Pour ça Marie, ce que tu dis est tout à fait sensé.
J'ai eu l'occasion dans ma carrière d'étudiante de voir plus ou moins en détail d'autres productions artistiques de toutes sortes où l'on perçoit bien les mentalités d'un groupe ethnique face à un autre, inconnu: les Indiens d'Amérique dans les dessins et peintures espagnoles de l'époque de la colonisation du Nouveau Monde, les chansons françaises à la Joséphine Baker hyperconnues même aujourd'hui: Tonkiki tonkiki tonkinoise..., )
Si on raisonne comme ça, les femmes peuvent exiger des bandeaux sur une bonne partie de la littérature ocidentale jusqu'à recemment en proclamant qu'elle diffusait une vision sexiste de la société: et oui, Zola, Maupassant, Flaubert et consors,ils en ont maltraité des bonnes femmes dans leurs romans. Quand eux aussi ne tapaient pas dans la stéréotypes de l'étranger... et surtout de l'étrangère! Qu'est-ce qu'ils aimaient les petites odalisques orientales décérébrées et malines, avec plein de bijoux barbares partout sur le corps!
Et puis surtout, laisser ce genre d'œuvres datées à la vente n'est pas cautionner ce qu'elles disent. Les gens font la part des choses.
Et pis ZUT! Comment feraient les étudiants comme moi pour leurs analyses si on ne peut même plus avoir de matière à analyser hein? Nan mais.
