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Vieux 16/01/2017, 17h48
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
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Posté par Jorus C'Baoth
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Pitain que je suis à la bourre....

DMZ #13 - 17 parus dans le TPB Public works par Brain Wood et Riccardo Burchielli



Plot : Matty commence une enquête sur la société Trustwell, multinationale de construction et révèle vite de la corruption et des affaires troubles mélant pouvoir, argent et presse.

Retour dans DMZ la ville zone de guerre pour y suivre la survie de Matty journaliste jeté au milieu du plus gros chaos de la planète.
3 ème volume donc pour Wood, toujours délicat car souvent le moment crucial pour un comics de rebondir, de repartir vers d’autres situations après l’introduction de l’univers. Exercice a moitié réussi ici il faut avouer car il commence par manquer quelque chose peut être.. un objectif, un fil rouge, un plot général. En effet, ce 3ème volume continue de narrer la «*vie*» du héros, des habitants et des instances qui essaient de gouverner autour de Manhattan (ou DMZ) en ruine mais sans pour autant apporter quelque chose d’important au récit. On n’apprends rien de plus sur ce que l’on sait déjà, les différents acteurs importants rivalisent de pourritude, les survivants tentent…de survivre et au milieu Matty qui persiste à faire son taff. Il manque peut être une vision à long terme, de quoi faire envie au lecteur pour la suite, le genre de cases ou de pages réduites mais qui annonce des choses importantes à venir. De plus, encore une fois, l’ambiance si particulière de DMZ, ces clans, ces gangs, ces quartiers laissés à zones de non droit… tout ceci n’apparaît quasiment plus.. pire, j’ai même eu l’impression à certains moments que DMZ n’était pas un microcosme clot, d’où on ne sait rien (comme précisé dans le 1er TPB) mais que finalement, des contacts réguliers avec l’extérieur, des zones de passages, existent…à creuser pour la suite.
Bref si ce volume n’est pas «*énorme*» il reste pas mal de points qui sauvent la lecture du «*déjà vu*».. à ce titre la société chargée de la reconstruction, centre de complots, magouilles et autres, en est un bon exemple. Là aussi, idée fortement crédible et sans doute complètement réelle prise dans notre monde et transposée à celui du comics, c’est efficace. A coté de cela, le coté «*humain*» du comics est un autre point fort, notamment le perso principal, Matty, qui prends un virage important dans ce TPB, tournant de force sans doute définitivement le dos au monde d’où il vient pour se diriger vers DMZ et ses habitants, seule vraie nouveauté de ce comics. De même, Wood se régale de torturer les perso secondaires de DMZ, les survivants, chair à canon et pretexte à des moments émotionnellement intenses.

Bref un volume mi figue, mi raisin, toujours bon car perso interessants, environnement et cadre exceptionnel mais après 2 volumes très très fort en émotion, celui ci est un ton en dessous de ce point de vue là. Il en reste un bon travail de scénariste, ça tient la route et Wood continue de bien utiliser ses bases.

Burchielli aux dessins et Cox à la couleurs c’est toujours béton, nuff’ said
Après c'est terminé, je n'ai plus de DMZ à la maison
Comme Jorus encore. Le moins bons des 3 volumes pour l'instant. J'avoue que j'ai eu du mal à être réellement intéressé par l'intrigue autour de Trustwell. Pourtant c'est du classique mais comme le statut de la DMZ est spécial et que Wood n'a pas encore fini de l'installer dans la tête du lecteur on a du mal à voir le périmètre réel d'intervention de cette multinationale. Tout le monde est pourri jusqu'à l'os semble démontrer le scénariste. Mais cela on le savait déjà, d'où des rebondissements un peu vain et parfois trop alambiqués. Du coup je me rappelle pourquoi j'avais arrêté à l'époque, cet arc ne m'ayant pas du tout convaincu. Pourtant la fin avec le destin d'Amina (je suis sur que l'on doit la revoir) est suffisamment fort pour lire la suite.
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