[Sparkler]

Virée aux "3 éléphants" pour l'édition 2008 dans leur nouvelle ville d'adoption, Laval.
Une bonne organisation avec des bénévoles, dés l'arrivée en voiture, qui me guident et m'indiquent tellement bien le chemin qu'ils savent télépathiquement que je préfère être garé prés d'une voiture remplie de jolies femmes.
J'arrive à la bourre et j'entends de loin une grande partie du concert de Moriarty. Toujours aussi fan de leur reprise d'Enjoy the silence. Je profite de la fin pour admirer leur style vestimentaire si particulier, agrémenté d'une tête de biche mascotte.
Bon, je néglige le nouveau groupe qui renouvelle la folk sans en faire pour un détour vers la traditionnelle saucisse / frites et un crochet aux toilettes bio...
...où j'ai failli rester tant l'ambiance était délirante et décadente à souhait. Imaginez être accueilli à l'entrée d'un chapiteau de cirque (agrémenté de panneaux genre "péter peut nuire à votre entourage) par une accorte donzelle armée d'une visseuse équipée d'un godemichet puis guidé jusq'au latrine par un type en chapeau haut de forme et redingote le tout alors qu'un DJ passe "made in Normandy" en accéléré et oui, vous y êtes !
Je me décidé enfin à sortir pour attendre sur la grande scène Micky Greene, la blonde ingénue australienne qui fait chantonner la France avec son "Ho !". La belle joue tout son album avec enthousiasme et application quand elle joue de sa guitare électrique Hello Kitty !
Si le son du clavier est un peu poussif, le groupe assure méchamment pour une heure de pop acidulée agrémentée de reprises (George Michael, Blondie) qui font chavirer la foule. La damoiselle ne manque pas d'humour non plus en faisant un clin d'oeil à Rihanna pendant quelques secondes.
Sous le chapiteau commence déjà le set des Subtle, totalement inconnu de nos services mais néanmoins déjanté au possible. Un chanteur au flow comparable au Niagara demande à la salle de la "shut the fuck up" pendant qu'il parle mais "on a nice way" et je suis déjà conquis. Le frontman saute, court de son synthé au devant de la scène sans compter pour délivrer des chansons tordues mais puissantes.
Et hop, pendant qu'il s'éponge retour pour la montée en puissance de ce vendredi soir avec l'arrivée du Peuple de l'herbe. Groupe que je ne connaissais que de nom mais qui a tatoué leur patronyme dans mes oreilles !
Enorme son et présence magnétique pour un show de folie où toute la foule répond comme un seul homme. Je fais ma meilleure imitation de drunken master pour éviter les coudes meurtriers du jeune amateur qui se déhanche devant moi et je saute comme un fou pour chopper les basses dans le plexus (enfin, pendant 30 secondes car le remord m'empêche d'écraser les doigts de pied d'une autre Lolita...)
Retour aux toilettes par la suite et je zappe le roi du tableturning qui intervient pour un repos bien mérité avant d'enchainer avec Vitalic qui finit de me promettre un sonotone dans moins de 10 ans pour un show lourd et tonique comme des montagnes russes.
J'épuise mes derniers crédits avec des Breizh Cola avalés cul sec, je tente de retrouver ma Lolita boiteuse sans succès et file retrouver mes pénates en suivant des étudiants en vacances qui ne retrouvent pas leur tente Quechua. Quelle idée aussi d'acheter le même modèle que les 150 déjà présentes...