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#31
02/02/2012, 11h34
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#33
03/02/2012, 23h33
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Non mais ne t'inquiète pas tu n'es pas le seul dans ce cas
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#34
04/02/2012, 06h59
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On a tous tendance à privilégier certaines séries et auteurs, qu'on a l'habitude de lire...au détriment de quelques perles.
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 Si ça continue faudra que ça cesse!
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#36
05/02/2012, 20h17
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 The 6th Gun Scénario: Cullen Bunn Dessins:Brian Hurtt Tpb 1: Cold Dead Fingers (issues 1-6) Alléché par les divers éloges entendus par-ci par-là au sujet de la série, c'est avec curiosité que je me suis lancé dans l'aventure, une aventure qui sent bon la poudre et l'Ouest sauvage, mais pas seulement... Car la phrase d'accroche du bouquin dit vrai: "This is not The Old West as we know it". Comprenez par là que l'on ne plonge pas dans un western pur jus, mais bien dans un récit mêlant Far West et horreur. Le fameux 6ème pistolet dont le titre se fait l'écho est en fait une arme un peu spéciale, ayant appartenu à un individu non moins étrange, un général sudiste du nom d'Oleander Hume. La veuve de ce dernier, épaulée par l'agence Pinkerton, cherche par tous les moyens à mettre la main sur l'arme. Mais elle n'est pas la seule à être obnubilée par ce pistolet: un certain Drake Sinclair la recherche également. Et le propriétaire actuel de l'arme, un vieux fermier vivant seul avec sa fille, Becky, va rapidement être confronté à son passé. Présentée de cette façon, l'histoire n'a pas grand-chose d'horrifique et ne semble même pas verser dans le fantastique. Et si on y ajoutait quelques morts-vivants, un oiseau-tonnerre mais aussi et surtout une sorte de malédiction qui conférerait un pouvoir particulier à ce 6ème pistolet? Tout de suite c'est déjà moins conventionnel. Et les petits malins l'auront deviné: qui dit 6ème pistolet dit 5 autres calibres possédant eux aussi un pouvoir surnaturel. Qui les a créés, comment, dans quel but? Ce premier volume va nous apporter quelques pistes tout en gardant une bonne part du mystère irrésolue. Histoire de se plonger un peu dans l'atmosphère du bouquin:  Pendaison de crémaillère? Avant de nous intéresser à l'aspect narratif, attardons-nous sur les dessins du sieur Hurtt. Vous allez peut-être crier à l'hérésie mais j'avoue que si son style colle parfaitement à l'histoire, je n'en suis pas non plus un fan invétéré. Attention le monsieur est à des années-lumières d'un tâcheron, ne vous méprenez pas! Il sait mettre en scène son histoire avec efficacité et les émotions de ses personnages sont bien retranscrites. De plus, il excelle vraiment dans le domaine du fantastique. Il sait insuffler ce supplément de folie qui renforce l'impact de l'écrit. Je le trouve par contre moins efficace lorsqu'il s'agit de nous proposer des scènes plus réalistes. Peut-être est-ce du à la colorisation, clairement pensée pour mettre en valeur l'épouvante et qui est un peu trop prononcée pour les (rares) moments de calme. A noter que le dessinateur mettait lui-même en couleur ses planches lors des 5 premiers épisodes. Le 6 ème, pour des questions de temps, s'est vu confié aux bons soins de Bill Crabtree. Ce dernier livre un travail équivalent à celui de Hurtt, ce qui lui vaudra de continuer la colorisation pour le reste de la série. En ce qui concerne le scénario, on ne navigue pas en territoire totalement inconnu: des armes maudites, une bande de méchants un peu stéréotypée, un antihéros, des zombies,... Force est de reconnaitre que le talent de Bunn réside plutôt dans sa capacité d'amalgamer le tout en une recette très digeste et recommandable. Autre point fort et non des moindres en ces temps de décompression outrancière, le scénariste sait garder le rythme. Pas de remplissage dans The 6th Gun, tenez-le-vous pour dit! En contrepartie, on pourra arguer que les personnages manquent un peu d'épaisseur. Becky, par exemple, a du potentiel mais ne reste qu'effleurée. De même, le passé de Drake est un peu vite expédié à mon goût. Enfin, une partie non négligeable du casting de méchants va connaitre une fin prématurée, nous privant de quelques beaux spécimens de bad boys. Mais finalement qu'importe, l'auteur semble savoir où il va, et c'est bien là l'essentiel. La fin du volume s'ouvre donc sur de nouvelles menaces qui s'annoncent assez intéressantes.  Ils ont l'air sympa comme ça, mais en fait ce sont les méchants. Verdict:  Une bien bonne série que voilà! Le tandem artistique fonctionne bien et nous propose une plongée dans un Far West horrifique maitrisé. Vivement la suite!
