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Vieux 22/06/2013, 17h58
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
ARCHIVES DC TEEN TITANS 1980-1981


Wolfman/Perez et Swan/Giordano, Tanghal et Marcos
DC Comics Presents 26 / The New Teen Titans 1 à 8 / matériel tiré de The Teen Titans Annual 1

Le pitch :
Les premiers épisodes des New Teen Titans par Marv Wolfman et Georges Pérez.

Tout commence par un prélude (DC Comics Presents 26) où nous voyons Robin en train de rêver de la formation des Teen Titans.
On enchaine ensuite par un premier épisode (#1) de la nouvelle série où nous assistons à la réunification de l’équipe qui voit les héros guidés (manipulés) par Raven pour faire face aux Gordaniens que fuie Starfire. C’est le début de Cyborg, Raven et Starfire (dont les premières apparitions sont dans le précédent épisode)

Pas le temps de souffler et la toute jeune équipe des Teen Titans doit lutter contre les machinations de la R.U.C.H.E. Ce second épisode (#2) est le théâtre du premier affrontement entre nos héros et leur némésis Deathstroke.

Les cinq épisodes qui suivent (#3 à #7) nous racontent la première confrontation entre les Teen Titans et Trigon (dont les origines sont contés le #4), le père de Raven. A travers cette saga les Teen Titans font affronter les cinq Redoutables (#3 et #7) (comprenant notamment docteur Light), Goronn (#5) et Trigon himself (#5 et #6) mais aussi leurs ainés, la Ligue de Justice («#4). Ils découvriront également les origines de Starfire (#3), Raven (#6), de Cyborg (#7). Enfin cette première longue saga se termine sur un épisode émouvant (le #7) où les origines de la Titans Tower (qui apparait dans le #3) sont dévoilées et nous assistons à la déchirante réconciliation entre Cyborg et son père.

Ce premier volume se termine sur une histoire (#8) s’apparentant à une journée de repos pour les Teen Titans où nous les voyons évoluer en civil. C’est également la première apparition de Terry Long le fiancé de Donna Troy.

Ce que j’en pense :
Des épisodes qui sont agréables à lire. Wolfman et Perez se cherchent et même si beaucoup d’éléments se mettent en place pour la suite cela manque encore un peu de lien. La saga contre Trigon est assez (trop) longue est à du mal à s’insérer avec le reste des épisodes.
De même la réunification des Teen Titans et la création de la Titans Tower sont assez précipitées. C’est clair que nous ne sommes pas dans de la décompression à la Bendis. On sent également que Perez (c’est toujours un plaisir d’admirer ces dessins) ne tourne pas encore à plein régime. Il monte en puissance au fur et à mesure des épisodes. Son association avec l’encreur Roméo Thanghal fonctionne bien. J’ai quand même eu une petite préférence pour le #6 où l’encrage de Pablo Marcos est parfait sur les dessins de Georges Pérez.
A noter que le numéro#5 est l’œuvre de Curt Swan qui reste dans la lignée de Pérez qui n’a pas encore atteint son zénith et qu’au #3 l’ami Georges est fortement aidé par Giordano.
D’après moi le plus réussi des épisodes de ce volume est le dernier (A day in the lives) où Wolfman et Perez ont enfin l’occasion de poser leurs personnages. La série a souvent été comparée aux Uncanny X Men de Claremont et Byrne et ce dernier épisodes est celui qui s’en rapproche le plus : un peu de soap, des interactions entre les personnages, une vie privé existante et explorée et des sub plot.
Néanmoins quand on connaît les histoires à venir et la force du run de Wolfman/Pérez ces épisodes paraissent incontournables car ils exposent de nombreux éléments essentiels à la mythologie des Teen Titans (Starfire/Robin ; origines de Raven, Starfire et Cyborg ; Deathstroke et le docteur Light ; la Titans Tower ; Terry Long ; Trigon…)

L’édition de PANINI comprend une introduction par Marv Wolfman assez intéressante à lire qui revient sur la création des Teen Titans.
PANINI a aussi eu la bonne idée d’inclure le DC Comics Presents 26 qui est un prologue à la série ainsi que les pin-up de chaque personnages tirés de Tales of the New Titans 1.
Par contre certaines planches présentes de légers défauts de colorisation avec un rendu parfois pauvre sur papier glacé.

Bilan :
Les Teen Titans de Marv Wolfman et Georges Perez sont un must have que tout amateur de comics se doit d’avoir lu. Ces 8 premiers épisodes ne sont surement pas les meilleurs mais ils ne sont pas désagréables, bien au contraire, à lire (pas de décompression, de l’action et des dessins solides) et permettent de se familiariser avec l’univers et les personnages.

Ma note : 3,5/5



PETER PANZERFAUST Volume 1: The Great Escape (IMAGE)


Kurtis J. Wiebe/Tyler Jenkins/Alex Sollazzo (couleurs)
Peter Panzerfaust 1 à 5

Le pitch :
Un jeune Américain permet à un groupe d'orphelins d'échapper à l'invasion allemande de la ville de Calais suite à son bombardement par les Allemands au début de la seconde guerre mondiale. C'est le début d'une aventure à travers la campagne française qui les mènera jusqu'à Paris mais c'est également une belle histoire d'amitié et de résistance contre l'envahisseur allemand pour Peter et ses garçons perdus.

