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Je viens de lire, enfin, Sin Titulo de Cameron Stewart, version Ankama. Après coup, je me rends compte que ça nécessiterait un peu plus de recul, histoire d'y voir un peu plus clair, peut-être même de recoller quelques morceaux. Car très vite le récit s'engage dans une sorte de mélange entre réalité et rêve au point ou la frontière entre les deux commence à s'estomper progressivement. Mais, justement, la grande qualité de Cameron Stewart c'est de commencer son récit de façon assez accessible, un jeune homme apprend la mort de son grand-père et au détour d'une photo voit ce dernier en compagnie d'une belle jeune femme. Il commence donc à plus ou moins enquêter tandis que sa vie prend la flotte de tout les côtés. A cela on rajoute un rêve étrangement réel qui l'obsède, une plage, un arbre, une silhouette assise... Mais petit à petit on découvre un récit assez déstabilisant qui nécessite une lecture assez active. On veut recoller des morceaux mais on comprend aussi qu'une grande part de ce récit nécessite une lecture en roue libre. Il faut se laisser immerger par ce que nous raconte Stewart. Au final, j'ai assez bien aimé, tout en ayant le sentiment de ne pas avoir tout saisi, qu'il faudrait que j'y réfléchisse à tête reposée. Toutefois je ne peux qu'être d'accord avec ceux qui ont été séduit par le charme pratiquement hypnotique qui se dégage de cet album, de ces planches. Stewart nous offre un travail absolument sublime graphiquement. C'est très beau, un encrage plein de personnalité, de vie, et des cadrages de toute beauté. De plus l'utilisation très sobre d'une unique couleur rajoute à la beauté de l'ensemble ! Donc peut-être y reviendrais je plus tard, histoire de reprendre les choses plus sereinement !
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Mon site (qui date ) |
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Ah ouais quand même 1€ la pochette et autant la board elle est belle la marge. Bon l'essentiel est que tu as acheté et lu cette excellente série, mieux vaut apprécier la folie de personnages de papiers que la fièvre spéculative de certains.
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Pour revenir sur la "fièvre spéculative" je me demande juste comment lorsque tu n'as pas réussi à vendre un comics 4 $ la semaine/mois de sa sortie tu espère le vendre 5 euros dans les semaines qui suivent surtout si la concurrence le maintient au même prix… Pour avoir cherché à "gagner" un euro, le magasin en question en perdu 12, c'est con. |
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Ben tu peux ne pas l'avoir vendu parce que tu l'as mis de côté exprès, en pariant sur un bon bouche-à-oreilles.
C'est sûr que ça fait un peu mal au derche, mais les tarifs augmentent vite, surtout pour un numéro 1.
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Si ça continue faudra que ça cesse! |
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Pourquoi ça doit augmenter pour un numéro un ? Sinon le deux était au même prix En fait c'est pas de la spéculation, c'est juste qu'une fois retiré du présentoir le comics (n'importe quel comics) prend un euro dans la gueule
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Je me suis fait la série limitée Justice Society of America de 1991 (publiée avant le retour officiel de l'équipe dans l'univers DC), qui suit une aventure de la JSA en 1950.
Récit décompressé avant Bendis, les 8 numéros de cette série décrivent la lutte de Green Lantern, Black Canary, Hawkman et Jay Garrick contre Vandal Savage qui invoque des constellations pour dévorer les énergies du monde moderne (électricité, ondes radios et énergie nucléaire) en mettant sous sa coupe Ted Knight, dit Starman, qui s'est retiré du monde super-héroïque. Le récit est un peu trop lent pour mon goût, chaque numéro servant davantage de vignettes pour les JSAers qu'à avancer l'histoire. Par exemple, à la fin du numéro qui lui est consacré (#2), Black Canary est assommée et ne se réveille que plusieurs numéros plus tard (#6). On retrouve un artifice un peu convenu : la première partie de la série fait la part belle aux combats solo (#1 : Flash, #2 : Black Canary, #3 : Green Lantern et 4# : Hawkman) et la seconde aux team ups. La fin est également un peu décevante (après 7 numéros, Ted Knight se décide à se bouger et bat rapidement Savage) et quelque peu absurde (la Constellation Andromède se transforme en un personnage de sitcom inspiré par "I love Lucy"), et la détermination héroïque de Starman est minée par la dernière case, qui annonce les commissions anticommunistes de MacCarthy qui signent l'arrêt de mort de l'équipe dans la continuité post-Crisis. Néanmoins, on a l'occasion d'observer les héros en action, et de voir se dessiner des caractères plutôt que des stéréotypes (Black Canary notamment a une nonchalance rafraichissante et assez réminiscente de Mrs Peel), ce qui place ce titre des kilomètres au-dessus d'autres séries limitées à rallonge comme AoU. |
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C'est ridicule effectivement! Je sais bien qu'il faut stocker mais même dans les comics shop français on ne le fait pas...
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Et c'est de qui?
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Mes ventes: Kiosque Marvel et D.C. (Panini et Urban Comics), un peu de librairie, un soupçon de V.O pour du Marvel, du D.C.... |
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L'histoire est de Len Strazewski (qui a également officié sur la série Justice Society of America de 1992 située après le retour de l'équipe dans le présent, sur le Starman des années 80 et sur les univers Malibu et Impact). Se succèdent pour la partie graphique Rick Burchett, Grant Miehm, Mike Parobeck et Tom Artis
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Je viens de terminer Lex Luthor Man Of Steel de B Azarello. Une plongée très intéressante dans la psychée de Luthor pour comprendre ses motivations et du coup son animosité envers Superman. Au final un seul truc m'a choqué, c'est de présenter Toy Man comme un pédophile. Je ne sais pas si cela avait déjà été abordé mais je dois avouer que je ne lis pas du Superman pour tomber sur un super vilain pédophile. Chez Vertigo ça ne me gêne pas mais là ça ne me semble pas avoir sa place.
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Je crois que Toyman n'était pas vraiment pédophile dans les séries classiques, mais il a séquestré des enfants lorsqu'il a) tentait de se mettre à la mode sombre des 90s (littéralement) ou b) lorsqu'un lavage de cerveau de Zatanna le faisait halluciner qu'il prenait soin d'orphelins. Il a dans le premier cas assassiné le fils de Cat Grant.
Par contre, vu les scènes avec Bruce Wayne, je doute que Lex Luthor: Man of Steel se situe dans l'univers DC habituel. |
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