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Vieux 02/06/2005, 23h46
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Niglo change la caisse du Fauve


UN RECIT COMPLET MARVEL N°6
LE FAUCON
Lug, mai 1985.



LE FAUCON : Gagnants et perdants (22 pages)
(Winners and losers !, in The Falcon #1, novembre 1983)

Scénario : Jim Owsley.
dessin : Paul Smith.
Encrage : Vince Colletta.
Couverture : Paul Smith.

Résumé :

Après une soirée trop arrosée, Miguel Martinez et deux de ses camarades tentent de violer Lucia. Le Faucon les en empêche. Plus tard, au tribunal, sous son identité civile, il plaide la clémence en faveur de Miguel. Le juge s’y oppose, mais à la demande du Faucon le père de Lucia décide de retirer sa plainte. Les choses ne s’arrangent pourtant pas pour Miguel, qui perd son travail et sa fiancée.

Sam Wilson se rend sur un chantier où des immeubles sociaux sont en cours de construction. Il rencontre le propriétaire de la société, Kane, qui lui demande de l’aider à améliorer sa réputation. Mais Wilson le rembarre, estimant que ses immeubles souffrent de défauts de fabrication. Plus tard dans la journée, un homme en armure se faisant appeler Némésis sème la panique sur le chantier. Le Faucon, avec l’aide du sergent Tork, l’empêche de détruire l’immeuble mais ne parvient pas à l’arrêter. Némésis recommence dès le lendemain. Le Faucon se trouve une nouvelle fois sur sa route, mais cette fois Némésis a pris un otage, Miguel, qu’il a enchaîné à l’immeuble, une ceinture d’explosifs à la taille. Le Faucon sauve Miguel, et poursuit Némésis qui s’est enfuit dans le métro. Il l’arrête sans grand mal et lui retire son casque : c’est Kane, qui voulait détruire ses immeubles pour toucher la prime d’assurance.


Commentaire :

Dans ce premier épisode, Jim Owsley (alias Christopher Priest) donne le ton de cette mini-série : le super-héros l’intéresse ici beaucoup moins que le contexte social dans lequel il évolue : adolescents sans espoir d’avenir, familles vivant dans des conditions déplorables, riches entrepreneurs tirant profit de la situation. Tout cela finit par un happy-end (Miguel retrouve son travail) mais en même temps le Faucon et son partenaire Tork sont obligés de constater que l’arrestation de Kane et l’arrêt de ses projets complique encore davantage la situation pour les habitants du quartier.

Aux dessins, c’est avec plaisir que l’on trouve Paul Smith, même si un autre encreur que Vince Colletta aurait sans doute été préférable.


A noter :

Prévu à l’origine pour être publié dans Marvel Fanfare, ce récit devint finalement le premier de cette mini-série (source : GCD)

Première apparition du Sergent Tork.


Casting :

Le Faucon, Aile Rouge (Redwing).

Sergent Tork, Miguel Martinez, Lucia Calderon

Némésis/Kane.




LE FAUCON : Légion (22 pages)
(Legion !, in The Falcon #2, décembre 1983)

Scénario : Jim Owsley.
dessin : Mark Bright.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Paul Smith.

Résumé :

Le Faucon a rendez-vous avec les chefs de la Légion, un gang de rue. Sur ses conseils, ils ont accepté de protéger les habitants du quartier plutôt que de les menacer. Ils prévoient le lendemain de faire une manifestation dans les rues et demandent au Faucon de tout arranger avec la police pour éviter les affrontements. Le Faucon accepte, mais en sortant de ce meeting, il est attaqué et capturé par une Sentinelle, endommagée autrefois lors d’un combat contre les X-Men et qui se trouvait depuis dans une décharge. Le Faucon se réveille dans l’ancienne base des Sentinelles. Il parvient à s’échapper mais la Sentinelle le prend aussitôt en chasse. Le Faucon la conduit dans une zone militaire où des tirs d’entraînement ont lieu. La Sentinelle est endommagée par plusieurs obus, mais tient toujours debout. Elle parvient à attraper le Faucon et menace de l’écraser. Mais grâce au lien l’unissant à Aile Rouge, le Faucon parvient à mettre la Sentinelle hors-service en envoyant le rapace à l’intérieur du robot où il arrache tous les câbles.

Pendant ce temps, la manifestation de la Légion tourne à l’émeute, les policiers n’ayant pas été prévenus de sa tenue par le Faucon, lorsqu’un des membres du gang est accidentellement abattu par un agent. Quand le Faucon arrive enfin sur place, les combats sont féroces, et il a toutes les peines du peine à faire cesser l’émeute. Il y parvient enfin, mais les membres de la Légion rejettent désormais tous les accords qu’ils avaient passé ensemble.


Commentaire :

Ici encore, Jim Owsley s’intéresse avant tout à Harlem, et à la fracture existant entre ses habitants et les autorités. La Sentinelle est un bon choix pour mettre en lumière le côté dérisoire dans un tel contexte de l’aspect purement super-héroïque de la carrière du Faucon.

