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Vieux 15/09/2015, 07h58
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Critiques Doopiennes 221:America's got powers,Dahmer, Archer&Armstrong, DD,inhumans

CRITIQUES DOOPIENNES N°221 (15/09/2015)

Citation:
Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions.
Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif.
Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées.
Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation.
AMERICA'S GOT POWERS vol 2

Contient les numéros 4-7 de la série AMERICA'S GOT POWERS (2014)
(Jonathan Ross-Bryan Hitch / Bryan Hitch)
Le pitch :
Suite et fin de la mini-série de Bryan Hitch et de Jonathan Ross qui voit des jeunes de 17 ans se battre devant la télévision afin d'obtenir une place dans l'équipe de super-héros nationale.

J'avais vraiment été très surpris par la qualité de cette série lors de la parution de son premier volume. Pas tant sur le dessin, qui est du Bryan Hitch "classique", un peu meilleur que ce que l'on a pu voir de lui récemment mais plutôt par l'histoire, qui était vraiment bien menée et assez prenante.
Autant vous dire que j'attendais donc assez impatiemment la suite et la fin, histoire de voir si les deux artistes avaient pu maintenir ce niveau de qualité, et surtout de lire la fin, point de l'histoire le plus souvent ratée dans ce genre de mini-série qui repose sur un pitch plutôt intéressant.

Je dois vous avouer que j'ai été assez déçu. En effet, je trouve que la qualité de ce deuxième volume n'est pas à la hauteur du premier. Alors que le jeune Tommy est kidnappé par un groupe de terroristes résistants qui refusent toute idée de participer à des jeux, on sent que Ross et Hitch se prennent les pieds dans le tapis. J'ai eu la fâcheuse impression qu'ils n'avaient plus rien à raconter, ou tout du moins qu'ils ne savaient absolument plus quoi faire de cette situation ni de la révélation concernant les pouvoirs de Tommy. Du coup, les quatre épisodes ont un sévère problème de rythme, puisqu'il ne se passe quasiment rien dans la première moitié, avec une introduction de deux personnages humains vraiment maladroite juste histoire de faire en sorte que Tommy puisse utiliser ses pouvoirs. C'est vraiment mal fait. De plus, les péripéties finales du groupe, du gouvernement et de Tommy semblent pour le coup vraiment expédiées, avec un retournement de situation là aussi très maladroit (le coup avec le chef scientifique et surtout la manière dont Tommy arrive à régler la situation en utilisant son pouvoir). Non, alors que tout était vraiment bien agencé et plutôt sympathique et léger, cette deuxième moitié de récit est bâclée et lourdingue, ne reposant plus sur grand-chose si ce n'est des comportements erratiques et des points du récit incohérents.
Les personnages secondaires ne fonctionnent pas, notamment la petite amie de Tommy.
La fin est ouverte mais sans plus, il manque une impression de cataclysme, de fin du monde, ce qui est assez bizarre dans la mesure où Hitch est plutôt fait pour ce genre de récit. Là, l'histoire est trop bancale pour que les dessins puissent nous faire passer outre. C'est quand même dingue car on a une menace mondiale qui peut provoquer la fin de l'humanité et l'on reste non seulement à San Francisco, mais de plus on ne ressent absolument rien, les situations du type "je suis désormais tout puissant" s'enchaînant sans vraiment de lien.
Les dessins de Hitch sont pourtant bons. Je suis un peu moins extasié que lors de ses prestations que JLA ou encore Authority (peut-être s'est-on trop habitué à ce style) mais il faut reconnaître que c'est un point fort de la série.

