Je crois que je n'avais lu de la trilogie new-yorkaise de Paul Auster que La cité de verre quand j'étais adolescent. Un premier opus que j'ai accompagné depuis par son adaptation par David Mazzucchelli (of course) et Paul Karasik.
Donc je me suis mis à cette trilogie, dans l'ordre, dégustant les 3 romans la composant. A ma grande surprise c'est le dernier livre, La Chambre dérobée que j'ai le plus apprécié. Les jeux de miroirs et autre mise en abîmes sous différents niveau de lecture restent impressionnant et passionnant. C'est pour l'instant l'oeuvre la plus "expérimental" de Paul Auster qui m'est été donné de lire, habitué jusqu'à présent à ses romans aux intrigues à tiroirs.
Fascinant dans le qui est qui, sur la recherche de l'identité en tant qu'homme, écrivain, époux ....on est vite séduit par les fausses pistes où le lecteur ne peut que se prendre au jeu car il est invité à participer (et si il refuse le charme est rompu). Narration "déconstruites" pour une proposition osée sortant des standards et qui à le mérite de proposer 3 variations différentes d'un sujet presque identique (Revenants est déstabilisant car les protagonistes n'ont pas de nom ni de prénom mais sont identifiés par des couleurs ; digression : Tarantino s'en est il inspiré ?). Seul bémol, je ne connais pas assez New York pour comprendre les subtilités de cette ville tentaculaire décrite comme un labyrinthe à vous en faire perdre son identité.
Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 08/03/2017 à 00h12.
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