Le véritable début des hostilités R
ebirth arrive dans ce 2ème chapitre et, si l'intrigue n'évolue guère en rapport avec le mystère du badge, ça envoie du bois pour le DC Universe.
D'ailleurs, ce badge est surtout un prétexte, pas une finalité pour continuer à remettre d'équerre ce qui a été escamoté avec
Flashpoint, c'est vraiment remettre le génie dans sa bouteille car les auteurs continuent d'exhaler l'Histoire de DC.
Ce n'est pas un reboot, cela ne l'a jamais été. Bon, aujourd'hui, c'est plus facile à dire aujourd'hui avec l'entreprise de réhabilitation (déconstruction/reconstruction?
) entreprise de Geoff Johns qui a dû avaler des couleuvres il y 5 ans et qui, en résistance passive, parvient à ses fins (sincèrement ça transpire son écriture quand il est juste nommé en superviseur).
Ce numéro à marquer d'un pièce blanche pour plusieurs raisons (salle des trophées, dernière page, continuité restaurée via quelques cases dont 1 histoire qui a divisé et divise sûrement toujours) commence comme le précédent avec un rappel de ce qui a été escamoté (donc une série à annoncer à tous les coups) puis direction l'enquête où Barry (c'est sa série) fait preuve d'un bel esprit de déduction.
C'est agréable de le voir délesté de sa clique habituelle de Central City et de vraiment se focaliser sur lui, surtout qu'il peut solder les comptes du passé (juste temporairement pour moi car le vilain revient dans quelques numéros sûrement via la magie du voyage dans le temps et ses paradoxes).
Si Howard Porter n'a pas le niveau de Jason Fabok, j'ai toujours un regard bienveillant envers l'artiste qui m'a fait aimer DC avec
JLA (ok Grant Morrison y est pour beaucoup, 'foiré t'as eu ma ruine
) : ça rappelle son passage sur Flash période
Wally, il y a... gasp... déjà 10 ans avec
Rogues War.
Vite la suite!!