Ha mais on est d'accord , ce qui arrive à Keaton, c'est pas cool mais le truc et c'est ça que vous semblez ignorer, c'est que justement le problème ne vient pas que du cinéma d'Hollywood..
Si , c'était aussi à charge , aussi basique que " Hoooo les méchants films à gros budget écervelé face au gentil théâtre intello " , on aurait pas eu de trame et les problèmes de Keaton aurait été vite "réglé"
Justement, c'est peut être ce que croit Keaton. Il croit dur comme fer qu'il peut se refaire une image et surtout une carrière en allant vers le théâtre , que tout s'arrangera comme ça sauf que dans la vrai vie bah on l'accepte pas plus ..
Et c’est ce point que vous ignorez toi et Ben , c'est que si y a charge , elle est aussi violente pour le cinéma blockbuster que pour le théâtre indépendant qui pète plus haut que son cul ( voir donc le personnage de Norton et surtout celui de la critique )
Une nouvelle fois, ceux qui morfle, ce sont les acteurs ( et c’est ça le vrai sujet du film, j'en reste persuadé ) et ceux qui ont le dernier mot , ce sont les spectateurs (en somme, malgré tout ce que pourra écrire la critique, au final, le public a déjà fait son avis sur la pièce et elle devra s'y plier)
et là, je schématise à mort car pour moi, c'est bien plus complexe que ça
De même, on ne peut pas ignorer que la fameuse scène à charge contre le cinéma hollywoodien est déblatéré par le double taré et imaginaire de Keaton alors que celle contre le théâtre sont (genre les 2 discussions avec la critique) sont plus cyniques et au final beaucoup plus dur sur ce qu'elles disent du théâtre New-Yorkais
|