Discussion: La SF sans peine
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Vieux 30/08/2017, 11h55
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Slobo Slobo est déconnecté
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Titre : L’espace d’un an
Auteur : Becky Chambers
Editeur : l’Atalante
Collection : La dentelle du Cygne
ISBN : 9782841727667
Pages : 443
Prix : 23 Euros
Coups de coeur

Pitch :
« Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes escrocs. Elle est engagée comme greffière à bord du Voyageur, un vaisseau qui creuse des tunnels dans l'espace, où elle apprend à vivre et à travailler avec des représentants de différentes espèces de la galaxie : des reptiles, des amphibiens et, plus étranges encore, d'autres humains. La pilote, couverte d'écailles et de plumes multicolores, a choisi de se couper de ses semblables ; le médecin et cuistot occupe ses six mains à réconforter les gens pour oublier la tragédie qui a condamné son espèce à mort ; le capitaine humain, pacifiste, aime une alien dont le vaisseau approvisionne les militaires en zone de combat ; l'IA du bord hésite à se transférer dans un corps de chair et de sang... Les tribulations du Voyageur, parti pour un trajet d'un an jusqu'à une planète lointaine, composent la tapisserie chaleureuse d'une famille unie par des liens plus fondamentaux que le sang ou les lois : l'amour sous toutes ses formes. Loin de nous offrir un space opera d'action et de batailles rangées, Becky Chambers signe un texte tout en humour et en tendresse subtile. Elle réussit le prodige de nous faire passer en permanence de l'exotisme à la sensation d'une familiarité saisissante. »

Avis :
Il y a des lectures que l’on croise quand c’est le bon moment. L’espace d’un an dans mon cas en fait partie. Je l’ai commandé en Novembre 2016 pour ma médiathèque et reçu peu après. J’aurais pu le lire de suite mais j’avais d’autre titre qui m’intéressait plus. Par la suite, j’ai hésité à le lire. Puis j’ai lu un bon avis sur facebook, mais j’ai encore laissé ce titre plus très certain que c’était celui-ci. Mais après la perte de mon petit chat j’ai eu besoin de lire, et il m’est revenu à l’esprit et était disponible.
Certain avis, lu depuis, parle de trop de guimauve. Et bien mon cœur s’est retrouvé en bien des points décris par l’auteur. Des peurs qui occupent l’esprit. Parfois au point que tenter de penser à autre chose ne suffit pas à les étouffer. De celles plus obsédantes qui tiennent éveiller la nuit malgré la fatigue. Ou encore du Chagrin qui nous ronge lors d’un deuil. Mais aussi de petite joie, des amis fantastiques, et l’espoir de trouver quelqu’un avec qui partager un peu plus.
Alors oui ce n’est pas du space opéra d’action et pourtant, à deux moments, il y en a. Oui c’est plein de compassion, de respect pour les autres et les différences. Et en ce moment je trouve ce genre de roman positif de grande importance.
Et puis s’arrêter là c’est ne pas voir la haine profonde et autodestructrice qui habite les Torémis. Ce n’est pas voir l’indifférence de certain Aandriske sur Port Coriol. Ce n’est pas voir ce dont a souffert Plume avant-Port Coriol. C’est aussi un univers avec ses injustices et avec certain voyant leur propre intérêt avant tout.
Mais en effet, les passagers du Voyageur sont comme une famille aimante et soudé, avec ses problèmes certes, mais prêt à beaucoup pour les autres. Une famille qui sans le savoir m’a aidé et pour ça je n’en remercierais jamais assez l’auteur.
Réponse avec citation