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Si ça continue faudra que ça cesse!
Dernière modification par Jean-Moul ; 06/02/2012 à 01h19.
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#37
12/02/2012, 20h59
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 The Li'l Depressed Boy Scénario: S.Steven Struble Dessins: Sina Grace Volume 1: She is staggering Pffffff..... Y a des jours comme ça... Dimanche de m...! Je voulais faire plein de trucs mais finalement j'ai rien branlé! Réveillé tard. De moins en moins de motivation plus la journée passait, j'ai ouvert un bouquin dont j'ai à peine lu dix pages, j'ai branché la console...sans jouer. J'ai allumé la tv mais y avait rien de bien passionnant. Dire qu'au départ j'avais dans l'idée de faire descendre une partie de ma pile de comics, me mater deux-trois épisodes de cette excellente série voire même me lancer dans ce nouveau jeu à peine déballé... M'enfin bon, même si j'avais fait tout ça, on ne peut pas dire que ce soit bien folichon... Pfffffff... Toujours pas de copine. Boulot de m... Aucune perspective d'avenir un tant soit peu motivante. Une vie bien vide de sens...Faudrait que je me bouge, que je fasse des trucs qui me bottent... Faudrait... Si vous avez déjà vécu ce genre de journée, vous êtes peut-être, vous aussi, ce petit garçon déprimé...  Alors forcément il y a un côté un peu "facile" dans The Li'l Depressed Boy. Accumuler les références à la pop culture, présenter le geek de base dans sa vie de tous les jours, lui démontrer qu'il n'est finalement pas si seul et inintéressant. En gros le brosser dans le sens du poil pour se le mettre dans la poche. Ok. Mais le portrait dépeint est plutôt réussi et va justement tenter de nous réconcilier avec ce crétin immature que l'on ne supporte pas toujours: nous. Le personnage principal de l'histoire, LDB, est donc un jeune homme. Pas vraiment à l'aise dans ses relations avec les autres, il passe quasiment tout son temps seul chez lui à lire, jouer à la console, regarder la télé et s'apitoyer sur son sort. Pas qu'il ait une vie horrible et miséreuse à faire les poubelles ou à trainer une maladie mortelle. Ni même qu'il doive corriger les fautes d'orthographe d'une rédaction de Franck Ribéry. Non non, rien de tout ça! Il ne sait simplement pas quoi faire de sa vie. Une femme, un boulot, des enfants, une bande de potes, une vraie famille, une vie "normale", c'est un peu ce à quoi il aspire, mais c'est surtout ce qui le terrorise. Il y a bien son pote Drew pour le bouger un peu, et c'est justement lui que notre LDB va retrouver au café du coin. Et, miracle, il va aussi y rencontrer une charmante jeune fille avec qui le courant va tout de suite passer. Enfin une porte de sortie dans cette tristesse de tous les jours?  Cette rencontre va nous permettre de nous attacher à cet étrange LDB, personnage qui nous ressemble tellement que les auteurs ont préféré ne pas lui donner de vrai visage mais plutôt le représenter avec ce faciès (et ce corps) de poupée de chiffon qui suffit à montrer ses émotions. Une poupée de chiffon, comme si LDB n'avait pas de volonté propre, et ne faisait que subir les aléas de l'existence, se laissant entraîner au gré du vent. Son envie de plaire à cette mystérieuse jeune fille va le sortir de sa torpeur. Et ce sera l'occasion pour les deux auteurs de nous abreuver de références multiples, qui, il faut bien l'avouer, font plutôt mouche. Fans de jeux video, de zombies, de comics...vous allez en bouffer! Et ne croyez pas que la douce nymphette que notre héros convoite soit une néophyte apeurée par toutes ces geekeries. Au contraire! La belle est elle aussi une férue de sous-culture et ne s'en laisse pas compter! Une espèce de vision de la femme parfaite qui rendrait n'importe lequel d'entre nous amoureux! Parfaite, hein? Mmmm... A travers les pérégrination de LDB, difficile de ne pas voir un message simple, voire même simpliste: on peut tous trouver un sens à notre existence, ainsi qu'aspirer