DC
Harley Quinn 0
Dans ce numéro introductif à la série à venir, Harley a envie que quelqu’un dessine ses aventures dans un comic et discute avec sa scénariste, Amanda Conner, à ce sujet.
Celle-ci l’intègre dans plusieurs pages pour lui présenter les styles de 17 artistes et l’aider à choisir celui qu’elle préfère…
Le ton de ce très sympathique numéro est très Deadpoolien mais on nous promet à la dernière page du numéro que ce sera le seul à briser le 4ème mur.
Beaucoup d’autodérision sympa sur le personnel de DC comics, comme une page du Hush de Jim Lee juste retouchée (il a redessiné Harley avec son costume des New 52 dans cette page), ce que relève le dialogue, ou encore le mariage des deux coscénaristes (Amanda Conner et Jimmy Palmiotti, qui se sont en effet mariés dans la vraie vie devant une bonne partie de leurs collègues de DC) dans lequel Harley s’incruste. J’ai beaucoup aimé le dialogue dans lequel Conner dit à son mari de ne pas trop abîmer Harley car elle va payer une bonne partie de leurs factures, les chiffres de ventes de All star western et Batwing (qu’ils écrivent aussi) n’y participant pas des masses…
A noter qu'une des pages est réalisée par un nouveau venu qui a gagné un concours visant à mettre en scène des images rêvées par Harley. A la base cette page devait contenir une scène de suicide dans laquelle Harley se baignait nue dans une baignoire et tenait une corde retenant un filet rempli d'ustensiles ménagers.
Des fans et des assos ricaines ont gueulé ("sujet grave", "image banalisant le suicide", toussa...) et la scène a été censurée, n'apparaissant pas au final.
Scénario : 15/20 Simple et bien exécuté mais clairement une situation prétexte à cette assemblée d’artistes. Pas grave, ça suffit.
Dialogues : 17/20 Souvent drôles, très vivants. Pour l’instant, le ton de ce comic est parfait.
Dessins, encrage, couleur : 17/20 Bruce Timm (le créateur d’Harley, seul à la représenter avec son costume d’arlequin), Jim Lee, Sam Kieth…Il y’a du beau linge, c’est sûr. Presque une page par artiste !
Note finale : 16/20 Un numéro amusant et bien fichu.
Longue vie à cette nouvelle série !
MARVEL
Young avengers 12
L’assaut final contre Mother, le parasite inter dimensionnel qui manipule tous les adultes, est lancé !
Une équipe de vengeurs inédite est constituée et va avoir fort affaire pour contrer l’ennemi juré des young avengers et les plans de la belle Leah.
La série finira au numéro 17, l’équipe artistique estimant avoir été au bout de ce qu’ils avaient à raconter.
Grosse perte de ce qui est sûrement ma série marvel favorite du moment.
Ceci dit, un titre Loki en solo, Loki, agent of Asgard, est dans les tuyaux. Je pense lui donner sa chance, même si ce n’est pas du scénariste qui m’a fait aimer le personnage, Gillen..
Scénario : 16/20 Un numéro intéressant par sa tension mais le scénario progresse moins que dans d’autres numéros.
Dialogues : 17/20 Toujours aussi fort, notamment ceux initiés par la subtile Leah.
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Pas de décors dans ce numéro. Ça tombe bien, la dimension de Mother est plutôt vide. Mais ça manque, quand même.
Note finale : 17/20 Encore 5 numéros de bonheur.
Secret avengers 11
Dernière partie du tie in au crossover Infinity. Nous suivons les états d’âme d’un agent administratif du SHIELD qui s’est découvert être une inhumaine avec des pouvoirs suite aux conséquences du crossover Infinity.
Elle est ici confrontée à la realpolitik de maria Hill et Nick Fury jr, forcés par les circonstances d’abattre un nouvel inhumain qui pète un câble en pleine invasion par les troupes de Thanos…
C’est un numéro intéressant et bien construit autour d’un nouveau personnage qui refuse d’être manipulé. Cette incursion dans Infinity du titre aura été fort sympathique.
Scénario : 15/20 Résolution du tie in avec des choix moraux intéressants
Dialogues : 16/20 Réalistes et bien fichus. On est bien dans le feu de l’action
Dessins, encrage, couleur : 16/20 De très belle facture
Note finale : 15/20 Un numéro intéressant bien que dispensable
Hulk 15
Fin de la confrontation à travers le temps de Hulk, Banner et les chronarchistes. Deux twists finals rendent ce numéro un peu au dessus de la moyenne du titre mais cet arc aura ét au final décevant alors qu’il semblait prometteur.
Le titre Hulk se maintient à un niveau lisible mais très dispensable, malgré la qualité légèrement au dessus de la moyenne de l’arc « Agent of time » par rapport aux autres arcs du titre.
Waid continue à décevoir sur Hulk, mais peut-être en attendais-je trop.
Je vais tout de même continuer le run pour l’instant, vu qu’il se laisse lire.
Scénario : 15/20 Fin de l’arc Agent of time avec pas mal de surprises bien dosées. Mine de rien, ça fait plaisir.
Dialogues : 15/20 Banner est toujours aussi intelligent et insupportable. Le cocktail prend bien.
Dessins, encrage, couleur : 14/20 pas mal. Rien qui attire l’œil mais bon.
Note finale : 15/20 Un numéro au dessus du reste de la série, mais inférieur au début d’agent of time.
IMAGE
The walking dead TPB 19
Je suis ce titre depuis des années et je commence à me lasser. Ce serait bien que Kirkman boucle son histoire un jour tant chaque nouvel arc, malgré sa qualité d’écriture et de dessin, manque d’un véritable apport à l’édifice.
Ici, nous suivons encore la difficile relation entre le héros, Rick, de plus en plus sanguin, et l’insupportable potentat psychopathe local, Negal, qui régente la vie de la communauté que les protagonistes ont rejoint.
Une alliance entre divers chefs de communautés se crée afin de renverser Negal mais celui-ci a de la bouteille et plus d’un tour dans son sac.
Les nouveaux personnages, comme Ezekiel, sont bien brossés et intéressants et l’ambiance de ce volume, pesante, est bien rendue. Tout se précipite dans la deuxième partie, pour le plus grand plaisir du lecteur qui lisait un peu ça d’un œil jusque là.
Franchement, j’aimerais bien que Negal soit le dernier adversaire rencontré et que les auteurs bouclent la série. Il faut s’avoir s’arrêter. Là, je trouve qu’on tourne en rond depuis les derniers TPB. Limite, j’aurais bien aimé voir le mot « fin » après que la troupe de Rick ait rejoint le complexe qu’ils occupent actuellement.
Les fins ouvertes, ça a parfois du bon.
Scénario : 15/20 C’est bien écrit et plutôt intéressant.
Dialogues : 16/20 Sûrement l’atout majeur de la série. Très réalistes et immersifs
Dessins, encrage, couleur : 16/20 Toujours un bon boulot de Charlie Adlard, même si je ne me suis jamais remis du départ de Tony Moore après le TPB 1 (ouais, toujours triste de son départ. Je le préférais à Adlard sur le titre ;_; )
Note finale : 16/20 J’ai envie de baffer Negal tant il m’insupporte mais à part ça le titre poursuit sa route, pépère.
Presque de manière routinière et c’est dommage.
