Afficher un message
  #38  
Vieux 14/10/2015, 16h36
Avatar de cosmos
cosmos cosmos est déconnecté
Great Cakes Avenger
 
Date d'inscription: août 2012
Messages: 528
cosmos change la caisse du Fauve
A-Force #5

Une fin assez convenue pour une histoire qui l'aura globalement été aussi (eh oui, la traîtresse étaient bien celle qu'on pensait parce que c'est TOUJOURS ce personnage qui trahit les autres, même si toutes ses dernières aventures avaient pour thème l'apparente impossibilité d'échapper à ce rôle ). Des hordes de zombies attaquent Arcadia, et toute la population se mobilise pour les repousser, ce qui est surtout l'occasion de se dire "oh coucou Angela et Sera, oh hey Jessica Jones qui POUR UNE FOIS fait quelque chose pendant que c'est Luke qui tient Danielle dans ses bras en arrière-plan" vu que la résolution du problème sort du chapeau et que l'ensemble s'achève sur de la poésie à deux balles que j'attribue à Marguerite Bennett.

Bref voilà, une sympathique occasion de voir plein d'héroïnes Marvel réunies dans un seul titre avec pour une fois les héros au second plan, c'était assez joli, mais c'est malheureusement à ranger dans la catégorie "vite lu vite oublié". J'avais pour intention de ne pas revenir au relaunch, mais le mini-chapitre d'Avengers #0 était plus intéressant que l'ensemble de cette mini et en fait je suis curieux de savoir quelle sera la place de l'équipe dans l'univers Marvel 8 mois plus tard, notamment avec le tout nouveau rôle de Carol Danvers dans la protection de la Terre contre les menaces venues d'ailleurs.


Spider-Man 2099 #1

Avec tous ces Spider-héros qui défendent New York, Miguel O'Hara a décidé de raccrocher les collants (rires) et de se consacrer à son travail pour Parker Industries de nos jours, et en fait surtout à contrer les plans d'Alchemax afin que son époque d'origine ne ressemble plus à un champ de ruines (et aussi à se consacrer à sa vie de couple).

C'est pas que je n'aime pas le travail de Will Sliney (en fait si, un peu) mais son style lors de sa demande en mariage était tellement plus sympathique que je ne pense pas que l'esthétique super-héros et/ou le fait de confier des planches encrées à quelqu'un d'autre soit la meilleure façon de faire ressortir son talent. Entre le trait figé, les couleurs ternes et la froideur informatique du tout, il faut bien le talent de dialoguiste de Peter David pour ne pas sombrer dans la morosité.

Un chapitre qui pose les enjeux, intrigue un peu grâce à l'arrivée de Roberta (alias la Captain America de Secret Wars 2099 qui a un sentiment de déjà vu sans être forcément consciente de tout ce qu'elle est/a été) mais si j'étais un nouveau lecteur je ne sais pas ce qui me donnerait envie de continuer face à l'avalanche de #1 qui débarque ces prochaines semaines.


New Avengers #1

Roberto Da Costa aka Sunspot a récupéré une ancienne base de l'A.I.M. pour en faire le QG de sa nouvelle équipe d'Avengers (qui, oui, désigne depuis un moment n'importe quelle équipe de héros Marvel qui ne soit ni mutante, ni inhumaine etc. get over it), et celle-ci est envoyée à Paris où la majorité de la population a des cristaux à la place de la tête. Pendant ce temps, Roberto reçoit la visite de Dum Dum Dugan du S.H.I.E.L.D. qui vient inspecter les installations. Qui est derrière cette attaque sur Paris (spoiler : il s'agit d'Ultimate Reed aka The Maker), quelle menace se profile, que va-t-il se passer si ce que voit Dum Dum Dugan n'est pas à son goût ?

Je sais pas vous mais il y a un moment où on lit tellement de comics et surtout tellement de #1 avec ces relaunches perpétuels qu'on n'en est même plus à apprécier l'intrigue mais à se demander si les passages obligés ont été validés avec succès. Ici on peut dire que :
  • Le principe de commencer 8 mois plus tard avec une équipe opérationnelle est une bonne idée, ça nous évite de commencer par, je ne sais pas, un premier-arc-en-6-chapitres pour rassembler l'équipe avant de vraiment raconter quelque chose. Ici on passe directement à l'action, les petites vignettes récapitulant les noms des persos et leurs capacités avec une anecdote parfois rigolote assurant une bonne partie de l'exposition.
  • Ça laisse la possibilité à Al Ewing d'écrire des dialogues assez riches en informations tout en restant assez naturels car une bonne partie du travail a été assurée par les vignettes mentionnées précédemment. Le ton est globalement léger mais on reconnaît bien les personnages. D'ailleurs...
  • Squirrel Girl est bien écrite et fidèle à ce qu'on lit dans sa série solo, ouf (faut bien se poser les VRAIES questions à un moment). Par contre ça m'a fait sourire d'entendre l'éditrice du titre dire à la NYCC qu'ils avaient dû rappeler plusieurs fois à Sandoval que non, on ne la dessine pas comme la babe de base des comics : Doreen Green, c'est une petite poitrine et un gros cul.
  • Bon par contre avec toute cette mise en place de l'intrigue, c'est assez convenu pour le moment, même si j'ai bien aimé comment le cliché du "IL Y A UN TRAÎTRE DANS L'EQUIPE !!" est astucieusement détourné.
Bref, un début assez classique mais bien exécuté, comme on en a l'habitude avec Al Ewing. Ça fait tout de même plaisir de voir certains des ex-Mighty et Young Avengers revenir dans un titre de premier plan, dans une équipe sans réelle grosse pointure à la Iron Man/Thor/Captain America qui pourrait leur donner l'occasion de briller davantage.
__________________
"It's not about adding diversity for the sake of diversity, it's about subtracting homogeneity for the sake of realism."
une cacahuète dans la nuit.

Dernière modification par cosmos ; 14/10/2015 à 21h31.
Réponse avec citation