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20 albums de jazz à emporter sur une île déserte : ça, ce serait parfait !
(Bon, c'est aussi parce que je n'arrive pas à dresser une liste de seulement 20 albums de pop, rock, chansons françaises... Mais écouter du jazz console de tout !)

Un bon album de jazz, c'est :
- un album qu'on réécoute sans lassitude,
- avec une superbe pochette (les pochettes de disques de jazz sont les plus belles, ce sont des oeuvres d'art),
- des compositions enregistrées majoritairement entre 1955 et 65 (même si certains titres un peu plus tardifs méritent qu'on s'y arrête).

Avec ça, vous pouvez vivre heureux !

[B]Chet Baker & Art Pepper : The Route (1956). [/B]La trompette de Chet rencontre le saxo de Art - résultat : un sommet du cool jazz.

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[B]Art Blakey & The Jazz Messengers : The Big Beat (1960). [/B]Sans doute le sommet de la formation du batteur, lui-même totalement déchainé derrière ses fûts.
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[B]Kenny Burrell : Midnight Blue (1963). [/B]Entouré par une bande de musiciens fabuleux, le grand classique d'un guitariste sensible.
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[B]Sonny Clark : Standards (1958). [/B]Le pianiste revisite des classiques du répertoire avec une classe folle.
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[B]"Cannonball" Adderley & John Coltrane : Cannonball & Coltrane (1959). [/B]La rencontre au sommet de deux monstres de puissance.
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[B]Miles Davis : Miles Ahead (1957). [/B]Miles à son meilleur en compagnie du génial arrangeur Gil Evans.
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[B]Lou Donaldson : Alligator Boogaloo (1967). [/B]Le jazz voisine ici avec le funk pour cet opus dont chaque morceau a inspiré de nombreuses bandes originales et samples de rap.
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[B]Duke Ellington : Far East Suite (1967). [/B]Un opus luxuriant par l'orchestre du grand patron.
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[B]Stan Getz & Joao Gilberto featuring Antonio Carlos Jobim (1964). [/B]Le disque qui a révolutionné la face du jazz en célébrant ses noces sensuelles avec la bossa nova.
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[B]Grant Green : Idle Moments (1963). [/B]Un guitariste élégantissime en compagnie d'un combo de première classe.
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[B]Herbie Hancock : Inventions & Dimensions (1963). [/B]Un piano fou et des percussions échevelées.
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[B]Quincy Jones : Big Band Bossa Nova (1962). [/B]Une véritable fiesta sonore.
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[B]Stan Kenton : Back To Balboa (1957). [/B]Une sorte de bande originale fantasmatique par un orchestre au swing imparable.
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[B]
Hank Mobley : No Room For Squares (1963). [/B]Pêchu et mélodieux, du be-bop (quasi hard-bop) irrésistible.

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[B]Ike Quebec : Blue & Sentimental (1961). [/B]Un des ténor sax les plus injustement méconnus et pourtant un des plus beaux sons de l'époque.
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Jimmy Smith & Wes Montgomery : The Dynamic Duo (1966). [/B]L'orgue facétieuse de Smith et la guitare de velours de Montgomery pour cet opus à l'énergie contagieuse.
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[B]
Joe Williams & Thad Jones with Mel Lewis orchestra (1966). [/B]La voix soul de Williams dans le plus bel écrin, avec en première ligne la trompette de Jones.
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[B]
Helen Merrill : Parole e Musica (1960). [/B]Une perle rare : la chanteuse nous berce en compagnie d'un speaker et d'un band italiens.
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[B]
Nana Mouskouri in New York (1965). [/B]Nana produite par Quincy a livré un splendide album de jazz, d'un érotisme affolant, longtemps introuvable.
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