Ce que j'en pense :
C'est tout simplement le roman de J.M. Barry transposé pendant la seconde guerre mondiale. Peter Panzerfaust c'est l'histoire de Peter Pan et des garçons perdues.
Sans rien dévoiler (voir spoiler) les références à Peter Pan sont parsemées tout le long du récit. Kurtis J. Wiebe connait l'histoire et le démontre à tout moment.
Au niveau de l'écriture il adopte un ton juste au vu du contexte dramatique. Car Peter Pan est quand même à la base un récit emprunt de magie, sur le mode de l'enfance. Et cela il faut le transposer dans les horreurs de la guerre. Et là je trouve que Kurtis J. Wiebe s'en sort particulièrement bien. Il insuffle, à l'instar de Peter Pan, de la magie dans son histoire. Mais attention tout le long de ce premier tome on est sans cesse rattrapé par la réalité de la guerre et de la situation : comment manger ? comment s'abriter ? comment fuir ? la peur de tuer et d'être tuer ? Il n'y a pas de raccourci facile emprunté et de solution de facilité. Mais oui un ton léger est parfois employé car nous sommes également dans Peter Pan.

L'autre force de Peter Panzerfaust c'est le dynamisme de l'histoire. L'histoire s'accélère souvent (scène de guerre, de fuite) mais sait aussi ralentir (pour décider d'un plan, pour espionner) voir se poser (scène d'introspection, de repos, de camaraderie). L'équilibre est presque (petit bémol sur la cinquième partie, voir plus bas) parfait tout le long du récit. Le partie pris d'emblé adapté par Wiebe fonctionne : il commence son histoire (et la poursuit également) par l'entretien de l'un des garçons perdus, maintenant âgé, par un journaliste qui semble avoir un intérêt à connaitre l'histoire de Peter. On découvre donc en avance des éléments de l'histoire au passé : qui a survécut, qu'un drame va se dérouler....Cela crée un certaine distance vis à vis du récit principal et permet d'installer un certain recul historique à l'histoire.
Enfin le scénariste sait également quand se taire afin que le dessin porte l'histoire : Peter "vole", les garçons perdus profitent de moment de détente. Le ton employé se veut alors léger, magique (la palette de couleur employé aidant énormément), tranchant avec l’intensité du contexte dramatique.

Les personnages sont des adaptations du récit de J Barry mais sont suffisamment bien écrit et caractérisé pour s'ancrer dans la réalité historique décrite. Les caractères de chacun sont clairs et distincts. Ils sont de jeunes orphelins mais vont devoir rapidement grandir (et là pas question de refuser de grandir) pour survivre. Néanmoins leur âge (entre 14 et 16 ans je dirais) les décrit comme adolescent donc au final des combattants coincés entre le monde de l'enfance et adulte. Nous découvrons des peureux, des effrontés, des rêveurs, des timides....

Enfin certains dialogues et expressions sont en français dans le texte (malgré quelques maladresses parfois). Quoi de mieux pour flatter notre égo de mangeur de cuisse de grenouilles.

Ce premier tome nous présente les 5 premiers numéros conçu au départ comme une limited série. Au final cela a embrayé sur une série régulière. De coup on lit à la fois un récit assez auto contenue mais qui finalement devient un prologue pour la suite. Du coup la cinquième partie devient celle avec le moins de rythme car il conclu ce désormais premier arc narratif mais est aussi un tremplin pour la suite.



Les dessins sont l'œuvre de Tyler Jenkins. En total adéquation avec son scénariste son trait habite Peter et ses amis. Il fait "voler" Peter. Sa représentation de la guerre et de la France a du cachet. Il s'emploi à un style entre réalisme et cartoon. On lit des moments magiques dans un monde en guerre.
Les dessins sont parfois assez stylisée et à contrario il s’emploie parfois à un encrage assez gras ce qui donne de jolie effets visuels et renforce le côté magique et dynamique du récit.
Afin également de coller à l’œuvre de J.M. Barrie Tyler Jenkins dessine des personnages de façon allongé renforçant du coup l’aspect enfant. Du coup cela fonctionne très bien dans les scènes lorgnant du côté de la magie. On s’imagine parfaitement Peter « voler ».
Par contre l’identification des personnages n’est pas aisée au début du récit. Une des astuces trouvées par Tyler Jenkins est de caractériser ses personnages avec des coupes de cheveux différentes et assez bizarroïdes. On a du mal à savoir qui est qui mais cela s’arrange, grâce à la narration, sur la fin.
Il y a donc un parti pris évident dans le dessin avec une stylisation particulière, et même si parfois cela est assez confus je trouve que cela s’accorde parfaitement avec l’histoire.
Et puis il ne faut passer sous silence le très bon travail d’Alex Sollazzo à la couleur. Les teintes marrons et kaki sont justement employés pour coller à la guerre mais cela n’est jamais trop appuyé ni flashi. Au contraire cela tire vers des tons pastel qui renforce le côté magique du récit. Les scènes de détente à la campagne sont magnifiques. Chaque planche ressemble à des tableaux.