au bonheur, si tant est que l'on ne se renferme pas sur soi-même. Mais évidement la dure réalité est toujours prompte à nous ramener sur terre. Reste que l'histoire, faite de petites tranches de vie, se suit très agréablement. De plus, le dessinateur apporte une "couleur" particulière à cette histoire. Il sait installer une ambiance, nous sert des personnages expressifs sans être trop caricaturaux et arrive sans peine à nous immerger dans cette mélancolie environnante. La colorisation, faite de beaucoup de teintes marron-beige souligne encore cette atmosphère automnale un peu déprimante. Et puis oui, je n'ai pas honte de le dire, certains passages comme la discussion sur les zombies ou le "style points bowling" m'ont bien fait marrer. Shinku...  Verdict: Si vous ressemblez (ou avez un jour ressemblé) un tant soit peu à LDB, cette petite histoire vous parlera probablement. Pas de slip étoilé, pas de monstre baveux ni même de méchant pas beau, juste une petite chronique douce-amère. De quoi donner envie de suivre avec intérêt les futures "aventures" de cette poupée de chiffon si humaine.
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Si ça continue faudra que ça cesse!
Dernière modification par Jean-Moul ; 12/02/2012 à 23h36.
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#41
19/02/2012, 20h55
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Pas de petite critique ce soir.
Je suis un peu vanné et je vais surtout tenter de faire baisser ces piles gigantesques de comics qui manquent de me tomber dessus! Mais pas d'inquiétude pour les deux-trois qui lisent mes scribouillis, j'en posterai dans la semaine. Et en plus le week-end prochain je suis en vacances deux semaines  ce qui me permettra de dévorer des montagnes de bonnes choses et de vous livrer mes impressions ô combien éclairées (merci EDF).
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Si ça continue faudra que ça cesse!
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#42
22/02/2012, 20h25
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Youhou?
Y a quelqu'un? Non? Tant pis pour la gloire et la postérité, alors... Petite chronique à venir d'ici quelques minutes...
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Si ça continue faudra que ça cesse!
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#43
22/02/2012, 20h28
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VENTES VF : RONIN, L’ETRANGE VIE DE NOBODY OWENS t.1 & 2, THE SWORD (Luna Bros.) t 1-4 et plein de VALIANT, MARVEL, DC VO/VF!
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#45
22/02/2012, 21h11
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 Scénario: David Liss Dessins: Francesco Francavilla-Jefte Palo Vous vous rappelez de Shadowland? Mais si, souvenez-vous, le crossover tout moisi aussi bon que Fear Itself... Non? Bon, alors résumé: Matt Murdock alias Daredevil a eu une idée de génie. Pour empêcher La Main (la secte de ninjas maléfique) de nuire, il décide d'en prendre la tête. Et évidemment il va passer du côté obscur et il faudra l'aide de toute une batterie de héros (Luke Cage, Iron Fist, Elektra, Ghost Rider...) pour l'arrêter. Pour ceux qui voudraient plus de détails, lisez...non laissez tomber, vous vous éviterez un calvaire certain! Enfin tout ça pour dire qu'après être redevenu lui-même, notre DD se sent mal. Il a besoin de faire le point sur ses erreurs, de s'éloigner un peu, de souffler. Mais ne voulant pas laisser son précieux quartier de Hell's Kitchen sans protection, il demande à T'Challa, alias la Panthère Noire, de veiller au grain. Mais, diantre, me rétorquerez-vous, qu'est-ce que T'Challa vient faire ici?! Ben lui aussi il a un peu merdé ces derniers temps. La seule solution qu'il a trouvée pour empêcher Fatalis de conquérir le Wakanda a été de transformer le vibranium de son pays en simple caillou. Finie donc, la supériorité technologique du Wakanda. Notre roi n'a alors d'autre choix que d'abdiquer en faveur de sa sœur... Et donc lui aussi a besoin de changer d'air, ce qui tombe plutôt bien pour notre histoire, vous l'avouerez!  