The Chroniques 2012

[Aguéev]

Hello!

Non ce topic n'est pas un topic dédié à Dr Dre mais bien à mes petits avis.
Ici pas de grandes phrases ou de grands paragraphes, seulement l'essentiel que je retiens de tel ou tel mensuel/tpb/hardcover.

edit : j'ai viré les notes ça ne sert strictement à rien.
Soyez doux.

On commence avec:

Green Lantern / Green Arrow
(Dennis O'Neil et Neal Adams)







Superbe cover, avec Speedy qui se fait un fix.

Les aventures de ce duo de mecs en vert qui s'attaquent aux problèmes de tous les jours et surtout ceux de l'Amérique des 70's.


C'est dans cette histoire que Green Arrow balance son premier point Godwin

On y trouve des chapitres parlant du racisme, du totalitarisme, de la drogue, du machisme, du sectarisme, de la misogynie, de la pollution, de l'instrumentalisation des enfants, du capitalisme et du règne de l'argent...Parfois ces histoires sont racontés de manière assez maladroites avec un ton parfois naïf et un brin simpliste mais il y a indéniablement un certain charme, qui nous fait penser qu'O'Neil cherchait peut être à réveiller dans le cœur des gosses ou des adultes lisant ces histoires, une certaine sensibilité aux problèmes de société. Ici pas de menaces interplanétaires (ou si peu) mais des menaces déguisées et contre qui il est beaucoup plus difficile de lutter qu'un Darkseid ou autres. Les ennemis de nos héros sont ainsi très souvent habillé d'un costume-cravate ou d'un uniforme de police. Le rêve américain n'existe pas dans ces histoires, il s'agit plutôt d'un cauchemar devenu réalité.


Episode sur le capitalisme et deuxième point Godwin, en deux chapitres, ça commence à bien faire là!

C'est une véritable remise en question sur nos habitudes, sur nos vies, sur notre façon de nous indigner et notre laxisme. Certains récits sont parfois sombres et pessimistes car si nos héros parviennent à se tirer de telle ou telle situation, la majorité du problème demeure. C'est notamment le cas dans l'épisode ou Green Arrow découvre que son sidekick prend de l'héro et réagit complétement à l'opposé de ce que nous pouvions attendre d'un tel personnage.



Le chapitre où l'on se rend compte que Green Arrow est finalement un gros con de droite


Black Canary apparait régulièrement et sera l'un de ses seuls soutiens contrairement à GA qui s'en cogne.


Ce que j'ai aimé : les dessins d'Adams, le ton un peu rétro des histoires, le fait que les personnages soient parfois impuissants face à certains problèmes de la vie réelle, une volonté à vouloir éveiller les consciences et les couv d'Adams . La Black Canary d'Adams est superbe aussi.



Ce que je n'ai pas aimé : rien de notable en fait. Ah si, parfois certains passages ou Green Lantern fait des transformations bizarres. Pareil pour certains gadgets de Green Arrow (la flêche fusée?? ). Mais je chipotte.

Bonus : séquence émo

[Aguéev]

Bon vu que j'ai commencé aujourd'hui autant parler d'un autre truc lu aujourd'hui que j'ai bien aimé même si c'est pas hyper trouvable :

Michael Allred Solo
(Michael Allred et Laura Allred)



Ce petit fascicule regroupe plusieurs petites histoires de Michael Allred mettant en scène des personnages de l'univers DC.

La première est une histoire sur Hourman, personnage du Golden age combattant le crime en prenant une pilule Miraclo lui conférant des pouvoirs (vitesse et force améliorées). Sauf que dans cette histoire, Hourman prend une pilule après avoir entendu une femme crier, alors que cette dernière ne faisait que répondre à des chatouilles de son mari. Hourman doit donc attendre une heure le temps que les pouvoirs disparaissent. C'est cette heure qui est mise en images.



La seconde histoire est, à mon goût la plus intéressante avec une fête organisée par les teen titans et leurs amis dans l'un des penthouse de Bruce Wayne. Au même moment, à l'étage inférieur, la Doom Patrol essaye de se reposer tranquillement. Cette histoire est juste pretexte à des dérives. De nombreux personnages apparaissent dont Bat-Mite qui se plaint que Batman ne fasse pas attention à lui, comme s'il n'existait pas.




Aqualad likes fish sticks...what is he? A gay fish?


Quel pimp ce Speedy...

