Spider-Man : Spider's Shadow #5
Chip Zdarsky retombe bien sur ses pattes, mais cette mini-série, prévue en 4 numéros et étendue d'un 5e épisode, est bien trop longue pour son propre bien.
L'essentiel de ce numéro concerne course-poursuites et bastons contre les super-héros contrôlés par le symbiote, avec Peter, Johnny et Sue contre eux, notamment pour sauver MJ. Bon, Zdarsky utilise bien la Femme Invisible, et l'ensemble fonctionne, mais c'est longuet et il semble "falloir" une mort, avec donc ici
Reed
tué par le symbiote, car il serait un danger pour lui s'il le laissait vivre (Peter veut alors se "donner" au symbiote).
Bon, l'intérêt est bien dans les épilogues, avec de beaux moments, notamment Jonah qui vient "aider" Eddie Brock à l'hôpital, en lui disant qu'il comprend sa haine de Spider-Man, mais qu'il doit aller de l'avant. La mini-série a fait vraiment un beau portrait de Jameson, touchant ici en soutien d'Eddie, hélas trop bourrin dans la caractérisation précédemment. On a aussi Peter "libéré", jugé non-coupable grâce aux témoignages des super-héros contrôlés ; moui, c'est quand même un peu facile. Mais ça permet un bel échange Sue/Peter, la première rappelant combien Reed s'était senti coupable après leur accident, et invitant donc Peter à
rejoindre les Fantastiques
d'autant que son identité est connue à cause du Caïd. Un Caïd défiguré qui prépare sa vengeance, notamment grâce à
ce qui semble être un symbiote Carnage, créé sûrement à partir des restes du symbiote.
Une future suite en préparation ?
Bon, c'était pas mal, hein, mais trop longuet. Chip Zdarsky s'est perdu avec trop de bastons, de rebondissements un peu faciles et longs. Il a été très bon sur plusieurs passages de caractérisation, notamment Jameson ou bien Peter possédé. Dommage que l'ensemble soit si irrégulier, et finalement si longuet.
Pasqual Ferry livre des planches correctes, même si ses ambiances chaudes m'ont un peu lassé sur ces cinq épisodes.
Ca se lira sûrement très bien en un bloc mais, mensuellement, c'était trop long. Dommage, il y a de très bons moments, même si une suite n'est clairement pas utile.
Star Wars : The High Republic #8
Je suis fan.
Cavan Scott finit sa première grosse saga, avec une belle mêlée contre les Drengir. Les Hutts et les Jedi s'allient pour anéantir l'adversaire, et notamment la reine-mère. Mais Keeve Trennis arrive et met en avant l'erreur commise malheureusement par la Marshall Avar Kriss, soudain
contrôlée par les Drengir
ce qui est terrible vu sa force et son rôle dans la République.
Heureusement, une "union mentale" des Jedi basée sur la Force permet de
la libérer
pour que, finalement, les Drengir soient à nouveau bloqués et "endormis", comme précédemment par les Sith. Les Hutts voudraient plus, les Jedi l'interdisent. Tout le monde est heureux, mais on apprend que
la grande fête de la République a été anéantie par les Nihil !
On ne s'arrête pas, donc. Cavan Scott livre un ensemble d'épisodes très classiques, avec des rebondissements attendus mais bien exécutés. Je retiens le rythme très enlevé, très intense, avec un grand dynamisme. Les personnages courent, on "sent" la pression, et j'apprécie.
Après, oui, c'est extrêmement classique mais j'aime beaucoup voir des Jedi agir ainsi, affronter des menaces autres qu'un Empire ou que des Sith. Certes, cela a déjà été fait dans l'univers Legends, mais... je n'ai quasiment rien lu de ça, et je ne boude pas mon plaisir ici, avec ces personnages que j'apprends à apprécier.
En outre, Ario Anindito propose des planches réussies, dynamiques et jolies.
Franchement, je suis bien fan !