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Sinon, concernant Saga, la bonne surprise qu'a constitué le premier tome n'est pas démérité par le second tome. Je me contenterais d'appuyer le buzzuki ayant évoqué le thème de la filiation/transmission, qui est effectivement le moteur de l'histoire. Vaughan réussi, épaulé par le dessin de Staples, à brosser des portrait et des relations très touchants et humains, sans trop de manichéisme (pensons au Prince Robot par exemple, qui n'accomplit sa mission que contraint et rescapé d'un massacre affreux qui fait, peut-être sans faire exprès, écho à notre actualité). De plus, pour prendre un peu de recul sur l'univers de l’œuvre, on voit que Vaughan à une approche de la SF qui ressemble à Cordwainer Smith : - il ne s’embarrasse pas d'une quelconque vraisemblance, préférant nous jeter plein les yeux de l'exotisme, de l'étrange et du merveilleux (un peu comme Vance, non ?) - il atténue le suspens par les quelques révélation de Hazel : on sait que l'histoire devrait plutôt se terminer "bien", mais on ne sait pas comment. Comme qui dirait, dans le voyage, le chemin est plus important que la destination Bref, que du bon pour les amateurs de comics hors super-slips et les amateurs d’œuvres SF
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La mer est immense, mais la conscience est encore plus grande. La conscience humaine est sans limites et tous les philosophes réunis ne peuvent la comprendre. |
Tags |
brian k vaughan, fiona staples, saga, urban comics |
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