oï fred, je parlaus évidemment de l'oubapo quand j'étais si critique. en terme de résultat il n'y a pas photo entre l'oubapo et l'oulipo (le duo image/mot devrait pourtant permettre une multiplication des approche de jeu et d'experimentation).
Ce qui estr sur pour big Numbers, c'est que c'est le truc où la structure globale est la plus pensée à l'avance. aussi dingue que ça nous paraisse, la structure globale de watchmen et de from hell, aussi carrée qu'elle nous semble, s'est imposée au fur et à mesure, est écrit numéro après numéro, de façon improvisé. ce n'est pas le cas dans big numbers (il y a cette fameuse grille avec les 20 personnages principaux de BN et les 12 numéros, montrant l'evolution des personnage de numéro en numéro sur la base de formules mathematiques influençant chacune les autres) où il prenait une avance d'écriture.
Je veux bien imaginer à la rigueur que big numbers aurait échoué en devenant un truc boursouflé de pretention et illisible, mais pas sur le but du truc, qui était donc un extreme technique et formel.
(par exemple, oui, l'apparition de la couleur, on n'en a qu'un exemple, parait complétement gratuit et random, on sait bien qu'à la fin tout aurait pri un sens.)
j'ai justement une forte envie de relire CAGES mais je me rappelle justement que la fin m'avait moins convaincu.
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