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Vieux 10/05/2013, 15h58
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de PiFletcher Arrowsmith a trouvé la dernière décimale de Pi
AVENGERS L’INTEGRALE 1971



Avengers (vol 1) 84 à 94 et Incredible Hulk (vol 1) 140

Cette intégrale reprend l’ensemble de la publication des Avengers de l’année 1971 avec le mini cross over avec Hulk.
C’est Roy Thomas qui office au scénario et Harlan Ellison sur l’épisode d’Incredible Hulk tout le long de cette intégrale. Côté dessin c’est Sal Buscema sur la première partie aidé de Neal Adams et son frère John pour la seconde partie.

Les épisodes publiés reprennent certains de mes Avengers préférés : Vision, la sorcière rouge, la panthère noire, la guêpe, Hank Pym, et surtout le chevalier noir.

Le premier épisode (Avengers 84) lui est consacré et nous assistons à une confrontation avec Arkon. C’est mené à 100 à l’heure et l’intervention des Avengers permettra de confronter Arkon à la réalité et d’ouvrir les yeux sur les machinations de l’enchanteresse.

Thomas enchaine ensuite avec 2 épisodes où il coupe l’équipe en 2. L’une atterrie dans le monde de l’Escadron Suprême (ma raison de lire ces épisodes). Et voilà donc les Avengers confrontés à la JLA made in Marvel. C’est un combat et une rencontre old school (d’abord on ne se comprend pas, puis on se bat et enfin on fait cause commune face à l’ennemie). Mais c’est bien écrit. Busiek dans les années 90 réunira 2 par 2 à nouveaux les 2 équipes dans un spécial Avengers/Suprème Squadron dessiné par Pacheco.

On enchaine par un classique des Avengers : Avengers 87 « Look Homeward, Avenger ! » qui nous raconte le blues de la panthère noire et surtout ses origines. C’est magnifiquement mis en image par Frank Giancoia et Sal Buscema. A travers cet épisodes (mais aussi par bribes dans les précédents) Roy Thomas exploite les sentiments des Avengers et leurs relations. Les Avengers de Thomas c’est plus qu’une équipe. Ce sont aussi des super héros avec leurs doutes et leurs faiblesses.

Une petite pause (mais importante dans l’histoire Marvel) avant la tempête : un petit cross over avec la série Incrédible Hulk (Avengers 88/ Incredible Hulk 140) où l’auteur de SF Harlan Ellisson vient seconder Roy Thomas. J’ai trouvé ces 2 épisodes un peu faibles par rapport au reste. Mais l’intérêt vient surtout de la première apparition de Jarella qui aura une grande importance plus tard dans la construction (ou déconstruction) du personnage de Hulk. Côté Avengers on retrouve Captain America et le Faucon.

La suite (Avengers 89 à 94) nous raconte la première Krees/Skrulls War (elle sera terminée l’année suivante). Et il y a du lourd avec bien sur les Krees, les Skrulls (et les vaches !!), Captain Marvel, un bon nombre d’Avengers (dont Thor, Captain America, la guêpe, Iron Man, Hank Pym, Vif Argent, la sorcière rouge, la vision), le SHIELD, Rick Jones….
Force de constater que cela n’a pas tant vieilli que cela (il n’y a qu’à comparer avec Secret Invasion de Bendis par exemple). Roy Thomas mène une aventure tambour battant en exploitant le jeune univers Marvel (les vaches Skrulls, Captain Marvel) avec une bonne dose de paranoïa (un visionnaire quand on connaît la politique américaine). C’est un des premiers space opéra Marvel et l’ampleur de la menace explose sur chaque pages.
Et puis côté dessin : Neal Adams (l’épisode où l’homme fourmi explore le corps de la Vision est magnifique) et les frères Buscema. Que demande le peuple.

Les couleurs sont bien posés. Une belle qualité d’impression et le rédactionnel de PANINI en introduction est intéressant.

Bilan : des épisodes incontournables de la mythologie des Avengers. Il serait dommage de passer à côté.

