PAPER GIRLS #2 (Brian K. VAUGHAN / Cliff CHIANG)
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Posté par Slobo |
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Pitch : Les filles ont du mal à reconnaitre leur mondes surtout que c'est comme si tout le monde avait quitté la ville. Et elles tombent sur la belle mère de MacKenzie.
Avis : Moins emballé que sur le premier. Parce que je les ai pensé sur un autre monde et on dirait pas malgré les ptérodactyles dans le ciel. J'attendais une aventure SF avec les filles sur un autre monde proche du notre. Et là c'est juste un futur d'anticipation qui à peu de saveur. Le coté nostalgique du 1 est totalement oublié/perdu alors que c'était une des forces du titre. Je ne ferais pas le 3. |
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J'ai quand même l'impression de ne pas avoir lu la même chose que toi. Déjà tu vas chercher loin quand tu les crois sur un autre monde. Ensuite tu y vas fort avec peu de saveur car si il y a bien quelque chose que l'on ne peut pas reprocher à la narration de
Brian K.Vaughan c'est justement d'en être dépourvue. Il y beaucoup de chose dans ce numéro car le scénariste de
Y The Last Man (je ne l'ai pas cité au pif) sait y faire avec des dialogues encore une fois percutant et il enrobe son récit de multiples rebondissements surprenants. Il a l'art de nous balader même si finalement il décrit des situations assez communes. Et puis le côte nostalgie est oublié ? perdu ? :
références :
- p1 : panneau pour l'élection de George Bush 88'
- p1 à p4 : description graphique d'un banlieue typique des années 80
- p6 : la barre chocolatée géante Hershey
- p6 : les références à Rocky Dennis et le film MASK de Peter Bogdanovich (super réalisateur, surtout dans les années 70) avec Cher et Eric Stoltz
- p9 : la référence à Chernobyl
- p10 : les ordinateurs (les vieux
) apple utilisés à l'école (moi c'était des TO7)
- p10 : référence à Star Trek IV
- p10 : référence au film Peggy Sue Got Married de Francis Ford Coppola
- p11 : le tee shirt avec Guns n Roses
- p12 : référence au parfum Drakkar Noir
- p11 et p12 : les sneakers Jordan Air
- p17 : référence au scoutisme (encore en vogue dans les années 80)
- p18 : la belle mère me fait penser à Sigourney Weaver ou Lea Thompson
Non si il y a bien quelque chose à reprocher à ce numéro, et je vois déjà sourire EsseJi derrière son écran en train de me lire, c'est que Vaughan semble bien ré-utiliser une vieille recette :
les hommes ont semble t il disparu, comme dans Y The Last Man du même scénariste
J'ose espérer que le scénariste va, comme dans
SAGA, nous sortir quelque chose de plus d'original pour les éléments clés.
Cliff Chiang est bon. Son trait reste élégant, simple et expressif, dans la ligné d'une Pia Guerra. J'apprécie également la colorisation jouant sur l'ambiance fin du monde mais également les graphismes parfois sommaire des années 80 (rappelez vous les ordinateurs de l'époque et leur palette limitée).
et un demi / 5 car c'est très bien écrit et l'histoire est prenante.