L'histoire suivante est une fiction sur Batman qui se demande si son combat contre le crime est bien légitime. Tout lui porte à croire qu'il est has been et qu'il devrait racrocher son costume. Robin et Dick Grayson quant à eux semblent être l'avenir jusqu'aux dernière pages laissant entrevoir une histoire de meurtre et de manipulation ainsi qu'un suicide.


Dépression

On enchaine avec deux pages sur Miracleman et le Fourth World. On se rend compte que Miracle Man a perdu un pari et qu'il insiste pour le tenir jusqu'au bout. Menotté, les mecs du Fourth World l'assoment, lui mettent un sac en plastoc autour de la tête, l'attache avec une "atomic glue", le mettent dans un body bag, le jettent dans la lave. Et hop Miracle Man apparait sain et sauf. Le mystère reste entier...


Troll face de Miracle Man sur la première case...


Les dernières pages traitent d'une brève histoire où des enfants rencontrent leur héros DC dans une magnifique splash page :


euh c'est quoi cette espèce de Robin avec une chauve souris sur le ventre? Une version futuriste publié dans le passé?

Ce que j'ai aimé : l'ambiance fun typiquement à la Allred et des couleurs flashy mais que j'adore faites par sa femme. L'humour. L'histoire des Teen Titans qui fout la pêche...

Ce que je n'ai pas aimé : Ne pas avoir des run entiers de persos DC de ce style...

Une petite perle qui se lit très vite.

[effixe]

excellent!

[mr nix]

Earth 2 Robin, pre-Crisis.


L'histoire de la surprise party a ete reeditee recemment dans un Batman, faudrait que je retrouve la ref. Avec plein d'autres trucs sympas dedans, dont les Teen Titans (silver age aussi) vont sauver le president Kennedy sur une autre planete.

Super fan de l'histoire de Batman version tele par Allred, vraiment un truc qui touche au coeur du mythe et de pourquoi beaucoup de lecteurs, comme moi, venerent encore le silver age comme la meilleure periode des comics de SH.

Les 3 gamins a la fin c'est les freres Allred.

[djbone]

Bon déjà j'adore ta signature (Ron Burgundy 2 arrive !!!!).
Ensuite merci pour cette critique d'une série qui à révolutionné le comics !

[quote=Aguéev;1260012]Hello!

Non ce topic n'est pas un topic dédié à Dr Dre mais bien à mes petits avis.
Ici pas de grandes phrases ou de grands paragraphes, seulement l'essentiel que je retiens de tel ou tel mensuel/tpb/hardcover.

Sinon pas de nouveautés, un système de notes sur 5 sans demi points.
Soyez doux.

On commence avec:

Green Lantern / Green Arrow

[Hilarion]

Le SOLO de Allred a l'air passionnant!

Bravo pour la critique de Green Arrow, Neal Adams est déjà très moderne pour l'époque.

[Aguéev]

merci à tous!
Je n'ai pas de scanner (et ne prévois pas vraiment d'en faire l'acquisition car pas trop la place), mais je prends les images sur le net.
Le Solo d'Allred est trouvable sur ce blog (perso j'ai ma version papier acheté 2 euros) :

http://grantbridgestreet.blogspot.fr...patrol-vs.html

Nix : merci pour les précisions! si tu trouves le Batman en question je veux bien!
Sinon justement ces teen titans sont ceux du début (avant les new teen titans donc) est ce que la série vaut le coup? (après je sais pas si c'est dispo).

Et oui l'histoire de Batman, où The Riddler se fait passer pour un défenseur des opprimés et combattant du capitalisme est cool. On y voit aussi le buste avec le bouton rouge de la série .

L'histoire d'Hourman est très drôle. Il livre des pizzas, creuse des trous pour des mecs bossant dans le bâtiment, va au cinéma le tout pendant cette heure.

Je comprends pas pourquoi il n'y a rien chez DC comme ses X-Statix / X force. Je trouve qu'il dessine les persos DC à la perfection. Sa Donna Troy est super cool.

[Aguéev]

Je dépoussière ce topic inutile pour vous parler d'une histoire que j'aime beaucoup.

Psycho Pirate nous parle assez souvent de 2012 comme étant l'année Frank Miller. Je dirais oui et à Holy Terror donc! Sauf que là moi je vous parle d'Holy Terror mais pas de Miller :

Holy Shit! It's Batman : Holy Terror

Alan Brennert au scénario
Norm Breyfogle au dessin.