Du coup, je suis assez déçu et ne conseille pas à un lecteur qui voudrait lire les deux parties de s'y mettre, puisque si le premier volume est très bon, la suite vient tout gâcher.
Dommage, mais il est très difficile pour un dessinateur de faire un bon scénariste, de plus, je crois que Jonathan Ross n'a pas réussi à rythmer son récit ni à proposer une conclusion satisfaisante.
Dommage


MARVEL SAGA HORS SERIE 4

Contient les numéros 7-11 de la série INHUMAN (2014)
(Soule / Larraz-Stegman)
Le pitch :
Suite des aventures des inhumains. Alors que Medusa est toute retournée par les effets d'Axis, Lecteur et sa protégée ISO doivent fuir une entreprise aux mauvaises intentions, tandis que GORGONE et consorts sont toujours à la recherche de Flèche Noire, contrôlé par Maximus

Les bonnes surprises viennent finalement toujours des comics dont on n'attend rien.
Cela était le cas avec les premiers épisodes de cette série, et c'est encore le cas avec ce deuxième volume.
En effet, alors que le concept de base semblait dès le départ moisi (renvoi du scénariste originel, structure qui se base sur l'arc UTOPIA des X-Men), eh bien Charles Soule arrive, pour une fois, à nous proposer une histoire certes pas renversante, mais tout à fait acceptable en tant que comics mainstream. Bien sûr, on se prend à rêver de voir un David Hine sur ce concept là mais au moins, s'il ne produit pas un mets gastronomique, Charles Soule arrive à faire de la bonne popote, du comics divertissant qu'on va lire sans problème aux toilettes ou sur une serviette de plage puis qu'on ne relire peut être plus, mais dont on aura gardé un souvenir pas si mauvais.
Soule arrive même à se servir d'AXIS et du renversement de personnalité de Medusa pour faire avancer son intrigue, ou plutôt ses intrigues, car il y a au moins trois histoires assez différentes, qui se retrouvent d'ailleurs à la fin de ce numéro.
Si la recherche des nouveaux personnages et le casting fourni n'est pas toujours complètement développé, il y a quelques passages sympas, notamment l'épisode 11 avec Medusa dans un bar mais aussi tout ce qui tourne autour de la recherche de Flèche Noire avec deux détectives inhumains plutôt sympathiques mais là aussi vite oubliés par le scénariste. J'ai un peu plus de mal avec la corporation qui veut voler le corps d'ISO mais cela reste largement lisible.
Niveau graphique, Pepe Larraz (qui livre un travail tout à fait correct) est remplacé au bout de deux épisodes par Ryan Stegman (qui avait déjà pris la relève de Joe Madureira) et c'est assez mauvais.
Comment dire, Ryan Stegman est arrivé, a dessiné quelques épisodes des FF, Scarlet Spider et d'un coup, il s'est retrouvé propulsé STAR du jour au lendemain, lui confiant la partie graphique du retour de Spider-Man et dans ce cas là, relève de Joe Madureira.
Personnellement, je ne pense pas que (à moins vraiment d'un talent qui crève les yeux, mais c'est très très rare) l'on puisse donner le titre de Superstar a un dessinateur qui finalement n'a réalisé dans sa vie en tout et pour tout une petite vingtaine de numéros. A mon sens, un dessinateur devient une star. Là c'est terrible car je pense que Marvel a voulu en faire le nouveau McFarlane, malheureusement, Stegman n'est que le nouveau Todd Nauck (même si je préfère ce dernier). S'il met des détails, on peut en revanche lui reprocher de faire trop d'exagérations, qui ressemblent finalement à du bon fan-art de Madureira. On le voit tout de suite avec la manière dont Medusa est dessinée, qui est tout simplement catastrophique. Non mais sérieusement, qui a eu cette idée d'attacher les cheveux de la reine des Inhumains pour en faire une sorte de tentacule/massue. C'est vraiment nul. Après, cela reste quand même largement lisible en dépit de tous ces défauts artistiques, l'histoire prend le pas sur des dessins seulement moyens. Rien pour faire de INHUMANS une nouvelle franchise à succès en tout cas même s'il faut le reconnaître, c'est nettement meilleur que pas mal de titres Marvel du moment.


