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Vieux 08/06/2016, 17h24
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
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Posté par Jorus C'Baoth
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La Vault est papa (ou maman car elle est féminin mais du coup ça cadre pas avec.. oh et puis merde) mais entre deux réveils en sursauts, elle a le temps de puiser dans ces archives (la tricheuse!)

Saucer Country #1 - 6 parus dans le volume Run par Paul Cornell & Ryan Kelly, Jimmy Braxton, Goran Sudzuka




Plot : Arcadia Alvarado est la gouverneur du Nouveau Mexique et brigue la présidence des USA en partant sur son statut de petite fille d'immigrés clandestins. Mais elle réalise qu'elle et son ex-mari se sont fait enlevés par des aliens, du genre Roswell, pour des expérimentations.

Du Roswell matiné de politique, voilà ce que semble nous promettre Paul Cornell dans Saucer Country. Campagne présidentielle, enlèvement par des aliens, un mix il est vrai assez alléchant car justement plutôt inhabituel. Hélas, la promesse n'est pas vraiment tenue au cours de ce premier volume. L'histoire s'oriente vite vers les enlèvements, laissant l'aspect politique en retrait. Certes, nous faisons la connaissance de la dynamique et charismatique Arcadia Alvarado, gouverneur du Nouveau Mexique, qui brigue la présidentielle des USA, certes cette campagne est toujours en fond, mais le comics se focalise avant tout sur l'expérience vécue par les abductés, leurs cauchemars, une paire de scéance d'hypnose, leur retour à la réalité aprés cette «*absence*» et l'incompréhension de leurs proches.. au final du vu et du déjà vu il faut avouer. C'est du mega super classique, jusqu'à l'apparence des aliens, du bon Roswell bien gris (ou de l'Asgardien version Stargate si vous préférez).
Le lecteur se trouve donc bien embeté car à coté de cet ultra classicisme, il y a une paire de choses à sauver. Premièrement, le fameux aspect politique. Plutôt décevant si vous vous attendiez à quelque chose de bien approfondi, des débats, des coups bas, de la magouille, des alliances/trahisons.. hélas, quasiment rien de tout cela ici. Comme dit précédemment, cet aspect là qui pourtant aurait permis de tirer le récit de son classicisme, est juste un cadre, là où il aurait pu être bien plus. Deuxièmement, Cornell semble néanmoins jouer sur ce fameux classicisme, bien trop mise en avant pour être «*simplement cela*». Ainsi, le dernier épisode ouvre notre perception sur des thématique intéressantes, avançant que la culture UFO entretient le mythe est inversement, en gros, qu'à force de penser que des petits êtres gris nous enlèvent pour nous insérer des sondes annales (rhaaaa South Park S01E01!!), et bien c'est ce que notre cerveau «*voit et enregistre*» lorsque cela arrive. Un dernier numéro donc très très enigmatique, présentant des personnages «*historiques*», des faits passés, autant d'éléments qui viennent enrichir 5 numéros vraiment plats.
Donc*? Coup de génie de Cornell qui a pris un risque énorme de partir sur du hyper déjà vu pour mieux nous scotcher ensuite*? Ou un simple camouflet, une baudruche qui va se dégonfler avec une histoire manquant cruellement d'ambition*? Pas d'autre solution que se faire le TPB 2. Hélas, la série se faisant annuler avec celui-ci, difficile de penser qu'en 8 petits numéros supplémentaires, Cornell fasse pleinement exploser le potentiel de la série. Il y a bien quelques sub-plots, quelques points intriguants comme cette femme en combinaison grise et ce mystérieux groupe d'ufologistes mais on peut en attendre mieux et surtout plus dense de la part d'un comics voulant traiter de politique. Il reste néanmoins que tout le coté «*enlèvement*» reste bien fait, même si donc déjà vu 600 fois. C'est solide, «*crédible*» et agrémenté de quelques petites idées ici ou là bien trouvé, mais encore une fois, ce n'est que la moitié du travail M. Cornell ^^

Ryan Kelly aux dessins, vu sur Lucifer et fill-in de Carlos d'Anda sur le Star Wars de Wood livre le travail le plus sérieux que j'ai pu voir. Pas de baisse de qualité, pas d'erreurs marquantes, il joue bien avec le découpage des cases pour apporter du punch là où il faut, quelques bonnes pleines pages aussi, 100% efficace.
Lu et globalement même avis que toi. Pas inintéressant il est dommage que Cornell hésite dans la direction à prendre. J'en ressort frustré car tout est abordé en surface sans approfondissement. Par contre cela a le mérite de tenir le lecteur en haleine qui a envie se savoir si on a affaire à de la manipulation ou à de la SF. Le dernier épisode qui revient sur l'"histoire des légendes urbaines est parfois indigeste (limite je me suis endormi pour me réveiller à la fin et la présence des deux men in black). J'aurais aimé que Cornell aille plus loin sur la double utilisation du mot Alien (étranger et extra terrestre) car vu la position du Nouveau Mexique il y avait affaire comme élément sociétal à mettre en avant.

Je ne sais pas encore si je me prendrais la suite surtout que Cornell, pour cause de mauvaises ventes, a du abréger son histoire, clairement conçue pour tenir sur beaucoup plus de numéros. Letter 44 aborde également le sujet politique/aliens (pas sous l'aspect paranoia).
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