Ça le fait, hein? Oui mais non, en fait... Crevons l'abcès tout de suite. Il n'y a qu'UN point fort à ce bouquin, c'est la présence aux crayons de Francavilla sur cinq des huit épisode proposés dans ce recueil. Le monsieur est très talentueux et ses planches sont un régal! Et en plus il se met en couleur lui-même, et toujours avec talent. L'autre dessinateur, Palo, n'est pas imbuvable mais la comparaison n'est clairement pas à son avantage. Francavilla maitrise son sujet et on se prend vraiment à regretter qu'il n'ait pas eu de bon scénario à se mettre sous la dent. Car oui, LE gros souci de ce 100%, c'est bien le scénar'... Après lecture du premier épisode, pourtant, on se dit qu'on va se lire une bonne petite histoire de super-héros sauce polar, pas très originale certes, mais suffisamment efficace pour nous tenir en haleine. Le grand méchant de l'histoire, un certain Vlad, est devenu le nouveau caïd du crime. Le charmant gentilhomme étant Roumain, il va de soi qu'il aime empaler ses ennemis. Il va évidement se heurter à T'Challa, qui s'est crée une identité secrète et qui tente de se prouver qu'il peut, seul, être tout aussi efficace qu'accompagné de gardes du corps et de matériel technologique ultra-avancé. Sur ce canevas de départ vont s'ajouter un tueur en série, des expériences génétiques, Luke Cage, Spider-Man, ainsi qu'un certain Kraven. Ben alors, c'est quoi le souci? Le souci, c'est que c'est clairement la fête à neuneu! D'accord pour que l'on nous montre un T'Challa qui veut se prouver quelque chose mais on parle quand même de l'un des personnages les plus intelligents du monde Marvel! Et ça ne se sent pas vraiment. A la fin des huit épisodes, les 3/4 du casting ont bien compris que la Panthère Noire se cachait sous l'identité civile de M.Okonkwo. La grosse lose! Et puis fierté ou pas, ce n'est pas dans l'esprit du personnage de refuser de l'aide lorsque des vies sont en jeu. Complètement con! D'ailleurs Spidey ne sert absolument à rien, ne cherchez pas, c'est juste pour proposer une couv' vendeuse. Cage est à peine mieux loti et va même se retrouver dans une séquence ridicule: grâce à son pouvoir, un garçon va le propulser sur la Panthère à deux reprises, ce qui va évidement déclencher une rixe. Ridicule! En gros du out of character + de la connerie crasse. Joli!  Ça c'est la fin du "combat". Les deux pages juste avant sont...inqualifiables, et ce n'est pas la faute du dessineux! En dehors de ces absurdités, Liss va se tirer des balles dans le pied à longueur de bouquin. Son tueur en série, bien que peu original, aurait pu être intéressant. Mais une fois son identité révélée, ce personnage n'apportera plus rien. Le fils le plus jeune de Vlad, quand à lui, est une tête-à-claques de première! Il est heureux mais en fait ça va pas donc du coup quand le malheur frappe il est encore plus malheureux mais il a peur de son père donc il s'enfuit avec un cobaye d'expériences génétiques mais en fait y sait pas trop où il en est alors il va voir le tueur en série mais finalement comme il aime bien son père il ........ Aaaaarggghhhh!!!! Et ne comptez pas sur l'intervention de Kraven et Storm pour relever le niveau, les deux derniers épisodes sont bien fades eux aussi! Enfin nombre de buzzukis l'ont souligné: belle intervention aussi du traducteur qui s'est dit que quitte à publier un mauvais bouquin on pouvait y aller jusqu'au bout! La Terre Sauvage devient donc le Pays Sauvage... La cerise sur le gros kouglof dégoulinant, quoi. Verdict:  J'aurais presque pu mettre 3 tant Francavilla sort un boulot épatant mais l'histoire s'enLiss tellement vite... Et puis connaitre un peu les personnages qu'on écrit c'est bien aussi!
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Si ça continue faudra que ça cesse!
Dernière modification par Jean-Moul ; 23/02/2012 à 00h07.
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