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Vieux 08/06/2016, 10h52
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Image The discipline #4

THE DISCIPLINE #4

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Posté par arrowsmith
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Je me suis délecté des trois numéros sortis de THE DISCIPLINE très bien écrit par Peter Milligan et croqué par Leandro Fernandez.
Qu'importe l'argument du sexe, Milligan sait où il va et nous propose une histoire retord, pleine de faux semblant où la luxure et le péché de la chair ne sont que des arguments pour nous attirer de l'autre côté du miroir. Avec sa plume acérée, l'auteur nous conte le mal être d'une citoyenne lambda qui s'ennuie, délaissée par un marie trop riche, mal comprise par une soeur aigrie et jalouse et qui n'a que confident un pauvre toutou adorable. La nuit c'est le domaine des sociétés secrètes prêtent à toutes les perversions pour accéder à la jouissance ultime, pour donner du piment à une vie surement considéré à tord comme terne.
Ce qui surprend dans l'écriture de ce récit, à l'époque de la décompression à outrance, c'est l'enchainement des situations et des tableaux. Pas de parole inutile, place à l'acte, et sans choquer gratuitement le prude bobo de préférence. Bien sur la chair est au rendez vous car Leandro Fernandez envoie du lourd ou plutôt de la finesse vu la façon dont il dessine les courbes sensuelles des corps sans cesse en mouvement. Le dessinateur nous entraine dans une danse torride et macabre. Eros et Thanatos, une histoire vieille comme le monde .... même les romains en parlaient.
Tout pareil (en accord avec moi-même ce n'est pas beau ), même agréable impression d'un format single parfait, d'un récit qui ne traine pas avec encore une fois des raccourcis judicieux (Milligan ne s’embête pas avec des planches inutiles où on voit un personnage rejoindre deux endroits).
Le récit continue d'avancer à bon rythme et les protagonistes sont sans cesse sur le fil du rasoir, commençant à comprendre qu'ils ne sont que les pantins d'un combat qui les dépassent. Leur destin leur échappe et à chaque fois qu'ils semblent prêt à reprendre leur vie en main c'est pour finalement faire marche arrière (Melissa vs Bliss puis ses relations avec son marie ; Orlando qui perd pied ; un nouveau venu dans le jeu de la perversion du pouvoir et de la séduction).
Intéressant à plus d'un titre.
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 08/06/2016 à 16h58.
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