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Vieux 18/04/2014, 17h59
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Rocketeer (intégrale)

Dans les années 30, nous suivons un jeune pilote américain, Cliff Secord, qui récupère par hasard une fusée faite pour être portée par un homme. Celle-ci est d’origine nazie et à la fois recherchée par des espions teutons, le FBI mais aussi une tierce partie un peu plus étonnante.

Aidé de son ami inventeur, notre intrépide héros entreprend de faire fructifier sa découverte en l’utilisant pour ses spectacles aériens. Mal lui en prend car il devient immédiatement l’homme à capturer.

Il connaît également des déboires avec sa petite amie, sosie de la pin up Betty Page, qu’il soupçonne de le tromper avec le photographe qui lui a promis gloire et fortune et pour lequel elle réalise des photos de charme en petite tenue (notons que Stevens connut une partie de son succès grâce auxdites illustrations de la gironde demoiselle et devint même ami avec son inspiratrice)

Dans la dernière partie de l’ouvrage, Cliff va faire la connaissance du Shadow et être amené à travailler pour une affaire de meurtres en série qui touche la petite troupe de cirque et de monstres à laquelle il a appartenu dans sa jeunesse.


Cette intégrale de l’œuvre de Dave Stevens est vraiment réjouissante. Je ne connaissais du personnage que le film de Joe Dante, déjà très bon, mais j’ai été conquis par les magnifiques dessins de Stevens.

Les pages sont d’un dynamisme époustouflant et regorgent d’énergie, c’est incroyable !
Les couleurs, semble-il refaites, sont superbes et accentuent l’impression d’être devant un véritable dessin animé. J’insiste sur le mouvement qui ressort de ces planches car c’est ça qui frappe dans cet opus, comme le découpage somptueux et inspiré et les multiples et réussis hommages à l’ambiance de l’époque.

Les séquences aériennes sont dignes des meilleures.
En résumé, un de mes derniers coups de cœur en date.


Scénario : 16/20 Un scénario classique mais très bien raconté, très inspiré.
Dialogues : 16/20 Les dialogues sont très bons et bien dans le ton de l’époque.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Des planches incroyables.
Note finale : 16/20 Une très bonne intégrale qui a pour seul défaut de ne pas avoir eu de suite, l’auteur étant décédé prématurément.




Eerie tome 2

J’ai pu lire le tome 2 d’Eerie. Selon la préface, ce sont les derniers numéros scénarisés par Goodwin avant son départ pour DC.

Pas grand chose de marquant à part cette histoire ultra réussie de sur un homme qui se réveille dans un monde apocalyptique peuplé de mutants et de cannibales, aux dessins incroyables, carrément sublimes. J’ai malheureusement oublié le nom du dessinateur et ai rendu le volume après ma lecture.

Je relève aussi les histoires de Steve Ditko, tout bonnement à son meilleur dans ses réalisations pour Creepy et Eerie. Il est fait pour l’horreur, ce que je ne soupçonnais pas.

Le reste du volume est toujours aussi bon dans l’ensemble, avec une qualité graphique impressionnante, une édition vraiment superbe et deux préfaces excellentes.
Vivement la suite !

Scénario : 16/20 Dans l’ensemble, des scénarios avec des chutes mémorables et étonnantes.
Dialogues : 16/20 De très bons dialogues dans l’ensemble.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 La qualité graphique globale est impressionnante. C’était un grand magazine de comics, c’est net.
Note finale : 16/20 Toujours aussi prenant et beau.



Winter world

Après un refroidissement climatique qui a tué la majeure partie des habitants des USA, les survivants se sont organisés vaille que vaille en micro communautés pour exploiter les rares réserves de nourriture ou les objets trouvés ça et là, employant majoritairement la violence pour ce faire. Nous sommes quelques générations après la catastrophe et plus personne ne sait trop lire ou exploiter les restes de l’ancienne civilisation disparue

Certains sont devenus difformes ou ont perdu des capacités mentales, comme la troupe des ours, qui vit dans un Pizza hut et qui considèrent qu’il s’agissait du nom d’un grand homme.
Nous suivons un marchand itinérant et débrouillard, accompagné d’un étrange animal (peut-être un blaireau ?) qui sillonne le pays dans son camion et troque des objets aux divers clans. Un jour sa route va croiser celle d’une jeune fille débrouillarde qui semble provenir d’une tribu qui a conservé certaines compétences scientifiques puisqu’elle affirme pouvoir voler dans une machine…

Une étrange relation s’installe entre eux et notre marchand solitaire et cynique va à nouveau connaître des sentiments (d’amour paternel ? Autre chose ?) à son approche, se rendant vite compte qu’il tente, malgré ses dires, de la protéger.

Cette intégrale d’une œuvre inachevée, décès prématuré du dessinateur oblige, comporte les deux volumes de Winter world et le volume Winter sea, qui raconte le retour de nos héros chez les parents de la jeune fille, ainsi que leur lutte contre des pillards cannibales attifés comme des vikings.

Je suis un grand fan des travaux de Dixon et Zaffino sur le Punisher (« Assassins’ guild » et « Kingdom gone »). Le défunt dessinateur a une façon bien à lui de montre la rage qui anime les combattants et je trouve très marquant les visages aux dents crispés, emplis de haine, qu’il dessine. Presque des monstres !

On retrouve le même traitement ici et il faut dire que le style très réaliste de Zaffino fait des merveilles en noir et blanc, bien plus qu’en couleur.
Les étendues désertes de vie sont impressionnantes et les planches superbes.
C’est un peu un dessinateur oublié de nos jours mais il mérite d’être redécouvert.

Le scénario de Dixon est classique mais bien fichu, dans le genre « survie post apo ».

