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INfo l'équipe

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	Pour avoir contrevenu aux règles de localisation, Jeannie Longo, avertie trois fois par l'AFLD, risque une suspension pouvant aller de trois mois à deux ans. Jeannie Longo, inusable sur les routes, risque de trois mois à deux ans de suspension. Des déceptions sportives, elle en a connues. Comment pourrait-il en être autrement en plus de trente ans de carrière ? Cette fois, à 52 ans, c'est un véritable coup de massue qui s'abat sur l'inoxydable Jeannie Longo. Et peut-être un coup d'arrêt. Selon nos informations, la championne préférée des Français a en effet enfreint par trois fois ces dix-huit derniers mois le règlement qui l'oblige à indiquer sa localisation afin de pouvoir se soumettre à un contrôle antidopage inopiné. L'AFLD a transmis le dossier à la Fédération française de cyclisme chargée d'appliquer le tarif en pareil cas. A deux reprises, la Grenobloise s'est montrée négligente à propos des lieux de ses entraînements qu'elle devait indiquer précisément. L'AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) l'a ainsi avertie à chaque fois officiellement par courrier recommandé. Mais le 20 juin dernier, quelques jours avant de décrocher son 11e titre de championne de France du contre-la-montre à Boulogne-sur-mer, Jeannie Longo se mettait à nouveau à la faute. Présente sur le territoire américain où elle avait choisi de peaufiner sa préparation, la championne ne se trouvait pas à l'hôtel où elle aurait dû être quand des contrôleurs de l'USADA (l'agence antidopage américaine), mandatés par l'AFLD, se sont présentés pour un contrôle inopiné. Un "no show" lui valant un troisième avertissement et donc le déclenchement de la procédure de sanction. L'AFLD a transmis le dossier à la Fédération française de cyclisme chargée d'appliquer le tarif en pareil cas : de trois mois à deux ans de suspension après passage de l'athlète devant la commission de discipline. Sélectionnée pour le contre-la-montre et la course en ligne, Jeannie Longo devait participer aux championnats du monde de cyclisme à Copenhague (19-25 septembre). On peut douter de son maintien au sein de l'équipe de France même si elle n'aura alors pas encore été confrontée à ses juges. Et si ceux-ci devaient se montrer fermes, c'est sans doute la carrière d'une incroyable championne qui s'achèverait en queue de poisson.