Comme promis mes tites critiques :
Le Noir et les pavés
Bon à part un point de détail que je développe assez longuement plus bas (mais ça reste un détail) - j'ai assez aimé ce texte. Pas adoré, mais aimé. Je trouve ça bien de prendre le temps d'établir le récit, de placer la psychologie du personnage tout ça. Ca prend du temps et je dois avouer que je pèche de ce coté là. Je ne suis pas aussi patient que toi ^^ La tournure que prennent les événements est bien gérée, et Han est assez bon en hôte étrange.
Mais je le trouve encore un peu trop effacé par rapport à héros. Je trouve que tu ne développes pas assez leur relation. Non pas que tu n'uses pas assez des mots et des adjectifs pour cela, mais il n'y a, à mon goût, pas assez de faits. Pas assez d'anecdotes. Que leur arrive-t-ils à tous les deux ? Quels événements vont faire au fil des jours qu'ils s'entendent de mieux en mieux ? Qu'est-ce qui les lie sinon leur respect mutuel ?
Je me suis posé ces questions lorsque j'ai lu la dernière phrase de ton texte. J'ai eu l'impression face à cette phrase de conclusion qu'elle était étrange. Un peu comme goûter un gâteau à la fraise et me rendre compte qu'il avait un goût de chocolat. En clair, en la lisant je me suis dit qu'au fond je ne le connaissais plus que ça ce Han.
Est-ce que ce trait d'ironie sied bien à sa personnalité ? Je ne sais pas... peut-être du coup, parce que tu as été trop avare sur lui, sur sa relation avec Mike, que tu n'en rajoutes pas des masses dans ce qui aurait fait que Han serait devenu plus qu'une autre pièce dans ton puzzle narratif, faisant de lui un personnage aussi important que Mike en somme.
Bref, pour conclure, un chouette texte, bien ficellé. Mais peut-être trop tourné vers la chute, malgré un sacré travaille sur le background.
|
Citation: |
|
|
|
|
"[...] le petit garçon qui se faisait brutaliser, violer et qui gémissait comme un animal [...]" |
|
|
|
|
Je trouve l'utilisation du verbe "violer" un peu simple ici. Généralement, on parle de brutalité comme on parle de passage à tabac. Tout le monde connaît, ce n'est pas tabou, pas besoin de grands paragraphes descriptifs. Et puis se faire passer à tabac ne demande pas forcément des années de soins psychiatriques derrière pour pouvoir tourner la page. Pas comme un viol par exemple. Ce que je veux dire, c'est qu'avec la manière avec laquelle le viol est ancré dans un solide tabou, mieux vaudrait-il à la limite que tu l'utilises de manière plus grave que tu ne le fais. Là, ça à la même place que le passage à tabac. Hop, il se fait tabasser et pis violer en plus. Voilà c'est fait. Je dis pas qu'il faut pas briser les tabou (au contraire) mais là tu le brises et en plus tu le ranges aussitôt dans la catégorie chose de la vie courante. Evidemment, c'est peut-être le cas dans les faubourgs des USA, mais même dans ce cas là, ce n'est pas encore tout à fait assez je trouve. Enfin, après, c'est une question de sensibilité. Je suis pas choqué, juste étonné. Ca perd de sa force littéraire. On devrait sentir avec plus de force le traumatisme lié à ce viol, dès que tu en parles dans le récit. La douleur psychologique et la douleur physique qui résulte de l'arrachage de yeux et du viol sont "au moins" égales. Du moins c'est mon avis
|
Citation: |
|
|
|
|
"Il fut frappé, violenté et pire encore jusqu’au moment [...]" |
|
|
|
|
Et là bizarrement, ça me choc moins. Je pense savoir pourquoi : Le tabassage de Mike est la charnière de l'histoire. C'est là qu'il va avoir les yeux éclatés. Mais en plus de ça, on le viol ! Imaginons l'horreur de la scène ! Viol + Torture... Et malgré tout, la torture l'emporte, laissant le viol au même niveau que le cassage de gueule.
Ici, il n'y a pas de charnière. Mike s'enfuit parce qu'il était maltraité à l'orphelinat. Donc voilà, tu racontes en quelques mots pourquoi il s'enfuit, tu nous guides vers la suite du récit. Le plus important est passé, le reste des événements qui s'ensuivent (tels que l'orphelinat, etc.) ce ne sont que les connecteurs logiques entre chaque point important.
|
Citation: |
|
|
|
|
"[...] commencé à oublier les horaires de son passé [...]" |
|
|
|
|
Quoi ? Les horaires du train ? XD
|
Citation: |
|
|
|
|
"[...] donné une vie…si pas La vie." |
|
|
|
|
Pas compris... ^^"
"PS : oui Deadpoule, il morfle bien lui aussi."
Et oui, il morfle bien. Mais si on lit ça comme on regarde un épisode des Contes de la Crypte, alors bah... il l'a bien cherché ce p'tit con (heu...) ^^
Joshua Ambrose
Eh bien... ça sent la suite (^^ fois 1000 !!) Et je sens que je vais adoré ça ! C'est bien écrit, la psychologie du perso est béton. Y'a juste qu'on s'y perd des fois entre les deux Joshua, quand l'expatrié parle de son "frère", quand ils étaient ensemble tous les deux, toussa - mais c'est un exercice difficile de toute façon.
Sinon j'adore la suite ! Clairement !
Et heu... dommage que tu parles de super-héros dans le monde où se déroule 90% du récit. Paske ça aurait créer encore plus de surprises à la fin du texte si tout le long l'action se déroulait dans un monde proche du notre sans super-héros.
Mais sinon, ce texte est coooooool !!!