Discussion: The Sandman: Overture
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Vieux 07/01/2016, 20h25
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Oloreen Oloreen est déconnecté
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Oloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardin
Sandman Overture: The Deluxe Edition

Les rêves sont une choses étrange.
Parfois, le plus souvent en fait, vous ne vous en rappelez pas. Ils surgissent et disparaissent dans les profondeurs de la nuit, ne laissant rien de leur passage dans l'esprit éveillé. Pourtant, vous les avez rêvés.
Certains vous font mal. Ils vous extirpent du sommeil et vous hurlez, en sueur, avant de vous rendre compte que vous êtes en sécurité chez vous, dans votre lit. Et vous souriez de vous être ainsi effrayés.
Et puis… Et puis il y a une autre sorte de rêves. Des rêves dont vous vous souvenez une fois dans le monde de l'éveil. Des rêves auxquels vous repensez, qui vous marquent, qui ne vous quitteront plus jamais. Et qui vous changent.

Les histoires, et les comics qui ne sont rien d'autres qu'une façon de raconter des histoires, sont un peu comme les rêves. Les psychanalystes ne seront pas tout à fait d'accord, et vous diront que les rêves sont bien d'autres choses. Oui, mais ils sont cela aussi. C'est un de leurs aspects, une de leurs facettes. Et pour Neil Gaiman, c'est cet aspect des rêves qui compte plus que tout autre.

Gaiman a passé pratiquement dix ans de sa vie à écrire sur le Seigneur des Rêves, sur le Prince des Histoires. Il a écrit une fresque unique, mêlant Histoire et mythes, réalité et onirisme, humanité et divinités. Cette oeuvre a résonné en moi de manière très particulière, plus qu'aucune autre, tout média confondu, pour des raisons qui n'appartiennent pas à cette chronique. Alors, quand Gaiman décida, près de vingt ans après la fin de sa série, d'écrire un début, un avant-propos, à son histoire, l'attente et l'excitation le disputaient à la crainte. La crainte que le rêve, si fort, qui ne m'avait jamais quitté depuis tout ce temps, ne puisse revenir, ne puisse se faire aussi marquant que la dernière fois. Les épisodes furent lents à venir à nous, et je compris que je ne pourrais véritablement les comprendre et les apprécier qu'une fois qu'ils formeraient un tout. C'est chose faite aujourd'hui avec cette édition Deluxe qui se tient à côté de moi. Alors, que s'est-il passé durant ce nouveau voyage? Où nous a-t-il amené? Et surtout, après tout ce temps, nous a-t-il apporté autant que la première fois?
Détendez-vous, laissez-vous porter par votre esprit qui s'échappe dans l'Onirique, laissez vos yeux se fermer, et vous verrez Morphée une toute dernière fois. Une toute première fois.
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