/20. Les dessins sont honnêtes mais clairement pas le point d'intérêt du comic.

Note finale : 16/20 Un numéro qui annonce du très bon, aux dialogues percutants.



Deadpool 17:

Nous sommes toujours au milieu de nulle part dans ce numéro. Cap, Deadpool et Wolvie se font la malle du camp avec les super soldats locaux et vont tenter d'arrêter le responsable des expériences qui en sait beaucoup sur Deadpool.
Ambiance lourd et poisseuse pas du tout deadpoolienne malgré un peu plus d'humour que dans le numéro précédent.
Très bon changement de cap pour une série toujours aussi bonne.

Scénario : 16/20 Faut toujours pas que je spoile trop mais l'ambiance est définitivement sombre dans cet arc.
Dialogues : 16/20 Toujours auss bon.
Dessins, encrage, couleur : 16/20. Declan Shalvey en très bonne forme. Son camp est horrifique et ses super soldatsbien à plaindre.

Note finale : 16/20 Deadpool est toujours en de bonnes mains!



Punisher : the trial of the punisher 1:

Frank va se rendre à un petit commissariat pour le meurtre involontaire d'un homme de loi.
La machine se met en branle. Est il fou ou non? C'est ce que souhaite plaider son avocate.
Les témoins commencent à se succéder à la barre et à décrire les traitements brutaux et souvent sadiques du Punisher à l'égard des criminels : injecter sa drogue à un dealer tout en le maintenant en vie le plus longtemps possible pour qu'il souffre, j'en passe et des meilleures.
Le procès du siècle commence.

Que dire? Guggenheim a tout compris à comment écrire le Punisher : on lit son journal de guerre qui reflète ses pensées, comme de juste, on est à sa place lors du procès et de sa préparation, on a même droit à un peu d'humour noir "enisien" (le traitement réservé à l'expert psychiatre qui doit juger de son état mental).
J'ai eu l'impression de lire du Mike Baron à son meilleur.

Scénario : 16/20 Du très bon Punisher, comme on l'aime!
Dialogues : 16/20 Apparemment Guggenheim travaille aussi dans le système judiciaire ricain, comme il l'explique dans la post face. ça explique sûrement pourquoi les dialogues sonnent très juste.
Dessins, encrage, couleur : 16/20. Du très bon Leinil Francis Yu.

Note finale : 16/20 Le punisher est très bien servi dans ce numéro. Vivement la suite.



UDON

Street Fighter origins Akuma :

Bonne, très bonne surprise que ce numéro au prix un peu outrancier (j'en ai eu pour 26 euros le hardcover d'un peu moins de 100 pages, certes dans une édition digne d'un art-book).
Il faut savoir que je n'en ai absolument RIEN à carrer d'Akuma (Gouki de son nom nippon) qui n'est à la base qu'un perso caché de Super Street fighter II cloné sur Ryu. Seul son thème musical était très sympa
http://www.youtube.com/watch?v=QbiVO4_fQWM

Le personnage est surpuissant, pipé à mort et assez ininteressant d'un aspect graphique. Eh bien, les auteurs de cet opus s'en sortent magnifiquement bien!
Ils racontent la jeunesse d'Akuma et Gouken (maître de Ken et Ryu) et ce qui va les mener tous deux à se tourner successivement vers l'ansatsuken, art martial qui est à la base de celui de Ken et Ryu.
En fait, Street Fighter origins Akuma porte très mal son nom. Il devrait s'appeler Street Fighter origins Akuma et Gouken tant l'histoire des deux frères est liée. Mais je suppose que le nom d'Akuma est plus vendeur, vu qu'il est joué par des dizaines de milliers de joueurs et très populaire.
Nous voyons l'assassinat du père d'Akuma et Gouken et comment les adolescents vont trouver chacun une voie différente pour y remédier.
L'histoire est simple mais très réaliste et crédible : on voit très bien la corruption progressive d'Akuma à cause de sa vengeance contre les meurtriers de son père et on le voit passer par divers âges successifs.
Les dessins de Joe NG, qui font penser à un DA nippon, sont franchement superbes (rien que la couv', déjà). Un volume qui plaira à tous les fans de Street Fighter en général, pas seulement aux fans du démon pipé.

Scénario : 16/20 Un scénario simple mais riche en moments forts en symbolique. Du beau boulot à partir d'un personnage aussi simplement brossé qu'Akuma.
Dialogues : 15/20 Bien écrits. Quelques moments forts, comme celui qui fait diverger les voies de Gouken et de son frère. Mine de rien, très bien fichus.
Dessins, encrage, couleur : 17/20. Perso, j'adore le boulot du studio Udon en général mais là c'est un de leurs plus beaux boulots!

Note finale : 16/20 Un indispensable pour les fans de kimono noir. Un très bon opus pour les fans de Street Fighter made in Udon.


Dernière modification par Man-Thing ; 27/09/2013 à 15h42.
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