Oui, j'assume. On pouvait s'attendre à une catastrophe mais Charles Soule arrive tout de même à faire un petit truc avec un concept pourri. Les dessins sont corrects mais la Medusa de Stegman gâche tout.


MON AMI DAHMER

(Derf Backderf)
Le pitch :
Le lycée. Derf Backderf est un ado comme tous les autres. Il sort, s'amuse, fait des dessins et rêve de devenir un dessinateur professionnel. Son lycée est un lycée comme tous les autres, avec ses élèves lambda, ses pom pom girls, ceux qui boivent et même ceux qui sont un peu bizarre, comme Jeff Dahmer, le grand dadais qui s'amuse à jouer au handicapé. Il devient vite la mascotte du groupe de Derf, qui n'hésite pas à le mettre partout dans ses dessins et à créer un fan club.
Sauf que voilà, Dahmer est un tueur en série. Il ne l'apprendra que bien des années plus tard, quand le tueur se sera fait rattraper par la police.
C'est encore plus terrifiant lorsqu'on sait que c'est une histoire vraie.

Et si vous appreniez que le gars bizarre de votre classe (on en a toujours eu), celui dont vous vous moquiez gentiment, que vous avez côtoyé pendant plusieurs années et que vous avez oublié était devenu un tueur en série ? Ne vous demanderiez vous pas si vous n'êtes pas coupable de ne rien avoir vu ? Ce qui a pu déclencher cette folie ?

C'est exactement ce que nous propose Derf Backderf dans ce roman graphique assez intense. Personnellement, je l'ai trouvé en édition de poche à 8€ et je n'allais pas m'en priver. C'est assez bizarre quand la réalité rencontre la fiction, comme "un tueur si proche" où la romancière Ann Rule nous racontait qu'elle avait travaillé plusieurs années aux côtés de Ted Bundy, ou encore l'histoire personnelle d'Ann Perry, la romancière à suspense (son vrai nom est en réalité Juliet Hulme et au cas où ce nom vous dirait quelque chose, il s'agit du personnage joué par Kate Winslet dans Creatures Celestes). Autant Ann Rule avait pris le parti de nous raconter son histoire d'une manière très romancée, Derf Backderf nous livre ici un récit beaucoup plus personnel, plus axé sur ses souvenirs de collégien que sur les crimes de son camarade de classe. Et c'est plutôt une bonne idée, car du coup, on n'entre jamais dans le voyeurisme, et de plus cela sonne vraiment très juste. Personnellement, j'aurais carrément pu faire partie du club des fans de Dahmer quand j'étais au lycée, et je me suis bien retrouvé dans le personnage du narrateur.
C'est vraiment un bon bouquin, qu'il est difficile de lâcher et les annexes en fin de volume montrent qu'en dehors d'un récit de souvenirs, l'auteur s'est vraiment renseigné sur les crimes et le passé de son camarade de classe.
Après, je ne suis pas fan des dessins, trop "indés" pour moi mais qui concrètement font le job sans aucun problème. De plus, le fait d'avoir droit à des caricatures plus qu'à des dessins réalistes apporte un peu de distance par rapport aux atrocités que commet Dahmer, notamment envers les animaux.
L'objectif de Backderf est parfaitement réussi, il arrive à nous faire ressentir tout le questionnement et tous les doutes qui l'ont assailli après avoir découvert la vérité.
On pourrait lui reprocher de faire de Dahmer quelqu'un de sympathique, mais cette idée est totalement fausse : le ton nostalgique ne dédouane en effet jamais Dahmer de ses crimes, il essaye juste de comprendre comment il a pu en arriver là (sans jamais l'excuser) et surtout, pourquoi lui-même n'a jamais rien vu.
C'est une chronique de la jeunesse des années 70, pas le détail des crimes d'un tueur, et c'est carrément une bonne idée.
Un livre prenant, dont on garde forcément des souvenirs. Très très conseillé.



