[Fletcher Arrowsmith]

[B][U][CENTER]WOLVERINE HS 7[/CENTER][/U][/B]

[CENTER][IMG]http://www.paninicomics.fr/image/image_gallery?img_id=7269978&t=1409839919857[/IMG][/CENTER]

[B][CENTER]Kieron GILLEN / Adam KUBERT[/CENTER][/B]
[CENTER][I]Origin II #1 à #5[/I][/CENTER]

Le pitch :
[QUOTE=paninicomics.fr][I]Kieron Gillen et Adam Kubert présentent un nouveau chapitre des origines secrètes du plus célèbre des mutants : Wolverine ! Après plusieurs années passées avec des loups, un événement inattendu va ramener Logan vers la civilisation. (Contient les épisodes US Origin II 1-5) [/I][/QUOTE]

[U]Ce que j'en pense :[/U]
Ce récit est surement l’un des plus mauvais que j’ai pu lire dernièrement. Quand on s’attaque à la suite de ORIGIN de Paul Jenkins il faut savoir relever le défi. Et bien là Kieron Gillen et Adam Kubert ont faux sur toute la ligne. J’ai trouvé cela pale comme les couleurs, peu ambitieux, utilisant des ressorts dramatique d’arrière garde en tombant en permanence dans la facilité.

[B]Kieron Gillen[/B] a commis deux erreurs majeures.
Premièrement il fait exactement la suite du premier Origin là où [B]Paul Jenkins [/B]avait su étonner son monde en prenant un chemin diamétralement opposé à ce que l’on attendait tous. A bien y réfléchir [B]Barry Windsor Smith[/B] avait fait de même avec son [I]Weapon X[/I]. Du coup Gillen perd l’effet de surprise et le lecteur a en permanence une désagréable impression de déjà-vu : les flashback lourds et insistants de la mort de Rose et le parallèle sans finesse avec Clara, le doute sur l’identité de Creed (comme pour Cabot) et le twist final sans originalité, inutile et décevant. C’est tellement simple d’accès que Gillen oublie de glisser de la tension dans son histoire. C’est plat comme narration et les personnages sont très mal caractérisés surtout Logan qui traverse l’histoire, son histoire, sans que cela est apporté quelque chose de plus (sauf la fin que j’ai détesté). Manque d’ambition certains de la part de Gillen alors qu’il y avait mieux à faire (voire BWS et Jenkins).

Seconde erreur, trop vouloir se rattacher à l’univers Marvel et sa continuité. Comme en plus le scénariste est obsédé par [I]Mister Sinister[/I] il se permet de l’utiliser encore une fois et cela n’a ni queue ni tête. En plus c’est sans subtilité. Il aurait fallu, le laisser dans l’ombre, en rencontre fortuite, ou bien en intrigant bien malin avec son losange en unique tache caractéristique. Non avec ses grands sabots Gillen montre en plein jour un Essex albinos jusqu’au coup avec un laboratoire et des hommes de mains à la technologie bien avancée pour 1907 (normal mais pas comme cela). On ne se cachait pas à l’époque pensez vous. De plus l’intrigue avec Essex perturbe le peu de schéma narratif que l’on avait éventuellement pu déceler (la récupération dans un cirque de Logan comme monstre de foire, idée pas bête du tout mais complètement sous exploiter). Un exemple : le scénariste envoie Logan et ses amis à New York. Chouette on va pouvoir lire quelque chose sur leur acclimamation et leurs difficultés à vivre à l’intérieur de la grosse pomme. Et bien non traqué par Sinistre l’histoire tourne court et s’accélère tellement que on ne parle plus de décompression. Hop en deux numéros et quelques morts l’affaire est dans le sac.
Je ne vais pas m’étendre sur [I]Creed[/I], ce qui tourne au final autour de ce personnage frisse le ridicule et complique une continuité déjà pas simple. C’est tellement facile d’utiliser un tel procédé comme le fait Gillen que les bras m’en tombe. En 2014 en être réduit à cela pour mettre de la tension et un regain d’intérêt dans une histoire. Je pensais que Loeb et Way avaient déjà fait assez de mal comme cela, j’avais oublié que chez Marvel on peut toujours faire pire. Comment un éditeur a pu valider cela.

Enfin vient la dernière déception : [B]Adam Kubert[/B]. Par rapport à d’autres dessinateurs actuellement sur le marché c’est beau ou plutôt c’est plat et pâle comme la mise en couleur nullissime de [B]Frank Martin[/B]. [B]Andy Kubert [/B]associé à [B]Richard Isanove[/B] c’était autre chose. Une volonté de donner une réelle identité graphique au récit. Là je me suis ennuyé comme rarement devant la prestation trop lisse et presque trop parfaite de Adam Kubert. Oui c’est décevant qu’un artiste de sa trempe sorte cela surtout quand on se rappelle son magnifique passage sur la série Wolverine.

[U]ma note [/U]: 1/5

[B]Voilà, je m’attends surement de lire des contre exemples à ma critique car le récit est facile d’accès et se lit très bien. Au toilette ce fut parfait.[/B]