Alors de quoi ça parle?
Holy Terror est un elseworld de Batman où les Etats Unis d'Amérique sont un commonwealth dirigé par un gouvernement théocratique, héritier de la pensée de Cromwell, dont la police fait office d'inquisition. Autant dire qu'il s 'agit d'un gouvernement qui fait la part belle à la torture, l’enlèvement, l'assassinat, le lavage de cerveau, dans le cas où un individu revendique une différence, ou tout simplement une opinion différente, et tout cela bien sur dans le but de faire perdurer ce schéma politique.



L'histoire porte sur le jeune prêtre Bruce "Lil" Wayne qui a vu ses parents se faire assassiner sous ses yeux.



Sauf que le cher Jim Gordon, flic raté portant un catogan et des fringues minables ne peut l'aider dans sa quête de justice. Pire, ce dernier était au courant depuis le départ des desseins du gouvernement à l'égard des parents de ce cher Bruce "John" Wayne.


Fâce à l'impossibilité de traduire légalement en justice les responsables et devant une machine qui le donnera forcément perdant, Bruce Wayne Rooney décide de laisser de côté ses vetements de prêtre et d'enfiler des collants et un costume de chauve souris.

BEFORE:





alala les enfants de chœur, et le soir ca va aller bouffer des osties gratos...

AFTER :


Kikoo! Lol

Bon je vous épargne les détails, mais en gros Batou va se retrouver au QG de l'organisation et arriver nez à nez avec Barry Allen, un homme hyper rapide prisonnier. Il va le libérer et tomber sur une sorcière du nom de Zatana, envoyé pour leur barrer la route.



Barry Allen va mentionner le sort du pauvre Arthur Curry sur lequel les gens ont fait des expériences



Bon bref: le héros va gagner mais c'est surtout une vision prophétique, une inspiration qui va le mener à continuer à lutter contre le système. Une apparition christique qui l'emplit d'un profond sentiment de justice. C'est cette vision qui va lui prouver qu'il est sur la bonne voie, ce symbole étant mort en martyre, les bras en croix comme JC :





C'est beau hein?

J'avoue ne pas trop connaitre les auteurs : Alan Brennert au scénario et Norm Breyfogle aux dessins mais j'ai plutôt été charmé par leur talent. D'un côté nous avons un scénar sur des origines d'un super héros piochant allegrement dans des références historiques, des références de la mythologie du personnage qui apparaissent ici ou là, finissant par une vision messianique plutôt sympathique bien qu'évidente après lecture du bouquin. L'univers dans lequel évolue les personnages mêle modernité (Vicki Vale passe à la TV) et tradition (costumes d'époque) créeant une atmosphère un peu décalé, à la limite du ridicule. Néanmoins, le tout, donne l'impression que le système politique s'appuie fortement sur la religion dans le but de contrôler la population et de la laisser dans une forme d'immobilisme, les traces de modernité avec la TV ne sont qu'un moyen d'expression du gouvernement car ici le libre arbitre n'existe pas, c'est le gouvernement et la Loi qui font office de vérité.

Breyfogle nous livre des dessins assez admirables. Je n'ai pas grand chose à dire à part qu'ils sont très beaux. Batman est le genre de Batman que j'aime voir dessiné (à la sauce 70's / 80's) et on se trouve très fréquemment devant quelques très jolies cases (un zoom sur Zatanna agrippant Barry par exemple, la page sur le messie...etc).

Mon avis sur le bouquin :



Par contre, l'histoire est vraiment courte ce qui laisse un tout petit peu sur sa faim :

[Aguéev]

Le 13 juillet 2013, après avoir passé une journée très cool avec la famille, je me suis fais bannir de la Terre 1, comme un vulgaire Hulk (sauf que lui dans son exil il a réussi à pécho un max !!!). Les motifs, discutables pour ne pas dire fantaisistes, mais nécessaires pour sauver le monde, m’ont ainsi valu d’être expulsé hors de la Terre 1 du Buzzverse en traversant The Menstrual Bleed pour finalement atterrir sur la Terre 50 du DCverse plus connu sous le nom de Wildstorm). Cet univers que je qualifiais d’abruti, crétin et sans intérêt m’a finalement séduit après la lecture des indispensables Stormwatch de Warren Ellis, dont l’intégrale est aujourd’hui dispo sous la forme de 2 gros bouquins réédités par DC, amputés du chapitre spécial WildC.A.T.S VS Aliens pour problèmes de droits. Dans cet univers, certes sentant un peu comme dans un club de gym, c’est-à-dire du mauvais déodorant + transpiration, mais malgré tout plutôt sympathique et décompressé, il y a l’histoire de ce super héros que j’ai pu approcher avec une camera cachée. Sentant grandir en moi la flamme qui a du animer les grands reporters de ce siècle. Je pense àJulien Courbet, Morandini et autres Hanouna, je decida de le suivre dans son aventure. Voici donc le résumé et la brève critique de :

