La mini-série event continue d'y aller à toute vitesse ne perdant pas de temps pour aller à l'essentiel à ceci près que le développement des personnages n'est guère abordé, charge aux tie-in de s'en occuper (très bon
Justice League #12 sur Maxwell Lord faisant la synthèse de ses apparitions New 52 tout en restant dans la lignée de ce qu'il était avant de perdre la tête quand le
Suicide Squad #9 en indique un peu plus sur les vilains).
Joshua Williamson a une feuille de route à gérer (difficile de croire que tout soit de son initiative) et il va à l'essentiel histoire d'amener tout c epetit monde d'un point A au point B.
La linéarité n'est pas trop gênante tant que les personnages sonnent juste et c'est toujours le cas surtout qu'à la différence des 2 premiers numéros où Deadshot et Harley Quinn étaient bien mis en valeur, tous les membres des équipes ont leur exposition à l'exception d'Amanda Waller dont les manigances vont bien finir par lui péter à la figure, toute coïncidences avec le destin d'une certaine Maria H. était évidement fortuite.
De plus, il y a un passage dans le
#3 qui me rassure concernant une de mes interrogations avec Superman : autant il n'avait pas sourcillé quand Batman révélait l'existence du Suicide Squad quand il y avait déjà été confronté avant
Flashpoint, autant la présence de Maxwell Lord le renvoie à ce qui s'est passé dans le prologue à
Infinite Crisis (vu que j n'ai pas de souvenir de rencontre durant le New 52).
Sinon, en ce qui concerne une finalité Rebirth, si les quelques indications se concrétisent avec une future quête, il est dommage que DC ait spoilé la chose avec les sollicitations.
D'un point de vue graphique, les différents styles d'un épisode à l'autre ne dérangent pas car c'est solide. DC arrive à bien gérer la situation même si le
#5 aura droit à encreurs a priori.
Désormais, j'attends les 2 derniers numéros qui devraient offrir un round 2 du 2ème épisode.