On regrettera seulement que Paul Smith ait cédé sa place à Mark Bright, même si ce dernier ne démérite pas. Ses planches sont précises et efficaces, mais son trait n’a pas l’élégance de son prédécesseur.


A noter :

La Sentinelle A-7 avait été détruite par Cyclope dans Uncanny X-Men #98 (avril 1976, trad. in Spécial Strange n°9, août 1977).


Casting :

Le Faucon, Aile Rouge (Redwing).

Sergent Tork, Rachel.

Xéon, la Légion.

Sentinelle A-7.




LE FAUCON : Loyauté (22 pages)
(Faith, in The Falcon #3, janvier 1984)

Scénario : Jim Owsley.
dessin : Mark Bright.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Alan Kupperberg.

Résumé :

Le Faucon sauve les occupants d’un immeuble en flammes, y compris M. Brown, le vieux gérant de l’épicerie qui refusait de quitter son magasin. De retour chez lui, il trouve le sergent Tork et deux membres de la Légion qu’il a ligoté et bâillonné. Il a surpris ces derniers à fouiller l’appartement. Au commissariat de la 131ème Rue où Tork les conduit, l’agitation est à son comble, le président des Etats-Unis devant visiter le quartier le lendemain. Le Faucon va à l’hôpital rendre visite à M. Brown, et découvre ce dernier sur le rebord de sa fenêtre, prêt à se suicider. Il réussit à le convaincre de ne pas le faire en lui racontant son passé de truand.

Le lendemain, la visite du président Ronald Reagan tourne mal : la Légion lui a tendu un piège et réussit à le kidnapper. Arrivé sur les lieux, le Faucon s’apprête à partir à leur poursuite, mais il est attaqué par Electro, qui est persuadé qu’il le suit depuis plusieurs jours. Le Faucon prend le large et se rend dans l’usine désaffectée servant de Q.G. à la Légion, mais Electro le suit et l’une de ses décharges électriques met le Faucon K.O. De son côté, en interrogeant les membres de la Légion qu’il a arrêté, Tork est convaincu qu’ils ont tendu un piège au Faucon. Alors qu’il s’apprête à partir à sa recherche, il reçoit un renfort de poids : Captain America.


Commentaire :

Dans la lignée des épisodes précédents, Owsley continue de décrire la vie de Harlem et, conséquences du dernier épisode, la situation prend ici une tournure particulièrement dramatique. A côté de ça, le scénariste fait du personnage d’Electro un paranoïaque doublé d’un idiot, et l’utilise de la même manière que la Sentinelle précédemment. Une réussite.


A noter :

La précédente apparition d’Electro a eu lieu dans Avengers #237 (novembre 1983, trad. in Ombrax-Saga n°253, février 1987).


Casting :

Le Faucon, Aile Rouge (Redwing).

Sergent Tork, Captain America.

Electro, la Légion.




LE FAUCON : Résurrection (23 pages)
(Resurrection !, in The Falcon #4, février 1984)

Scénario : Jim Owsley.
dessin : Mark Bright.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Mark Bright & Joe Rubinstein.

Résumé :

Le Faucon hors-combat, Electro pénètre dans le Q.G. de la Légion et contraint ses membres à lui révéler où se trouve le président. Au même moment, le sergent Tork et Captain America pénètrent dans le parking où les attendent plusieurs membres de la Légion. Ils évitent leur tir et Captain America les met K.O. en un lancer de bouclier. Ils découvrent dans un bureau le président, que Xeon menace d’un revolver. Ils sont bientôt rejoints par Electro, qui prend Cap par surprise, puis par le Faucon et Aile Rouge. Le Faucon prend Electro en chasse et réussit à se débarrasser de lui en l’arrosant avec une lance à incendie. Reste à sauver le président. Le Faucon réussit à convaincre Xeon que plutôt que de menacer le président, il devrait plutôt profiter de sa présence pour lui faire part des divers problèmes qui minent le quartier. Lorsque la police arrive sur les lieux, Ronald Reagan demande à ne pas être interrompu et poursuit son entretien avec Xeon et ses amis. Tout rentre dans l’ordre et le président envisage de donner à sa politique un tour plus social.


Commentaire :

La conclusion de cette mini-série peut faire sourire par son optimisme peu réaliste, il n’empêche que Jim Owsley a signé un récit intelligent, se débarrassant de la plupart des clichés inhérents au genre super-héroïque. En outre, dans ce dernier épisode, le duo Tork/Captain America fonctionne extrêmement bien (l’arrogance du premier opposée à l’efficacité du second) et la façon dont le scénariste traite Electro est assez amusante.


Casting :

Le Faucon, Aile Rouge (Red Wing).

Sergent Tork, Captain America, Xeon, Ronald Reagan, Rachel, la Légion.

Electro.