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En avril, des critiques ne loupez pas un fil
The Green Lantern #6
Pffouu, quelle lecture dense ; et sombre, aussi. Grant Morrison poursuit sa saga, finalement très classique mais extrêmement bien animée, avec des mises en place un peu complexes, mais qui prennent un sens certain plus rapidement que d'habitude avec l'Ecossais. Hal Jordan est donc infiltré auprès des Blackstars, et doit prouver sa valeur en abattant Adam Strange ; il le fait, a accès au grand-chef Mu, qui se révèle être le grand vilain... mais bien plus terrible que prévu. Cela mène à une certaine gestion de crise par Hal, pour un final dont on devine le sens et qui laisse entrevoir de belles choses. Encore une fois, la lecture n'est pas forcément "facile" : Grant Morrison a une saga franchement classique, un peu old-school, qu'il entoure d'une narration complexe, de non-dits et de révélations détournées. Bon. Il faut accepter ça, mais je me dis aussi que quelqu'un qui lit cette série doit savoir à quoi s'attendre, Morrison étant quand même connu, aussi pour ça. L'ensemble commence à prendre du sens, tout devient assez "clair", et intense. Le numéro dit beaucoup de choses, il y a des rebondissements, et le ton est quand même assez sombre. Alors que Liam Sharp est toujours extraordinaire, avec des planches iconiques à l'extrême, l'épisode est étonnamment "coloré", moins sombre dans les couleurs qu'avant ; mais le propos est, lui, très dur et sec. Encore un excellent moment de lecture. Morrison ne révolutionne rien, et n'en a pas l'ambition. Comme prévu, il livre une saga cosmique, plus orientée sur le côté "flic" de Hal ; flic infiltré, donc, et bientôt flic paumé. Et ça fonctionne ! Hâte de lire la suite. |
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