Le plus :
pas mal de bonus comme les couvertures, les essais de couvertures inspirés d'affiches le tout commenté par le scénariste

Bilan :
LE COUP DE COEUR . Un comics que je n'attendais pas. A la lecture du numéro 1 (pour 1€) je mesurais le potentiel de la série mais là c'est au delà de mes espérances. Le thème de Peter Pan est très bien traité et son adaptation pendant la seconde guerre mondiale fonctionne à merveille. On sourit à chaque référence. On vibre pour l'histoire des ces garçon perdus, jeunes résistants embrigadés malgré eux dans la tourmente de la guerre. Enfin cela se passe en France et ce n'est pas si fréquent que cela dans les comics.

Ma note : 5/5



MORNING GLORIES TPB 2: All Will be free (IMAGE)


Spencer / Eisma / Sollazzo pour les couleurs / Esquejo pour les covers
Morning Glories 7 à 12

Le pitch :
Ce volume se consacre aux faits et gestes et au passé des 6 étudiants principaux découverts dans le précédent tome. Un épisode par étudiant.

Ce que j’en pense :
Je suis content de lire ce second tome assez rapidement par rapport au précédent car Spencer hausse le ton et complexifie son histoire (au cas où vous ne la trouveriez pas assez barré comme cela).

Nous allons découvrir les aptitudes particulières de Zoé (#7) et Hunter (#8). La dernière planche du #2 est enfin expliquée dans l’épisode consacré à Jun (#9). Tout comme dans le premier TPB Spencer nous fait voyager à la frontière entre la réalité et le fantastique (monde des rêves) quand on s’attaque à l’épisode consacré à Jade. L’issue #11 est sur Ike et son détestable caractère. On va en apprendre plus sur ses relations avec la Morning Glories Academy mais aussi sur son passé. Enfin, comme dans le numéro #6, le dernier épisode de ce second TPB chamboule la narration des 5 numéros précédents et même si Casey est un peu plus mise en avant (après tout on se dit que c’est son épisode) Spencer introduit à nouveau une bonne dose de fantastique et perturbe nos sens.

L’intelligence de Spencer c’est de proposer, à nouveau, un schéma narratif différent. Les épisodes 1 à 5 étaient sur une trame linéaire (avec un flashback uniquement), l’épisode 6 lui plaçait son action presque exclusivement en dehors de l’école et sur un espace temps perturbé. Et là nouveau changement spencer décide de faire avancer son histoire en consacrant chaque épisode à un étudiant. Et même là les trames diffèrent. Il n’y a pas à dire au final cette façon de raconter son histoire renforce le côté mystérieux et le côté imprévue de chaque évènement. C’est la grande classe. Spencer continue d’assembler son puzzle mais il faut comprendre que nous parlons, à minima, d’un puzzle en 3D (voir 4D) en commençant par les bords puis par les éléments au premier plan pour revenir sur chaque figure individuellement.

Spencer donne au compte goutte les indices sur le but recherché par l’academy mais nous propose d’approfondir les caractéristiques de son casting.

Lire Morning Glories c’est se frotter à des concepts comme le sexe, le sadisme, la torture physique et psychologique, la violence, le meurtre et la mort. Spencer ne s’interdit rien. Et ce tome 2 n’est pas avare vis à vis de tout cela.

Ce second tome est donc l’occasion pour Spencer de creuser les caractères de ses 6 étudiants et d’introduire de nouveau personnages. On voit bien qu’il tisse ses toiles. Il ne faut pas s’attendre à la résolution évidente de sub plot. Je pense que au bout de 12 épisodes le pari est gagné. Attention quand même sur la longueur de ne pas tomber dans le syndrome X Files. Le lecteur va vouloir à un moment donné avoir des certitudes. Du coup j’ai bien aimé l’épisode centré sur Jun qui résout un mystère du précédent tome de manière fort habile.

Les dessins sont toujours assurés par Joe Eisma qui, à défaut d’être flamboyant, tient le rythme d’une on-going mensuelle. Et c’est fort agréable de ne lire le même dessinateur sur chaque numéro. On s’habitue donc à son style au fur et à mesure que l’on avance dans le récit. On sent bien qu’il essaye de jouer avec les codes d’une academy : tenue, fille sexy, uniformes de cheerleader….Il a quand même encore un peu de mal à donner une véritable identité à ses personnages. Pour exemple on a du mal à clairement percevoir la race de Jun ou Zoé par exemple. Les couleurs d’Alex Sollazzo restent dans le ton et renforcent (je n’ose pas écrire cachent les défauts) le dessin de Eisma.

Bilan :
Des épisodes un ton au dessus des précédents avec des intrigues à multiples tiroirs. Ces épisodes sont encore plus barrés que les précédents. Spencer hausse clairement le ton. Une série qui part dans tous les sens mais qui semble bien maitrisée.

Ma note : 4/5


et bientôt Archer&Armstrong, Locke&Key tome 4, Dc archives Teen Titans 1981-1982....

Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 27/04/2015 à 01h05.
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