Scénario : 15/20 Un bon scénario aux personnages intéressants.
Dialogues : 15/20 Chuck Dixon livre une bonne copie d’un monde qui a perdu sa culture et son histoire, ce qui influe sur le langage de certains Hommes.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Peut-être le travail de Zaffino le plus marquant que j’ai vu.
Note finale : 16/20 Une très bonne intégrale.




Lord Baltimore 3

J’avais lu les deux premiers volumes il y’a bien un an et bien accroché aux aventures de ce chasseur de monstres anglais dans une Europe post Première guerre Mondiale, à la recherche du vampire qui a tué sa femme.

Rappelons que la guerre s’est terminée par une invasion de monstres aux formes et aux tailles très variés, réveillés par les combats et que diverses maladies et horreurs se sont abattues sur le continent.
Ce volume fait faire de très intéressantes rencontres au lord, comme ce village abritant un savant fou qui a crée ses propres horreurs en faisant des expériences humaines sur cobayes plus ou moins consentants selon l’époque ou cette troupe de théâtre qui officie en pleine peste noire devant les rares habitants sains d’une ville.

On a également un meilleur aperçu des motivations et de l’origine de l’inquisiteur fanatique français qui traque Lord Baltimore, un fou religieux d’un beau calibre.

Dans l’ensemble, cet album à l’ambiance poisseuse et étouffante est l’un des meilleurs de la série et une des meilleures exploitations du héros et de son univers.

Scénario : 15/20 L’opus de la série le plus convaincant dans son ensemble.
Dialogues : 15/20 Bien oppressants et tendus comme il faut.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 On sent l’influence du Hellboy de Mignola mais le style est tout de même très différent et réussi.
Note finale : 15/20 Le meilleur album jusqu’ici.



Le cycle Jedi (5 tomes lus sur 8 existants)

Situé avant la guerre des clones, nous faisons la connaissance d’un jedi qui a perdu la mémoire. Du nom de Quinlan Vos, il est toujours à la frontière entre côté obscur et côté lumineux de la force, n’ayant plus les barrières morales de son enseignement de jedi.
Cela le rend apte à mieux comprendre les forces et les motivations du comte Dooku et l’amener à devenir peu à peu un agent double très performant du conseil jedi, particulièrement dans le cycle qui fait suite à celui-ci, « clone wars ».

Des cinq volumes que j’ai pu lire, je peux affirmer que c’est un de mes favoris, le personnage de Quinlan Vos étant très bien brossé par Ostrander et ses aventures étant toujours bien dessinés par Jan Duursema, même si son style semble ici moins affirmé et abouti que sur les séries « chevaliers de l’ancienne république » et « Legacy ».

Cette série est pour l’instant très convaincante et permet notamment de découvrir l’étrange société Twi’lek. Et j’aime beaucoup le personnage de Wilye, le contrebandier devaronien au sens de la loyauté très personnel.

Certains volumes n’ont pas Vos comme héros et, devinez quoi ?, ce sont les moins réussis du lot.

Scénario : 15/20 Encore un scénario et un personnage réussis.
Dialogues : 15/20 Ostrander livre de très bons dialogues qui exploitent bien les caractères des personnages.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Duursema est moins convaincante que par la suite mais c’est convainquant.
Note finale : 15/20 Un cycle dont j’espère lire la fin un jour.




Le cycle Clone wars (10 tomes lus sur 10 tomes existants)

Suite directe du cycle « jedi », nous y suivons la suite et la fin des aventures de Qunilan Vos. Grosse différence : il se bat désormais au côté des autres jedi du conseil dans une guerre ouverte contre Dooku et ses troupes séparatistes, notamment Obi wan Kenobi et Anakin Skywalker…
Comme dans toutes les BD Star wars qui se rapprochent trop des évènements des films, ce cycle souffre d’un trop grand nombre d’histoires secrètes liées à la mort potentielle de personnages majeurs dont on sait qu’ils ne mourront pas car nous connaissons leur destin. A par noircir l’histoire de star wars, on y perd un peu en intérêt.

Les chapitres dont les héros sont Obi wan et Anakin sont dans l’ensemble les moins réussis du lot, bien qu’il est intéressant de voir Palpatine corrompre ce dernier de manière un poil plus subtile que dans les films.

J’ai également bien aimé les chapitres liés aux tractations au sénat et les manipulations des siths.

Dans l’ensemble, il y’a à boire et à manger mais c’est un bon cycle, bien que moins homogène que « Jedi ».

Scénario : 15/20 Des volumes excellents, d’autres assez moyens. L’un dans l’autre, voilà une bonne note moyenne.
Dialogues : 15/20 Du Star wars bien fichu. Ostrander écrit bien ses persos.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Les planches de Duursema sont très bonen mais elle est malheureusement pas toute seule.
Note finale : 15/20 Un bon cycle.



La coiffe de naissance

Un texte poétique et assez mystique d’Alan Moore mis en images par son complice de From Hell.

J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans car si j’ai trouvé ça bien écrit, j’ai trouvé que ça manquait de structure et que ça partait un peu dans tous les sens.
Il n’a pas de scénario à proprement parler, plutôt des réflexions sur la société, l’Histoire, les Hommes… C’est très dur à chroniquer.

Ça reste une lecture intéressante mais que j’aurais bien du mal à conseiller.

« Scénario » : 15/20 Un poème dense et assez prenant, très intriguant.
Dialogues : Il n’y a pas ou si peu.
Dessins, encrage, couleur : 15/20 Un beau noir et blanc même si le principe « une idée/une image » est parfois un peu tiré par les cheveux. A sa décharge, difficile d’adapter facilement un poème.
Note finale : 15/20 Saluons le courage de l’éditeur français et son bon boulot.

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