SECRET WARS #4 (Jonathan HICKMAN / Esad RIBIC)
Alors c'est qui le patron : c'est Dieu. Et il ne faut pas le fâcher à God Doom car sinon tu disparais de son monde.
contrairement au précédent numéro trop verbeux ici cela s’excite car au centre de l'arène il y a la Cabale, les Héros rescapés, les Thors et Doom et son imminence.
Il y a clairement du bon et du moyen :
dans le positif :
- Une vrai intrigue, de vrais conflits, des personnages qui mouillent la chemise (pas la cape) ou plutôt l'armure et du rythme
- l'explication sur la création de ce monde (c'est bref et sera surement plus développé dans le #5)
- une superbe répartie de Cyclops/Phoenix qui renvoie à AvX
- de l'action (même si voir plus bas)
- une (première) confrontation Reed/Victor à la hauteur, la réaction de Susan devant l'apparition de Reed étant savoureuse.
- Un excellent final
Dans ce qui me chagrine :
- Hickman noie trop son son sujet devant des dialogues envahissants (même si très compréhensibles)
- Il y avait de quoi faire un numéro bien orienté baston et au final on reste un peu sur notre faim (Phoenix vs Doom, la cabale vs les Thors)
- Hickman a du mal à faire vivre l'ensemble de son casting. Il y a clairement des personnages qui ne servent pas et que l'on entrevoie à peine.
- Uen impression d'être à l'étroit, l'event de se déplace pas assez dans les battleworlds
- Esad Ribic rate parfois quelques visages, ou du moins c'est trop figé.
Mine de rien on est a mi chemin et bien malin celui qui saisi où la suite va nous amener. Même si la seconde phase devrait être à mon avis, après surement un épisode à la Hickman surement très explicatif (avec plein de Beyonderss), le temps de la rébellion.