Discussion: Critiques VO 2023
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Vieux 12/12/2023, 16h54
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Waller vs. WildStorm #4
Efficace, prenant et cruel, malgré la lourdeur (assumée) de la narration.
Spencer Ackerman & Evan Narcisse achèvent leur mini-série intense, avec les conséquences des événements passés. Lois Lane livre les faits dans le Daily Planet, chargeant ainsi Amanda Waller mais aussi Adeline Kane-Wilson, faisant même d'elle la responsable de tout (à savoir : la transformation d'Ivana Baiul en cyborg, sa mise à mort, la revente et le transfert de ses apports à la fille Gamora, qui intègre l'aide américaine pour anéantir la résistance locale, et ainsi faire soumission à l'Amérique, qui a accès à toute l'Asie du Sud-Est). Waller et Kane-Wilson sont reçues en comité, qui "valide" la situation car ça les arrange. Elles vont sur Skywatch, reçues par le Weatherman et Miles Craven (retors directeur des I.O., crispé que Checkmate soit venu empiéter sur ses affaires étrangères) mais aussi Majestix, qui alerte des Daemonites. Est aussi présent Kaizen Gamora, qui a une piètre opinion de sa fille et part dans les étoiles. Adeline est directrice de Checkmate mais mise de côté, Waller la piège mais est exilée à Belle Reve (où elle doit appliquer ses procédés), alors que Lois et Deathblow amènent le cadavre d'Ivana à ses parents...
C'est bien, oui. Bon, les deux scénaristes conservent une écriture "lourde", avec beaucoup de voix-off, notamment l'article de Lois, en parallèle de dialogues eux aussi très construits. C'est prenant, intense, extrêmement fin sur la géopolitique qui intègre très intelligemment les éléments DC (Adeline, Slade, Waller...) et ceux de WildStorm (I.O., Weatherman...). Ca reste une histoire surprenante, troublante en elle-même, vertigineuse ; maladroite pour sa narration, mais passionnante.
Graphiquement, Jesus Merino assure, avec un dessin léché et fort réussi.

Imparfait mais passionnant.

Wesley Dodds: The Sandman #3
Prévisible mais sympathique.
Robert Venditti enchaîne sans surprise, avec une enquête lente sur le cadavre retrouvé dans le Manoir Dodds (avec une discussion avec un médecin légiste sympathique). Suit une discussion avec Dian et l'ami de la famille qui héberge Wesley, puis Sandman qui va dans les ruines... où il croise celui qui a volé son équipement. Bagarre, discours de chacun, Wesley perd et subit son propre gaz.
C'est sympathique, oui. Robert Venditti gère bien son personnage, ses personnages ; sans surprendre, mais avec un flegme général agréable. Ca prend son temps mais la lecture est bonne. Dommage, cependant, que je "sente" venir la révélation sur l'ennemi, qui risque d'être un rien cliché.
Graphiquement, Riley Rossmo assure. Son style convient bien au récit, aux personnages, et son Sandman est top.

Sans surprise mais agréable.

Outsiders #2
Pas mal.
Après un #1 assumant la volonté d'être un successeur, en chair, en os et en esprit, de Planetary, ce #2 d'Outsiders n'est pas formidable mais fonctionne bien, même s'il est un peu lent. Ici, Kate évoque à la Drummer et à Luke un événement de sa formation de soldate, où elle a dû "survivre" à proximité de l'île Enlil, où une tempête gronde depuis le premier jour du XXIe siècle, sans s'arrêter. Elle y a vu une entité monstrueuse, lovecraftienne, qui la hante. La Drummer a des doutes, voit une attitude "à la Ahab", mais Luke valide et ils y vont. Ils y croisent des Challengers of the Unknown, grandes gueules et brutaux, qui veulent gérer seuls. Ca se frotte, les Challengers attaquent, Kate sort dans les profondeurs et découvre la vérité : la créature est
Elle le laisse vivre, les Challengers valident et les Outsiders se soudent un peu plus.
C'est pas mal, oui. On est très, très loin de la grandeur, de la puissance et de l'imagination de Planetary, et au fond le thème du jour et son illustration sont un peu "pauvres". Mais... ça reste quand même sympa', avec une Kate bien écrite, des Outsiders un peu attentistes (et pas très "cool", en fait ; ça manque de classe). Les Challengers sont bourrins, mais ça passe.
Graphiquement, Robert Carey est bon, surtout sur ses monstres, vraiment épatants.

C'est pas mal, à voir si ça ose un peu plus après.

Titans: Beast World #2
Je ne suis pas dupe, mais... ça fonctionne bien, et c'est plutôt impressionnant.
Tom Taylor enchaîne dans une approche de blockbuster qui me plaît bien. Ici, les super-héros doivent gérer un monde qui devient fou, avec des gens qui se transforment en animaux (je ne comprends toujours pas pourquoi, mais ok). On voit ainsi les super-héros agir, avec notamment Batman & Nightwing qui aident des civils... et Bruce qui se fait salement blesser en sauvant un gamin, et finalement être transformé aussi. Il devient une chauve-souris humanoïde, la bagarre avec Nightwing est intense car Batman garde ses capacités. Oracle envoie Donna & Starfire en Kahndaq où Black Adam "lionisé" ravage tout, alors qu'Amanda Waller arrive avec Peacemaker et Dr Hate à la Maison Blanche, pour arracher des autorisations au Président. Elle casse du sucre sur la capacité des Titans à agir, mais... Nightwing émerge de l'eau, après avoir vaincu Batman !
C'est bien, oui. Tom Taylor gère un blockbuster classique mais efficace, avec des moments bien fichus. Pas de grosse surprise, mais de bons moments et quelques bons dialogues, comme Bruce qui confirme au gamin qu'il est le "papa" de Nightwing et que Nightwing le récupérera, car c'est ce qu'il fait pour tout le monde. Ca rend bien, et ça fait plaisir.
Graphiquement, surtout, Ivan Reis assure. C'est un plaisir de voir des images de super-héros en intervention "cosmique" sur de belles planches, de belles couleurs. C'est beau, travaillé, léché et réjouissant.

Un gros divertissement très agréable.

World's Finest: Teen Titans #6
Final prévisible mais fort sympathique.
Robin a fait fi de l'ordre de Batman et, pour rassembler les Titans marqués et fracturés par leur défaite et leurs dissensions, a révélé son identité. Il monte un plan pour attirer les Terror Titans (avec l'aide d'Oliver Queen, qui n'a pas eu besoin que Speedy en dise trop : il est son tuteur, il fait confiance à Roy par principe), et tous arrivent à les battre. Robin est ravi, mais sait que Batman va sévir donc il fait ses adieux au groupe. Bruce le réprimande, mais... le punit d'un mois sans costume, car sa décision a sauvé des vies et lui a su mener un groupe. L'équipe avance, les membres se posent (Garth et Donna n'iront pas plus loin), et Robin revient après cinq semaines.
C'est bien, oui. Mark Waid gère bien l'ensemble, déroule une conclusion attendue mais efficace. J'apprécie l'aspect classique de l'enfance, notamment car les personnages sont bien écrits et fluides. C'est pertinent, notamment des petits dialogues, comme Oliver/Roy, Dick/Wally, Dick/Bruce et Garth/Donna. Bel ouvrage.
Graphiquement, Emanuela Lupacchino achève une belle prestation, avec de jolies images très dynamiques.

Pas une grande mini-série, mais un bon moment, bien réalisé.
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