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[SIZE=3][COLOR=#000000][FONT=Calibri][B]MARVEL HACHETTE COLLECTION VOLUME 11 : LES GARDIENS DE LA GALAXIE[/B][/FONT][/COLOR][/SIZE]
[SIZE=3][COLOR=#000000][FONT=Calibri]Difficile de parler aujourd’hui de ce livre pour une série qui est devenue le synonyme du produit putassier par excellence à la solde d’un Hollywood tout puissant et totalitaire, mis dans les mains du meilleur gladiateur Marvel, chouchouté par ses maitres du moment qu’il chie là où on lui dit de faire, produisant au kilomètre de la soupe tiède et bavarde à 100 00 lieues de ce qu’il a pu écrire du temps où il était encore un auteur et non un logiciel de blagues automatiques. [/FONT][/COLOR][/SIZE]
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[SIZE=3][COLOR=#000000][FONT=Calibri]Non cette série incarne plutôt ce curieux ping-pong comics-cinéma-comics, car la « recette du succès » est bel et bien née dans ces pages. Nous avons donc une équipe haute en couleurs menée par un [B]Star-lord[/B] qui loin d’être un loser de l’espace, est plus proche d’un Lee Marvin dans Dirty Dozen, rusé, retors et manipulateur à souhait. Il a de l’expérience et du bagout à revendre pour diriger une bande de tarés. [B]Drax[/B] qui parle peu mais agit de manière définitive dans crier gare. [B]Gamora[/B] surpuissante et aussi brutale que loyale. Ce fameux duo [B]Rocket[/B] et [B]Groot[/B] qui fonctionne du feu de Dieu. Ajoutons à cela une [B]Mantis[/B] dont les dons empathiques et télépathiques servent un peu à tout,[B] Phylla-Vell[/B] dernière descendante du clan Kree Mar-vell, combattante très efficace. [B]Adam Warlock[/B] sorte de messie récalcitrant faisant le lien avec l’incroyable univers créé par Starlin et [B]Cosmo[/B] chien russo-soviétique télépathe et parlant comme agent de liaison. [/FONT][/COLOR][/SIZE]
[SIZE=3][COLOR=#000000][FONT=Calibri]Passé ce casting un peu perché, c’est bel et bien une série qui s’inscrit dans une continuité-hommage au boulot de Jim Starlin, véritable maitre d’œuvre du cosmique Marvel. La première intrigue d’ailleurs fait un pont thématique cher à ce dernier. Les Gardiens s’opposent à une secte religieuse fanatique (pléonasme) à travers la galaxie, tout ça pour dire que la religion c’est caca. Grâce à un procédé narratif très dense à base de rapports enregistrés un peu comme dans le parloir de Secret Story, on a en même temps, une présentation des personnages, des blagues, et les bases de la série à venir qui en plus, enchâsse ces séquences avec des flash-backs et une scène d’action délirante dans une cathédrale fusée que ne renierait pas Leiji Matsumoto. Bref ça fait feu de tout bois et c’est ça qui est purement jouissif.[/FONT][/COLOR][/SIZE]
[SIZE=3][COLOR=#000000][FONT=Calibri]La seconde histoire vient donner une respiration bienvenue, tout en lançant des pistes sur ce que sont devenus les anciens Gardiens de la galaxie et joue un peu avec le crossover du moment Secret Invasion. Des Skrulls sont à bord du « Nowhere » (une tête de Céleste flottant dans le vide qui sert de base aux héros, oui, c’est fumé !). Mais la question est : sont-ils des terroristes ou des réfugiés ? Car en plus de tout, le bouquin n’est pas que du divertissement pop-corn mais se paie le luxe de poser quelques petites questions sur la perception que l’on peut avoir sur des problèmes humains qu’on a tendance à vouloir trop simplifier parfois…[/FONT][/COLOR][/SIZE]
[SIZE=3][COLOR=#000000][FONT=Calibri]Pour conclure, Les gardiens de la Galaxie était un putain de bon comics par Dan Abnett, Andy Lanning et un Paul Pelletier héritier ici d’Alan Davis. Le film est venu adouber cette qualité pour finalement l’étouffer sous des tonnes de merchandising… [/FONT][/COLOR][/SIZE]
[SIZE=3][COLOR=#000000][FONT=Calibri]Revenons ici à l’essentiel, de la lecture, du dessin, de la BD ![/FONT][/COLOR][/SIZE]
:luv:
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