Afficher un message
  #497  
Vieux 03/05/2017, 22h41
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
On continue a suivre l'agent Graves...

100 Bullets #6 - 14 parus dans le TPB Split second chance par Brian Azzarello & Eduardo Risso



Plot*: L'agent Graves continue ses "bonnes oeuvres", recroisant Lono, un fou de la gachette qui a eu fait parti des mystérieux Minutemen avec lui, en guerre alors contre le Trust, un puissant conglomérat de richissimes et puissants intouchables. Mais Graves a encore son mot à dire malgré ce qu'il s'est passé à Philadelphie, et des Minutement a réveiller!

Le premier tome était une grosse introduction riche en promesses, autant le dire tout de suite, ce 2ème volume finit de nous scotcher au siège, ou au canapé, ou aux chiottes.. enfin là où vous lisez quoi*!
Après avoir balancé un concept aussi explosif, la difficulté ici était de l'assumer, de rebondir en terme d'intérêt pour ne pas que l'explosion se transforme en petit pétard mouillé qui fait pffffft. Exercice réussi haut la main par les auteurs qui ajoutent quantité d'informations électrisantes, dilués dans des histoires passionnantes. L'alternance est donc le maitre mot ici, alternance entre des histoires de vengeances plutôt «*classique*» (mallette, arme, méchant, mort) et des révélations sur cet agent Graves, pourquoi fait il ça, et surtout... comment*? Pas le temps de souffler donc, on commence par une histoire en 2 parties sur un joueur de dés, le moins bon du volume, un peu poussif, un peu lourd, personnages peu charismatiques pour le coup mais deux numéros, ça passe vite et la suite relève largement le niveau. Un premier épisode autour de l'agent Graves avec le dangereux Lono et ce M. Shepperd qui semble observer dans l'ombre. Et paf, on part dans une toute autre direction que le simple «*un arc / une mallette / un drame / un mort*». Azzarello rajoute un niveau de lecture, une histoire dans l'histoire et titille le lecteur là où ça fait du bien*: le pourquoi du comment. Cet épisode a sa «*suite*» en fin de volume avec un triptyque succulent qui se passe à Paris où nous retrouvons le personnage de Dizzy Cordova, la petite chicanos du premier volume qui a pris une toute autre dimension. Azza nous confirme en 2 coups qu'il a un plan, un grand plan, qu'il va nous torturer doucement à le sortir pièce par pièce et le pire c'est que l'on sait que l'on va adorer cela. Il parvient déjà à nous passionner en 2 volumes avec un parfait dosage de révélations, actions, histoires, le tout agrémentés de dialogues percutant et sans fioriture (mention spéciale aux dials en français justement, presque parfait pour une fois). Le tout donne une lecture à 100 à l'heure, passé les deux premiers numéros donc, et quasiment 9 numéros d'une traite*!

Entre ces épisodes qui font donc avancer le «*grand plan*», 2 histoires plus courtes, plus classiques pour le coup avec le combo valise/drame/mort autour d'un vendeur de glace qui apporte sa pierre à l'édifice en étant bien plus que cela, et surtout un petit bijou nomme «*Heartbreak sunnyside up*», petit one-shot dramatique, à la fois simple mais ignoble sur une mère, juste serveuse dans un dinner qui connaît aussi les vicissitudes de la vie, dont la fille est portée disparue. Dimension nouvelle cette fois ci, le titulaire de la valise n'est pas un jeune qui a la haine, mais juste une mère de famille, marquée, normale, sans passé violent, issu d'un foyer où il y a de l'amour. La conclusion n'en est que plus saisissante et violente, en opposition totale avec le personnage et son environnement. Clairement un épisode qui marque*! Celui-ci est très représentatif du travail d'Azzarello de travailler le plus possible en contact avec le terrain, avec la réalité, des gens «*normaux*» mais déjà borderline (déprimé ou issu milieu pauvre ou violent) qui font ce qu'ils peuvent pour rester dignes et lors d'une journée comme une autre se retrouve face à une situation extraordinaire.
Risso aux dessins est parfait pour dépeindre le coté sombre du comics, jouant sur les lumières et les ombres, vif et clair sur les scènes d'actions, détaillé sur les passages plus écrit et percutant sur les cases clefs. Ajouter à cela les couleurs pastels et délavées de Grant Goleash pour une ambiance très street, sans fantaisie enlevant le peu d'espoir qui pouvait rester au lecteur de lire un happy end.
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation