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Vieux 16/10/2016, 17h11
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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WONDER WOMAN OGN : THE TRUE AMAZON par Jill THOMPSON


Je me le suis offert sur les conseils de Pulp's et alléché par la preview que big Scarletneedle avait posté. J'y suis allé à reculons vis à vis du pitch : les énième origines de Wonder Woman. Encore, mais pourquoi ?

Et bien j'avais tord. Il faut dire que j'aurais du faire plus confiance à l'immense Jill Thompson. Oui il y a les origines de Wonder Woman, mais à la rigueur on peut dire que c'est relégué au second plan. L'histoire c'est clairement l'enfance de Diana, mais vu sous un angle assez novateur.
Jill Thompson a choisi un ton enjoué, proche du conte. Une narration qui lui ressemble en fait (et après tout il faut le dire c'est également pour elle que l'on vient). On est pas loin de Beasts of Burden ou Scary Godmother. Elle ne révolutionne pas grand chose en apparence mais explore une facette différente de Diana.
Déjà Jill Thompson, pas si à l'étroit (comme je l'ai lu sur le net) dans ce format de roman graphique prend le temps de décrire son huit clos. L'introduction peut sembler longue mais elle permet d'avoir la vision de la scénariste sur cette île peuplé exclusivement de femme. C'est un rattachement à la mythologie qui se passe tranquillement malgré le fait que les hommes ont peur des femmes (d'où la mise à l'écart). La suite, enchainement de tableau nous décrit une gamine insupportable, égoïste, méchante et là c'est clairement original. On arrive à détester cette Diana. C'est culotté quand on sait la pression qui est mise avec l'arrivée de Wonder Woman sur grand écran (et point de Steve Trevor, dehors les hommes, on raconte une histoire d'être humain dans ce récit). Le règne de l'enfant roi, l'enfant prodigue, celui si désiré est dans le collimateur de Jill Thompson. Alors quand arrive le temps de la compétition (après l'introduction d'un grain de sable, nommé Alethea, vérité en grec), le lecteur se rend compte que tout était écrit, comme une tragédie (dans la plus pure tradition de celle grecques). Il faut lire le prix à payer selon Jill Thompson pour devenir Wonder Woman. Son départ peut se voir comme un exil. Va laver tes péchés et essayer de rattraper tes erreurs ailleurs. J'ai apprécié comment la scénariste c'est creusé la tête pour que Diana revête sa tenue de Wonder Woman. Une Diana pas innocente, terriblement humaine, c'est ce que cet OGN nous propose.
Plus que de nouvelle origine c'est une revisite original de cette icône, parfaitement ancrée dans le monde actuel qui nous ait finalement proposée.

Graphiquement les aquarelles sont superbes et mention très bien au lettrage (surtout les pavés de textes)
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 16/10/2016 à 17h43.
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