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Vieux 24/04/2013, 16h44
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
Uncanny X Men 512

Uncanny X Men 512 (Les origines de l’espèce)

Paru en France dans X MEN V1 158

Par Matt Fraction / Yanick Paquette / Karl Story / Justin Ponsort



Parfois en pensant à sa collection ou bien au run d’un artiste on se remémore un épisode en particulier. C’est le cas de cet épisode d’Uncanny X Men 512 écrit par Fraction et illustré par Yanick Paquette.
Déjà cet épisode renoue avec une certaine tradition d’épisode double pour un numéro donné. Ici c’est le 512 comme on pu l’être certains numéro 12, 112,….oui bien les numéros multiples de 25 : 25, 50, 100, 225, 350……A titre personnel cela me manque car actuellement les numéros doubles se font de plus en plus rare et sans signification. Rappelons nous le plaisir de savoir que nous allions avoir le numéro 25 de la Série X Men (Nicieza/Kubert) oui bien le 400 d’Avengers (Waid / Wieringo).
Tout cela pour dire que ce numéro 512 d’Uncanny X Men marque le 1er anniversaire sur la série de Matt Fraction (en double au début de son run avec Brubacker depuis le 500) et qu’il est double. Cerise sur le gâteau l’histoire peut se lire comme un one shot.
Le fauve continue de travailler le gène de la mutanité suite au fameux « no more Mutants » de Wanda à la fin de House of M. Il décide dons d’emmener une équipe de X Men dans le passé afin de récupérer des cellules souches de mutant aux travers d’une enquête sur la naissance de la race mutante. Il choisit donc les parents Dr Nemesis comme « cobaye « : Nicola (Fraction a-t-il voulu faire un parallèle avec le scientifique Nicola Tesla ?) et Catherine Bradley. On apprend au passage que le Docteur Nemesis aurait au moins 100 ans (clin d’œil aux enfants du siècle chers à Warren Ellis ?).
L’équipe du Fauve est constitué du club X : Dr Rao, Madison Jeffries, Dr Nemesis , Dr Takiguchi et de 3 X Men : Le Fauve, Angel et Psylocke fraichement revenu. Fraction valide définitivement le retour de celle-ci à travers cet épisode et fait le point sur ces compétences (c’est vrai qu’on ne savait plus trop qu’elles étaient ses pouvoirs). Elle est donc télékinésiste avant tout avec des talents psy dont le Fauve compte bien mettre à profit pour sa mission.
Nous voilà donc parti pour San Fancisco en 1906. Une balade de 32h uniquement. Je vous passe le moyen trouvé par les X Men pour remonter le temps (dispositif capable de rester immobile dans l espace tout en sortant du flux temporel : développé dans Messiah War).
L’action se déroule donc à San Franciso en 1906. C’est dans une ambiance très steampunk que Fraction situe son histoire. Les parents du Dr Nemesis travaillent pour la succursale du Club Des Damnés locale, dirigé par Cornélius Shaw. C’est très bien vu de la part de Fraction car cela permet de rattacher les évènements décrits avec l’histoire des X Men.
Les Bradley travaillent à la conception d’un générateur de source d’énergie illimité. Nicola est le scientifique en plein doute, Catherine est l’aventurière (à la Lady Machina).
Grâce aux pouvoirs Psy de Psylocke les X Men cachent leur apparence réelle (look félin du Fauve et ailes d’Angel essentiellement). Là encore on retrouve l’utilisation à juste escient des capacités des X Men. Bien sur les X Men ne sont pas bien accueillis par Les Bradley surtout que le Dr Nemesis ne souhaite pas les rencontrer.
Fraction développe le club des Damné avec un roi blanc qui ressemble à s’y méprendre à Pierce (Lord Molyneux) qui développe la chambre des Devins, équipe de psy et médium à la solde du club. Bien sur tout cela dans la débauche. Une médium met en garde contre un homme en blanc (Dr Nemesis) et l’apparition des surhommes (avec des allusion à Nietzsche et Darwin).
Bradley trouve (était ce un mutant vu qu’il semble, comme Jeffries, comprendre les machines ?) et présente, pour le bien de l’humanité, sa source d’énergie à Shaw. Celui-ci comprend vite ce qu’il va en faire. Le club des Damnée utilise la source d’énergie sur une des premières sentinelles (qui va donc chasser des mutants au vu de la présence des X Men)
A partir de là tout s’accélère et nous assistons à une confrontation entre le Club des Damnés et les X Men qui essaye de sauver les Bradley tout en prélevant du sang de ceux-ci. Nicola Bradley ne va pas en réchapper (rédemption ?) et le docteur Nemesis est confronté à sa mère, elle aussi blessé (mais pas mortellement dans un 1er temps).
Les X Men arrivent à prélever le sang et comme ils ne peuvent pas le transporter (pas de matière organique, c’est bien vu cela évite les questions sur les vêtements) il demande à la mère du Docteur Nemesis de les enfouir. De retour à leur époque les X Men se rendent compte que Le Celeste (au Golden Gate Park) est posé sur les 2 échantillons. Encore une fois Fraction mène bien sa barque et utilise à bon escient les éléments récents dans la continuité. La scène finale voit le docteur Némesis utiliser à nouveau la machine et se donner lui même naissance en assistant malheureusement à la mort de sa mère.
Nous assistons là au meilleur épisode de Matt Fraction sur la série Uncanny X Men. En un one shot il réussi à capter l’essence des X Men (du soap, des pouvoirs, une vrai équipe, des méchants dans la continuité, une histoire aux multiples ramifications et dans la continuité de l’histoire marvellienne des X Men). Psylocke (et son amant Angel !!!) fait un brillant retour et quel plaisir de voir le personnage du Docteur Némésis mis en avant (et rendu plus humain). On voit enfin Madison Jeffries utilisant ses pouvoirs (la nostalgie de Box et Alpha Flight de Mantlo).Quel regret qu’il n’est pas continué sur cette voie là. Attention il a produit d’autre bons épisodes mais sans jamais retrouver le souffle d’UXM 512. Le céleste a été assez mal utilisé par la suite et les échantillons pas du tout. De même que le lien avec 1906, la famille du Dr Némésis et le club des Damnés sont absents.
Que dire de la prestation de Yanick Paquette : excellent. Il est né pour dessiner cet épisode (j’aurais bien vu JP Léon aussi). Son dessin est à l’unisson du scénario de Fraction et il restitue à merveille l’ambiance steampunk de l’épisode. Il est bien aidé à l’encrage par Karl Story. A noter une très bonne mise en couleur de Justin Ponsort qui emploie une palette de couleur (dans les gris, marron, jaune pale, effet de poussière) très steampunk également.
Un très bon moment de lecture
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 02/05/2014 à 18h06.
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