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Vieux 21/06/2016, 11h17
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Allez, deuxième rasade. Toujours en bordel et pas mal de français, tiens.

Barry Lyndon (Stanley Kubrick, 1975)
Sous la glace et la perruque poudrée, le feu et le stupre. La plus parfaite illustration de la formule de Guitry avec ce héros qui est vraiment «de la merde dans un bas de soie» mais à qui Kubrick conserve des côtés attachants qui font toute l’ambigüité de ce film, comme souvent d’ailleurs chez ce cinéaste.

Eve (Joseph Mankiewicz, 1950)
Ou le parcours d’une fieffée salope. Bette Davis est somptueuse. Je crois que ce film veut nous dire quelque chose sur le monde des acteurs et de la célébrité…

Réservoir dogs (Quentin Tarantino, 1992)
Son premier contenait déjà l’alpha et l’omega de sa future filmo: dialogues aux petits oignons, casting novateur, BO inventive, Réalisation à l’avenant, sens du rythme, et de la passion à revendre.

La jetée (Chris Marker, 1962)
La première fois que j’ai vu ce moyen-métrage, sa facture de diaporama et son intelligence m’ont retourné la tête. Trouvable sur youtube.

La mort aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959)
L’un des Hitch les plus faciles et distrayants. Et j’adore voir Cary Grant bourré ou faire le con (ça tombe bien j’en ai un autre dans ma liste).

Drive (Nicolas Winding Refn, 2011)
Bon, NWR ne capitalisera pas forcément par la suite sur cette petite merveille de film noir. Dommage car ses 3 Pusher étaient également très bien.

L’aventure intérieure (Joe Dante, 1987)
L’un des ingrédients d’une comédie réussie c’est un duo qui fonctionne. Là, Dennis Quaid et Martin Short s’accordent d’enfer. En plus Meg Ryan est à croquer et l’intrigue géniale est pimentée de petits instants cul(ottés) comme souvent chez Dante.

Petits arrangements avec les morts (Pascale Ferran, 1994)
Pas revu ce film mais je me souviens que j’avais adoré cette chronique familiale avec de très beaux moments de mise en scène.

L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford, 1962)
Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende, dit l’un des perso. Un western crépusculaire de Ford. L’un de ses derniers et plus beaux.

Sonatine (Takeshi Kitano, 1993)
Chronique de yakusas qui s’emmerdent. Profond et drôle. Comme souvent chez Kitano mais là, plus.

Les contes de la lune vague après la pluie (Kenji Mizoguchi, 1953)
Une histoire de samouraïs et de prostituées très belle. Faut absolument que je me refasse une tournée de Mizoguchi et de Ozu.

Le locataire (Roman Polanski, 1976)
C’était un soir et nous mations ce film avec un pote sur mon appareil VHS. Au moment de la séquence la plus anxiogène, les lumières et le poste s’éteignent d’un coup pour instantanément laisser place à la cacophonie de la tévé, le son à fond. Le courant avait sauté l’espace d’une seconde pour se rétablir quasi instantanément et j’avais failli faire dans mon froc.

Allemagne année zéro (Roberto Rossellini, 1948)
Quel dommage que le cinéma italien n’ait pas été perfusé à coups de subventions comme le fut le français. Résultat : il est aujourd’hui moribond. Alors que dans les années 50,60, c’était l’un des meilleurs au monde. Et Rossellini l’un de ses plus beaux ambassadeurs.

Furyo (Nagisa Oshima, 1983)
Pas sûr d’avoir tout pigé à ce film à sa sortie. Mais j’avais adoré. Revu récemmment. Vieillit bien. Pas excellemment bien. Juste bien.

Chantons sous la pluie (Stanley Donen et Gene Kelly, 1952)
Pas forcément un gros fan de comédies musicales mais là franchement comment résister ?

Les apprentis (Pierre Salvadori, 1995)
Hésité avec son premier Cible émouvante. Qui présente l’avantage de compter Jean Rochefort. Mais l’inconvénient d’avoir un peu vieilli. Le cinéaste français qui s’est le plus rapproché de la classe des comédies américaines à mon sens. Avec de vrais et bonnes idées de mise en scène dedans.

Les tontons flingueurs (Georges Lautner, 1963)
"Non mais t’as vu ça? Il chante et crac! un bourre-pif. C’est un malade ce type. Mais, moi les malades je les soigne. Je m’en vais lui faire une ordonnance. Et une sévère. Il connait pas Raoul. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver éparpillé, façon puzzle. Moi, quand on m’en fait trop, je correctionne plus. J’dynamite, j’disperse, j’ventile." (Je vous le fais de mémoire. Oui, je connais la plupart des dialogues par coeur…)

French connection (William Friedkin, 1971)
Popeye Boyle et son drôle de chapeau dans un des polars les plus jazzy qui soient.

Coup de tête (Jean-Jacques Annaud, 1979)
Pour moi, l’un des meilleurs rôles de Dewaere avec Un mauvais fils de Sautet, Série Noire de Corneau et Adieu Poulet de Granier Deferre. Superbement écrit par Francis Weber, mis en scène sobrement (quelqu’un a dit platement ?) par Annaud mais des dialogues et des acteurs à tomber. "La victoire au bout du pied...le ballon au fond des filets...l'ennemi désemparé...Nous vaincrons, nous serons les premiers...Allez Guingamp Guingamp Guingamp But! But! But!" C'est l'euro, profitez-en pour vous mater cette petite merveille.

Providence (Alain Resnais, 1977)
Grosse hésitation avec Hiroshima mon amour. Mais ce film sur la création littéraire où se mélangent fantasmes et réalité m’avait fortement impressionné.
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