X-MEN L'INTEGRALE 1988 (II)



Uncanny X Men 231 à 239 et Uncanny X Men Annual 12


Uncanny X Men 231
Superbement mis en image par Rick Leonardi cet épisode met en scène Colossus qui va prêter main forte à sa sœur Magik dans les limbes où sont emprisonnés les Nouveaux Mutants. La Baba Yaga est présente (délire de Claremont dans l’univers des X Men) et la relation entre le frère et la sœur (superbe dialogue) bien exploitée.
Claremont en profite pour continuer à semer des graines pour Inferno (les justes, les limbes, S’YM).

Uncanny X Men 232 à 234
C’est la seconde fois que Claremont fait intervenir les Broods. La dernière fois c’était dans l’espace ici c’est sur Terre. Comme d’habitude chez le scénariste relie son histoire à la fois à la continuité en opposant ceux qui ont déjà combattue les Broods (Storm, Wolverine, Colossus) avec les autres X Men candides mais également avec des évènements antérieurs (cavalcade de Alex Summer et Lorda Dane en voiture). Une seconde saga des Broods moins passionnante que la première. Silvestri rend une bonne prestation (Dan Green sur les 2 premiers épisodes et Joseph Rubinstein sur le troisième pour l’encrage). Par contre les personnages avancent (peur de Havok de tuer des êtres vivants, le mystère Madelyne Pryor, Inferno à venir) et Claremont utilise bien la situation qu’il a mis en place (mort des X Men et le fait que l’on ne peut pas les voir ou les enregistrer avec la technologie, équipe gendarme du monde). A signaler que l’infirmière, le pasteur et sa femme seront réutilisés plus tard dans une mini série de très bonne facture par Ostrander et Hitch. Le pasteur étant bien sur là, pour Claremont, pour prêcher un monde de tolérance où tous doivent être acceptés (et surtout les mutants). Nouvelle intervention de la religion chez Claremont (Dieu crée l’homme détruit, interrogations de Nightcrawler pour en citer quelqu’une).

On enchaine pas le show Arthur Adams avec l'annual 12 de Uncanny X Men. Claremont entraine les X Men dans le cross over géant entre annual « The Evolutionary War ». Il en fait un très bon épisode où les X Men retourne sur une terre sauvage (qu’ils connaissent bien) dévastée par Terminus dans la série Avengers (Stern/Buscema). Claremont (c’était une de ces grandes forces) plante un sub plot (Zaladane pour Uncanny X Men 275), joue avec sa propre continuité (l’enfant ? de Colossus et Nereel, Garokk) et fait du Soap (Dazzler – Longshot). C’est magnifiquement dessiné par Arthur Adams et cela s’insère parfaitement dans la continuité marvelienne.
La suite c’est la désormais classique première apparition des X Babies. Création de Mojo il ne faut pas passer à côté.

Uncanny X Men 235 à 238 voit la création de l’ile de Genosha. C’est une saga forte de Claremont. Le concept de Genosha n’aura jamais été aussi bien exploité que dans cette première saga. Une nation (une ile) à la pointe de la technologie, à l’économie florissante grâce à l’exploitation des mutants (camps de concentration, contrôle des naissances, manipulation génétique). Claremont est au top de son inventivité bien secondé par le duo Leonardi et Silvestri. On y suit également en sub plot la montée en puissance de la reine démon (Madelyne) et son idylle avec Havok. Claremont se rappelle que Rogue a en elle la personnalité de Miss Marvel (Carol Danver avec ses liens avec Wolverine) et rend Wolverine très vulnérable. Génial

Le dernier épisode (Uncanny X Men 239) est un des 2 préludes (avec le suivant) à Inferno. La psychologie des X Men mais aussi des forces en présences est passée en revue (Sinistre, la reine démon, N’Astirh). Le génie de Claremont c’est d’arriver à faire vivre autant de personnages en 22pages uniquement.

Bilan : une très bonne lecture à la hauteur du mythe des X Men. Ces épisodes (l’exil des X men en Australie) sont un must have. La partie graphique est extraordinaire (Leonardi, Silvestri et Adams). Nullement décompressé on lit un nombre d’événements impressionnants.
Cette intégrale est aussi le moyen de lire les pages inédites, censurées ou charcutées par Semic il y a 25 ans.
Bémols : l’édition sur papier glacé (je préfère mes Spécial Strange) et la mise en couleurs parfois malheureuse.
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 25/05/2014 à 23h29.
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