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Vieux 21/08/2016, 18h20
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Eddy Vanleffe Eddy Vanleffe est déconnecté
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Eddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour Stark
SECRET WARS DEADPOOL

Voici le mag dont la teneur est clairement humoristique. Le problème, c'est qu'on s'improvise pas rigolo et n'est pas Aragonnes, Gotlib, ou Takahashi qui veut...

Alors dans l'ordre, ça donne*:

1-DEADPOOL'S SECRET SECRET WARS

Je n'aime pas particulièrement Deadpool et je n'apprécie pas non plus des masses Cullen Bunn et pourtant j’avais l'intuition que cette série fonctionnerait. Je ne suis pas déçu. Le pitch est loufoque: il consiste à retconner au forceps les guerres secrètes originales en y incluant le mercenaire disert. Celui ci est par ailleurs comme une sorte de héros tragique se masquant par pudeur sous une couche d'humour gras. Comme un Spider-Man puissance 1000 (ce qu'il est est déjà à la base si on y réfléchit bien). L'humour est celui du pastiche à plein régime et dose assez ingénieusement les trois éléments qu'il faut: la férocité, l'observation et une certaine tendresse également. Bien sur, les codes graphiques et narratifs propre aux années 80 prennent cher, mais l'auteur souligne aussi la différence entre les héros naguère et ceux d'aujourd'hui (comme le fait que Captain America n'était pas considéré à l'époque comme un modèle absolu à la Superman mais juste comme un héros normal mais très bon meneur d'homme). Il y a également pas mal de blagues sur la continuité, prouvant que Bunn a vraiment bossé son sujet et pas un truc comme ça avec des grimaces. Le scénariste jette aussi un trip particulier sur ces fameux boucliers holographiques qui étaient livrés avec les jouets, mais surtout il s'implique de manière surprenante dans le destin d'un personnage attachant de la série pour lui donner pus épaississeur et réparer même une sorte d'injustice qui lui avait été faite. C'est trognon... Parfois quelques flottements subsistent dans des blagues qui passent peut-être mal le filtre de la traduction comme dans la scène où Deadpool tente d’énerver Hulk pour le rendre plus puissant. Je n'ai rien compris du début à la fin de cette scène...Bizarre! En tout cas je me suis bien marré et j'ai été ému, bravo Mr Bunn, beau boulot!



2-MODOK ASSASSIN

M.O.D.O.K. C'est ce truc à cheval entre un Tsum tsum et un bébé thalidomide, un concept qui ne naître qu'en comic book. A proprement parler complètement ridicule mais conçu comme très dangereux, cette créature est donc une sorte d'assassin parfait. C'est donc à Killsville qu'il sévit dans cette cité sans foi ni loi entre western et cyberpunk. Chris Yost a la bonne idée au départ de nous donner une idée assez précise de la géographie du Battleworld, ce qui manque parfois à certaines séries qui pourraient très bien être des «what if...» déconnectés de l'Event. Cette méthode possède le mérite de bien planter le décor. M.O.D.O.K va au cours de ses excursions meurtrières, tomber nez à nez avec une Thor nommée Angela, ce qui va surchauffer ses circuits. Dès lors, ce personnage risible devra surmonter ses instincts meurtriers et autres pour cohabiter avec la belle, un chouïa perdue sans son marteau. Cette série a la vertu de rester très modeste, parvenant sans forcer à faire un vrai boulot de funambule entre moquerie envers cet être attiré par l'inaccessible et voué à se prendre le râteau de sa vie et une empathie pour le grotesque qui lutte et se transfigure presque par...par quoi déjà. Est-il ne serait-ce programmé pour pouvoir le concevoir? L'humour a le bon goût ne pas en faire trop, comme le graphisme lui très réaliste ne vient pas en rajouter une louche sur le coté absurde de l'histoire. Caméra à l'épaule nous assistons à l'improbable que seul un bon petit comics peut nous donner de temps en temps.






