[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Slobo
	Paper GirlS (Image ; Scenario Brian K. Vaughan ; Artiste Cliff Chiang) Pitch : Une jeune fille après un rêve très étrange va faire son tour de quartier pour délivrer les journaux du matin. Elle fait alors une mauvaise rencontre mais 3 autres jeune filles paperboy comme elle arrivent la soutenir. Elle va alors faire sa tourner avec leur leader (La première Papergirl). Mais les deux autres sont agresser par d'étrange individu qui pique leur talkie. Elles décident d'aller le récupérer. Avis : En ouvrant les cartons j'était sur ne pas résister longtemps au vu de la qualité graphique ... Chiang m'avait enchanté sur Wonder Woman et ici il recommence. Vaughan arrive à nous ramener à un temps que les moins de trente ans au état unis ne peuvent pas connaitre (Et nous encore moins). Il pose légèrement mais irrémédiablement dans nos coeurs chaque personnage positif et dans notre mémoire ceux plus négatif. Mêler ce passé nostalgique et la SF était couillu et ça fonctionne parfaitement. Un plaisir que je désire continué dans la suite forcément plus étrange. +10000 à leur vrais/faux courrier des lecteurs. Par contre je ne saurais dire s'il accuse le coté commercial d'avoir utiliser des mômes pour livrer les journaux ou s'il regrette ce temps là. Et leur photo tout jeunot pour le prix de meilleurs livreurs du mois et juste génial et trop forte.

Avec un S Paper Girls car elles sont quatre. Erin, KJ, Mac,Tiffany sont donc quatre jeunes filles dans le vent des années 80 qui si elles ne jouent pas au jeu video (toi qui a moins de 30ans sauras tu deviner lequel ), se lèvent tôt pour distribuer le courrier à vélo.
Paper Girls, le déjà futur hit de Brian K. Vaughan, commence comme dans SAGA, continue comme dans les Goonies, se la joue John Hughes et se termine comme dans Super 8 avec un excellent cliffhanger sur un symbole ultra connu renvoyant au début du même comics (belle mise en abyme).

Comme le signale Slobo on est dans une atmosphère de SF à l'ancienne (bon les années 80 se n'est pas si vieux, quoi que je suis bien déjà un vieux con sénile) et BKV et Cliff Chiang ont beau se la jouer rétro cela fonctionne. Ils apportent cette touche de modernité qui fait la différence que cela soit graphiquement (Chiang qui adapte son dessin et s'éloigne légèrement de ce qu'il a pu faire sur WW mais apporte un soin particulier aux habits so eighties par exemple) ou au niveau de l'écriture (on est pas noyé par les références, ce qui était clairement un piège, mais elles sont subtiles, explicites, intelligentes voire drôles).

Donc oui l'ensemble fonctionne très bien et on a une énorme envie de lire la suite. Ce premier numéro est une réussite de la part d'un Vaughan décidément prolifique cette année et qui sait se renouveler.