[Algernon Backwash]

Nan mais c'est simple hein, on a un cinéma de genre super vivant, et même dans le genre fantastique. Je bosse en école, je vois des courts métrages, lis des projets, de ci, de là, sur le net, au ciné, ailleurs, et je peux vous dire que putain, vous êtes un peu con là les méchants à dire qu'on fait que des gens qui parlent dans la cuisine ou des policiers. D'ailleurs, saviez vous que Besson est considéré comme un grand auteur de cinéma de genre outre Atlantique? C'est rigolo quand même, vu que c'est du caca.

Je ne demande à aucun cinéma d'être comme un autre, tout ce que je demande, c'est qu'il soit vivant en tant qu'industrie et en tant qu'art. L'éducation du public de masse est un combat perdu d'avance, mais ça n'empêche qu'on a toujours une majorité d'artistes pour une minorité de gens qui les produiront, sinon, ils le feront eux même.

J'aime quand un film aspire à quelque chose d'intime et de puissant et non à un souhait de forumer qui me dise "je préfèrerais qu'il fasse ça". Sattouf, Audiard, Kassovitz, Bezançon n'en ont rien à foutre de vos gueules ni de la mienne quand ils font un film, et c'est justement en ça qu'ils nous respectent, car ne se formatent pas pour plaire à un pizzle de termes geeks et de fantasmes de fanboys.

Je ne tomberais évidemment pas dans la bêtise en disant qu'il faut faire des films avant de pouvoir critiquer, mais juste que la critique doit se faire sur la manière dont un auteur transmet ses intentions sur film, et non vos intentions à vous. Vos intentions, les miennes, ils s'en cague.