Planetary #8
The day the earth turned slower. 22 pages
Cover date: 02/00
Pitch: 50 ans après sa fermeture, la city zero est prête à livrer ses secrets. Aussi sombres soit-ils.
What you need to know about this issue: Que s'est-il passé à la mystérieuse city zero dans les années 50? Il semblerait que sous couvert de la menace communiste le gouvernement américain ait expérimenté des nouvelles technologies sur des citoyens accusé de complaisance gauchiste. Allison, une rescapée du programme raconte son histoire et celle de la base à Planetary.
Comments: La peur conjuguée de la menace rouge et de l'atome a donné aux années 50 un socle de culture populaire encore en activité aujourd'hui, surtout de part ses films. C'est pourquoi avant de commencer l'étude des pages d'intérieur de cet épisode intéressons nous à la couverture qui est construite comme une affiche de film. On y retrouve à la fois des soucoupes volantes (la menace martienne verte étant un parallèle de la menace communiste rouge) qui sont une des marques de fabriques de l'époque, un robot sur chenilles dont les bras tendus et la morphologie évoquent largement
Robby de
Forbidden Planet, le titre «*the day the earth turned slower*» est une référence au mythique «*
the day the earth stood still*» et enfin les insectes et la femme géante, autres canons des années 50, renvoient entre autres à «*
the attack of the 50 foot woman*». A propos de ce film, la rescapé de
city zero qui fait faire le tour de la base désaffecté à Planetary se prénomme Allison, comme l'actrice qui interprète le gigantesque rôle principal du classique de 1958:
Allison Hayes. Toujours sur ce personnage, de nombreuses critiques s'accordent à lui trouver un air de ressemblance avec une
Norma Jeane qui n'aurait pas connu le succès. Parmi les nombreuses références aux films de science fiction des années 50 on reconnaitra aisément «*
the amazing colossal man » tant que ses origines à la city zero sont proches de celles du film de 1957.
Cet épisode continue à faire avancer doucement la mythologie Planetary. On apprend que dès les années 50,
Randall Dowling et mademoiselle
Hark travaillent déjà dans l'ombre aux secrets du vingtième siècle. Et tient cela faisait longtemps, on y retrouve encore une mention du flocon de neige représentant le multiverse. Enfin la city zero est encore riche de documents dont Planetary peut faire usage par la suite.
La phrase de l'épisode: you know what it was, living in a country driven mad with fear of nothing?