Justice League - Cry For justice #7 : une minute de silence pour la disparition de ce grand scénariste que fut James Robinson...
Je pensais que le pire était derrière moi entre spoilers incessants, retards et
out of characters (oui au pluriel) innombrables : c'est bien simple, pour faire pire, il va falloir se lever très tôt.
Tout l'épisode n'est qu'une course-poursuite pour écœurer les héros mais c'est surtout le lecteur qui a la nausée devant la débilité de la chose. Montrer le désarroi des héros est une chose intéressante en soi, la façon de le montrer aurait dû l'être aussi. Cela tient plus du
Who's Who (j'ai même découvert un personnage Fawcett Comics dénommé Mr Scarlet...) qu'à un travail de fond surtout que l'issue est connue.
De plus, pour choquer, James Robinson "exécute" d'une façon lamentable ce qui rendait Roy intéressant mais il faut "bien" lancer la mini-série qui découle de cette bouse infâme : J.T Krul a intérêt à sortir le bleu de chauffe. De même, le cas Green Arrow, sorte de témoin du drame (dont la mini-série dans son ensemble, je suis partageur) est l'occasion de conclure la mini-série : c'est d'une linéarité épouvantable.
Le pire si tant est que cela soit possible est que ce numéro est une purge graphique sans nom : Mauro Cascioli est crédité mais il ne fait que 3 pages, la 1ère et les 2 dernières comme s'il n'était pas que pour le passage "important". C'est ce qu'il y a mieux car le reste oscille entre le fan-art (si c'est Ibrahim Roberson, qu'il reste très loin de mes séries fétiches) achevé par les couleurs baveuses et le pseudo-Cascioli (Scott Clark, ma remarque sur Roberson vaut pour toi aussi) mais juste le pseudo.
Le naufrage est intégral : même Mauro Cascioli n'aura pas tenu sur la durée alors qu'il a eu tout le temps (ou alors il a déserté devant le flot de conneries entassées). Ce projet est une énorme déception.
C'est à vous dégoûter de l'auteur, du dessinateur, de la franchise.
Si je devais mettre une note, ce serait
(voire double-
)
Punaise, j'y croyais...
