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Vieux 01/02/2007, 13h50
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Brother Ray Brother Ray est déconnecté
Charlton Addict
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Brother Ray change la caisse du Fauve
Tales To Astonish v1 #4

Date de parution : Juillet 1959
Editeur : Marvel Comics



Cover : (Jack Kirby/ Christopher Rule)

Selon ComicsVF, ces histoires n’ont pas été traduites.

(Toutes ces histoires ont été rééditées dans Marvel Masterworks: Atlas Era Tales to Astonish (Marvel, 2006) #1).

1/ I Was a Prisoner of the Martians!
( ?/ Joe Sinnott/ Joe Sinnott)

Dirigeons nous vers le monde du cinéma pour cette première histoire. Darius Wolfe, un célèbre réalisateur, produit régulièrement des films à succès. Son nouveau chef d’œuvre sera un long métrage de science fiction intitulé : « Le jour où les Martiens attaquent ».



Darius, est un homme détestable, implacable et méprisant, il ne pense qu’à son ambition personnelle. Pourtant, grâce à sa renommée, il obtient a peu près tout ce qu’il désire et c’est un jeu d’enfant pour lui de trouver le financement de son nouveau projet. Le tournage débute dans la lancée…

Comme par hasard, un vaisseau Martien vient d’atterrir près de la zone du tournage. Son équipage a une mission bien précise : capturer un être humain afin de le ramener sur Mars.

Profitant de leur ressemblance avec les acteurs déguisés en Martiens, les extra terrestres vont en toute tranquillité pouvoir prélever un spécimen (Darius) sans choquer quiconque sur le plateau. Tout le monde pense que le scénario a changé et que Darius veut s’illustrer une fois de plus. Pourtant celui-ci est bel est bien enlevé et lorsque l’équipe de tournage prend conscience du danger, il est trop tard.



Peut être pas, suite à une avarie technique, le vaisseau Alien doit atterrir à nouveau pour réparer. Les « amis de Darius » vont-ils tenter quelque chose pour secourir le boss ? Rien n’est moins sur…



Mon avis : Sans grand intérêt, cette histoire moralisatrice tombe à plat. Les graphismes de Sinnott ne relevant guère le niveau, on peut considérer que ce premier récit est franchement loupé…

2/ My Forbidden Paintings!
( ?/ Don Heck/ Don Heck)



Ashley Crane est un artiste peintre en mal de reconnaissance. Il accepte d’utiliser un pinceau magique qui lui permettra de réaliser 3 voeux. Le vieil homme possesseur de cet objet merveilleux va tout de même prévenir Crane des risques liés au sortilège. Peu importe…

Après être devenu tour à tour un homme séduisant, un peintre mondialement connu, il triomphe grâce à son ultime chef d’œuvre « L’homme libre ». Il décide alors de gagner la seule chose qui lui manque : le pouvoir.

Comme prévu, son troisième vœu se réalise et voici Crane dictateur d’un petit état appelé Mythavia. Peu de temps après, un soulèvement populaire s’organise. Et devinez quel symbole les rebelles choisissent d’adopter ? Eh bien, « L’homme libre » le chef d’œuvre de leur despote…

Renversé et emprisonné Crane jure bien que l’on ne l’y reprendra plus !!!

Mon avis : Une nouvelle leçon de morale qui n’apporte rien de plus. Don Heck n’y est pas franchement à l’aise et cela se voit… Une histoire encore bien faiblarde et rébarbative.

3/ I Made Time Stand Still
( ?/ ? / ?)

Sidney Burr, un scientifique de bas étage, est dans la galère. Il passe sa vie à mettre au point des appareils ambitieux ne fonctionnant jamais. Actuellement, il travaille sur une machine temporelle, celle-ci pas vraiment au point commence à émettre un étrange rayonnement. Une décharge électrique frappe de plein fouet le scientifique.



Une étrange sensation de changement s’impose à Sidney. Il s’aperçoit alors que le temps semble s’être arrêté et que tout est immobile autour de lui. Voilà, se dit-il, une excellente occasion pour s’enrichir. Après avoir dérobé quelques passants, dévalisé une joaillerie et une banque, le voici de retour chez lui à l’abri du besoin.



Il est temps pour lui d’apporter quelques modifications à la machine temporelle afin de remettre les choses en ordre. Bientôt, le temps n’étant plus figé, la vie redémarre avec toutefois les soucis qui vont avec.

La police interpelle Sydney pour tous les délits commis durant le chaos temporel. Tiens donc… Ce gaffeur a oublié une chose capitale : certes les gens qu’il a croisé durant ses méfaits ne pouvaient pas bouger, mais ils étaient loin d’être aveugles. Ceci expliquant cela, les policiers n’ont eu aucun mal à appréhender ce criminel qui a opéré à visage découvert.

Mon avis : Très légèrement plus vivante que les 2 histoires précédentes… Enfin, il n’y a pas de quoi s’enthousiasmer.

4/ I Love a Mermaid!
( ?/ Bob Forgione/ Bob Forgione)



Cet homme fortement attiré par la mer, sait depuis longtemps que son destin l’attend sur les flots. Tous les jours à bord se son embarcation il attend… Il ne sait d’ailleurs pas vraiment quoi. Un beau jour, il rencontre une sirène et tombe amoureux fou de celle-ci. Il est prêt à tout pour ne plus jamais quitter sa bien aimée et n’hésite pas à la suivre lorsqu’elle regagne les grands fonds océaniques.
Il est vrai que notre héros semble, lui aussi, fort bien adapté au milieu aquatique puisqu’il fait partie de la même race que la sirène.

Mon avis : Un conte bien prévisible, hélas. Aucun suspense on s’y attend dès le milieu du récit. Le niveau ne s’améliorant pas, on va tout miser sur la dernière histoire (obligé).

5/ The Man Who Floats in Space!
( ?/ Steve Ditko/ Steve Ditko)



Direction l’espace pour ce dernier récit. Depuis quelques temps, des vaisseaux de commerce signalent qu’ils ont aperçu un homme flottant, dans un équipement de survie, aux alentours de Mars. L’énigme reste entière vu que lorsque un vaisseau décide d’aller secourir le malheureux, l’engin disparaît inexplicablement.

Inutile de faire régner le suspense plus longtemps, ces disparitions sont l’œuvre d’un pirate Martien nommé Bogane. Celui-ci utilise un appât (l’homme qui flotte) pour attirer les vaisseaux de fret. Lorsque ceux-ci sont stabilisés aux abords du naufragé de l’espace, Bogane emploie un rayon qui téléporte le cargo dans son antre. Il fait ensuite négoce du vaisseau et de son contenu. L’équipage est, quant à lui, voué à travailler dans des mines perdues au fin fond de l’univers.



La police de l’espace se doute plus au moins du manège et va envoyer sur zone le commando du capitaine Racer. L’astucieux policier va réussir à pénétrer dans le repaire et mettre à mal les magouilles de Bogane. Le pirate finira ses jours en prison et le naufragé de l’espace ne viendra plus perturber les transporteurs de l’espace.



Mon avis : Un tout petit mieux que ce qui précède. Le scénario, bien convenu, n’est pas sans faire penser aux exploits du Space Ranger (DC Comics), au graphisme Steve Ditko s’en sort toujours remarquablement sans toutefois forcer son talent.



Au total : Ma conclusion tiendra en quelques mots : Décevant et baclé… Et ce n’est pas de gaieté de cœur, que je vous conseille d’éviter ce comics.