DAREDEVIL #1-12

(Waid / Samnee-Rodriguez)
Le pitch :
Matt, qui ne peut plus exercer le droit à New York pour cause de double identité, est parti à San Francisco avec sa "petite amie" Kristen McDuffie et continue à vivre de palpitantes aventures sous le costume de Daredevil.

Bon, c'est quand même vraiment crétin de relancer cette série au numéro 1 alors que l'équipe créative et le ton de la série ne changent absolument pas. Même les personnages secondaires restent les mêmes, il n'y a que la localisation qui change mais bon, le marketing reste roi.
Et cela ne commence pas vraiment très bien.
En effet, le premier épisode n'est pas vraiment exceptionnel, il pose les nouvelles bases mais finalement pas grand-chose ne change et l'aventure que nous propose Waid est loin d'être exceptionnelle. Pour un début, c'est loin d'être génial mais cela reste d'un niveau correct, on s'attendait tout de même à mieux.
Le deuxième arc, qui s'étend du numéro 2 au numéro 4 est nettement plus intéressant mais pas encore au niveau de ce que nous livraient les auteurs sur le volume précédent. Il met en présence Daredevil et un autre justicier aveugle, le Suaire (The Shroud) et la rencontre entre les deux est originale, même si le second personnage semble vraiment différent de ce que je connaissais (je ne sais pas ce qui lui est arrivé depuis les vengeurs de la côte Ouest). Les deux héros sont confrontés au Hibou qui a un plan pour accroitre ses connaissances. C'est pas mal, mais bon, Waid nous a déjà fait ce type de récit sur Hulk, avec ce fameux suicide par super-vilain. C'est mieux mais il manque un peu de flamme, flamme qu'on ne retrouve pas non plus avec le numéro 5, qui fait la lumière sur la vraie fausse mort de Foggy Nelson. Là aussi, je trouve l'idée assez moisie, disons qu'on voit le truc venir à des kilomètres.
Et c'est encore pire avec les numéros 6 et 7, qui font partie de l'event ORIGINAL SIN et où l'on apprend un secret sur la passé de Matt qui est censé tout changer. Sauf que là, cela tombe carrément à plat, cela n'a strictement aucun intérêt, si ce n'est de faire réapparaître la mère de Matt.
Le pire, c'est que ce "secret" est lié à une aventure au Wakanda expédiée en deux temps trois mouvements et qui est réellement pénible à lire.
On se demande vraiment pourquoi relancer une série si c'est pour faire moins bien. Waid n'aurait-il plus rien à dire ? C'est étonnant de sa part, mais n'oublions pas qu'il est capable de se rater parfois (voir ses épisodes sur Hulk ou encore ses Invaders). Samnee reste en revanche toujours impeccable, et bien secondé par Javier Rodriguez. Peut-être que c'est à ce moment-là que Waid s'est fait signifier l'arrêt de la série et que ça l'a perturbé, on ne saura jamais.
En revanche, l'arc qui suit (#8 à 10), avec les enfants illégitimes de l'homme pourpre est (enfin) excellent ! C'est une très bonne histoire, assez glauque, originale et bien menée. Enfin on retrouve ce qu'on a adoré chez le duo, qui a mis du temps (mais à tout bien y réfléchir, Waid avait eu aussi un peu de mal à un moment, entre les numéros 6 et 12 du précédent volume).Le retour de Samnee après trois épisodes n'est peut-être pas étranger non plus à la remontée du niveau. En plus, l'histoire entre Matt et Kirsten avance, avec cette idée de bouquin que je trouve très bien vue. Après tout, si tout le monde est au courant de la double identité de Matt, pourquoi ne pas en profiter pour écrire un livre.
Et on continue encore une fois par un arc excellent avec le Stuntmaster, peut être le meilleur depuis le relaunch de la série. Même si cela reste une histoire classique (mais encore une fois, c'est bien d'avoir des histoires classiques de deux numéros, où le héros se bat contre un vilain et point barre, ça n'existe quasiment plus depuis Johns, Bendis, Hickman et consorts), c'est vraiment parfait pour une série mensuelle. Cela permet de poser un peu le récit personnel de Matt tout en développant une intrigue pleine de rebondissements.
Je suis finalement assez rassuré, Waid et Samnee semblent s'être remis sur de bons rails, mais bon, que ce fut long et compliqué au début.
Quelques mots des dessins : Samnee est parfait et mérite vraiment toutes les éloges sur ses dessins et Javier Rodriguez complète bien ses absences, même si son style tranche un peu. Cela reste quand même un sacré bon remplacement.