3-MRS DEADPOOL AND THE HOWLING COMMANDO

Cette série là doit être rattachée vraiment à la série régulière de Deadpool et il est un petit peu ardu d'y pénétrer dans les premières pages. Néanmoins les prérequis sont très vite et intelligemment balayés. Shiklah est la veuve de Deadpool et doit se marier pour survivre avec Dracula. Évidemment la belle ne l'entend pas de cette oreille et fomente déjà un sale coup flanqué du casting complet d'Hôtel Transylvania qui bosse désormais sous le faux nom des Howling commando. C'est un gigantesque délire vecteur de bonne humeur dans lequel les blagues s’enchaînent pour notre plus grand bonheur. Bon, parfois c'est un peu naze et le dessin fait parfois un peu grossier mais c'est quand même de la bonne came à laquelle il manque juste la blague qui tue pour rester durablement dans les mémoires (encore qu'avec le coup du Styx, on est dans le ton...) . Franchement fendard!



4-SECRET WARS:SECRET LOVE

Petit one-shot anthologique avec quatre segments.
Le premier reprend la période Ann Nocenti avec aux dessins un gars nommé Michel Fiffe. Joli hommage qui nous donne qu'une envie, celle de relire les épisodes. En tout cas j'aime le dessin et c'est sympa à lire.
Le deuxième est le plus fun. Il s'attarde un moment sur la relation entre les deux jeunes pousses Marvel Miss Marvel et Le nouveau Ghost Rider et sa carte grise fantôme. Ça ne mange pas de pain mais c'est mignon.
Pas comme l’insipide et bateau passage sur Iron Fist qui combattent la routine de couple à coup sde poings.
Le dernier a sûrement été écrit et dessiné sous LSD et je me demande encore si je l'ai lu ou rêvé...
finalement comme tout le temps dans ce genre d'objet, y'a à boire et à manger... mais ça laisse sur sa faim...(j'ai honte de ce jeu de mot...)



5- HOWARD THE HUMAN

Si j'ai bien compris, l'astuce de ce nouvel opus, c'est de faire de Howard le privé le seul humain dans un onde de bêtes... sauf que c'est pas utilisé du tout dans le scénario. Nous sommes donc plongé dans un bar malfamé, pour écouter cet enfoiré d'Howard nous raconter son dernier contrat dans une ambiance très «Roger Rabitt». Bof! Pas impérissable comme truc, pas nul non plus. Cela vaut surtout le coup pour a présence de Jim Mahfood trop rare à Marvel mais quand on voit ce qu'on lui donne à chaque fois, il n'est pas là d'augmenter son offre...



6- GIANT SIZE LITTLE MARVEL VS AVX

Scottie Young est un artiste très doué lorsqu'il travaille sur ses couvertures. Il sait «raconter une histoire en une seule image, il possède un très bon sens de la posture et un humour qui fonctionne sur l'immédiat. Ce qui lui vaut j'imagine d’ailleurs sa popularité jamais démentie sur ses «variant babies». Je n'ai jamais lu ses adaptations du monde de «OZ», mais alors là, excusez-moi. C'est nul à chier. La plupart des gags et ils ne sont pas si nombreux tombent complètement à plat et il manque à peu près tout ce qui pourrait rendre le truc savoureux. A commencer par une connaissance des personnages. Les vannes tournent essentiellement sur des trucs très très faciles comme la cécité de Daredevil, la rivalité entre les mutants et les Avengers, Bruce Banner qui doit aller au toilettes... c'est manifestent destiné à un public très très jeune et encore ce public lit «Mortelle Adèle» avec des blagues beaucoup plus acides que ça. J'ai lu un pastiche de Dracula dans un Picsou et là encore, on avait matière à beaucoup plus de «délire». Les pages semblent vides alors que d'ordinaire, ce genre de parodie joue aussi énormément sur les détails, les trucs absurdes. Là on a rien à se mettre sous la dent et c'est juste incroyable de nullité. N'importe qui envoie ce script à Marvel sans s'appeler Scottie Young se fait jarter sur les grandes largeurs. On doit avoir UNE bonne blague par chapitre et j'avoue UNE vraiment bien sentie, dont le sens caché fait tout le sel de ce plat bien fade. Le reste c'est de l'humour de récré...


donc en gros on a quand même trois bonnes séries bien sympatiques qui font passer la pilule de cette horreur que peut être ce machin sur les Marvel babies...
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