et demi du #1 au #7
et demi du #8 au #12



ARCHER AND ARMSTRONOG TPB 2: WRATH OF THE ETERNAL WARRIOR

Contient les numéros 5 à 9 de la série ARCHER AND ARMSTRONG (2013)
(Van Lente / Emanuela Lupacchino/ Guillermo Ortega)
Le pitch :
Nos deux compères doivent subir les conséquences de leurs actions du précédent arc. En effet, ils ont déclenché la colère de l'ETERNAL WARRIOR qui veut réellement venger la mort du GEOMANCER. Mais lorsqu'un GEOMANCER s'éteint, un autre s'éveille. Qui sera-t-il ? Et tous nos héros réunis arriveront-ils à faire échouer le complot de la secte du ZERO qui veut tout simplement la disparition de l'univers.

Encore une fois, c'est un excellent arc que nous propose ici Fred Van Lente. Il continue à utiliser son bagage de philosophe pour nous proposer la secte du ZERO ainsi que d'autres groupes, comme celui des ONE PERCENT, dont le but est uniquement de gagner de l'argent.
Si on peut regretter encore une fois que le lien entre nos deux héros est trop superficiel, l'histoire, qui va à 100 à l'heure, fonctionne parfaitement. ARCHER AND ARMSTONG sont rejoints par IVAR et par le nouveau GEOMANCER, et ces personnages fonctionnent vraiment bien.
De plus, il semble que Van Lente, de par tous les personnages et tous les mystères qui naviguent autour des héros (et surtout d'ARCHER) a de quoi faire pendant encore pas mal d'épisodes. Il semble avoir un plan, une direction pour sa série et propose ainsi des arcs qui font petit à petit avancer les choses tout en proposant une intrigue principale plutôt fun à lire. J'ai énormément aimé la nouvelle incarnation du GEOMANCER et sa manière de comprendre ses pouvoirs. Encore une fois, il y a une réelle pensée derrière.
De plus, l'arc est dessiné par Emanuela Lupacchino ( qui avait dessiné pas mal d'épisodes de X-FACTOR de la grande époque) et dont le style lorgne véritablement sur celui de Terry Dodson.
J'avais déjà beaucoup apprécié les dessins de cette artiste, mais il faut reconnaître qu'elle a avec cet arc franchi encore une étape. C'est superbement réalisé, très fluide dans la narration, sexy sans être vulgaire, bref, c'est une réussite totale. En plus, son style s'adapte parfaitement au ton léger de l'histoire. On en redemande.


C'est jamais exceptionnel, mais les dialogues sont bons, les situations sont comiques quand elles doivent l'être sans devenir toutefois lourdingues (merci merci merci). Les dessins sont au diapason.
Du coup, ARCHER AND ARMSTRONG confirme lors de son deuxième arc tout le bien qu'on pouvait prévoir en lisant le premier. Encore une fois, Van Lente ne promet pas la lune à ses lecteurs, juste une bonne histoire de comic-book mainstream. Et il y parvient sans aucune difficulté.


et demi
La suite ou pas ? : Oui, pour l'instant c'est une série très fun particulièrement réussie





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LITTLE NEMO , FANTASTIC FOUR, ARCHER and ARMSTRONG (la suite), DEATHBLOW et plein d'autres surprises
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