Captain Atom: Armageddon.

Will Pfeiffer
Giuseppe Camuncoli

Venu tout droit des aventures de Batman and Superman : Public Ennemies, à bord d’un robot moitié Superman et moitié Batman, Captain Atom que l’on surnommera CA (pas le clown, ni la banque) voulait se sacrifier en se jetant sur un astéroïde fait en kryptonite qui fonçait droit sur la Terre (j’invente rien c’est vraiment le début, ou la fin de Sup/Bat PE).
Au moment de l’impact, CA vit une sorte de malaise, gueule de bois/bad trip sous ’shrooms/fièvre de gastro dans lequel il voit Batman et Superman pendant une brève seconde, il comprend que dalle, puis il atterrit en catastrophe sur Terre en détruisant un pâté de maison et l’apart d’un vieux timbré, le tuant au passage. Avant de clamser, le vieux transmet à une jeune femme médecin du nom de Nikola Hanssen, une partie de ce que l’on pourrait appeler l’identité de Void (le métahumain de WildC.A.T.S recouverte de papier aluminium).

L’autre partie fusionnant avec CA (sans qu’il le sache !) qui voit son corps devenir doré avec de chouettes rubans rouges. C’est là que débarque Superm…ah non Majestic, un autre type inconnu au bataillon pour CA Les deux échangent quelques coups puis Majestic finit encastré dans le sol.

Après cette brève récréation CA s’arrache après avoir parlé à un policier, terrorisé par les super-héros l’implorant de ne pas faire de mal aux gens aux alentours. C’est en parcourant brièvement le monde, qu’il se rend compte qu’il ne s’agit pas de la Terre qu’il connait. Des villes ont disparu, les gens ont peur des super héros. Il se réalise également qu’il ne sait pas comment rentrer sur sa Terre.

CA parcours les USA, c’est-à-dire le monde

Grifter de son côté, découvre l’existence de CA et est particulièrement intéressé par la renaissance de Void qui avait disparu. Il va donc aller voir ses amis de WildC.A.T.S pour les mettre au parfum et décider d’un plan : eux vont chopper le type doré, lui va chercher Nikola.

Les Stray Cats au grand complet

De retour à CA. Majestic débarque de nouveau. Cette fois, les deux arrivent à échanger un peu plus de 3 phrases sans se mettre sur la tronche ce qui dans l’univers Wildstorm relève de l’exploit, offrant ainsi plein d’avantages comme ne plus être imposé sur des produits tels que : les lames de rasoir ainsi que des buffets à volonté dans des restos chinois (boisson non comprise) à condition de prononcer la phrase « i feel sorry for your mother ». Majestic va donc essayer de renvoyer ce cher CA chez lui vu qu’il possède un super ordinateur et apparemment des portails qui peuvent l’envoyer dans des tas de Terres différentes. Sauf que, ça ne marche pas. CA est bloqué sur cette Terre. Il part donc chercher de l’aide ailleurs. Pendant ce temps, l’ordinateur de Majestic, qui est un peu lent à la détente lui dit qu’il a détecté une anomalie et qu’en toute logique CA devrait provoquer la destruction de l'univers Wildstorm.

CA arrive à la Maison Blanche et sauve le président des USA par la même occasion. En effet, les hautes instances, ont décidé d’éliminer la crainte qu’inspire le nouveau venu et comptent supprimer le président par la même occasion, en tant que dommage collatéral. Ils ont au moins le mérite de lui téléphoner pour le lui dire (ce qui est la moindre des choses quand on te balance un missile nucléaire dans la figure…)

En parlant avec le président il se rend compte qu’ici les gouvernements et leur chef ne servent à rien. The Authority est la seule autorité compétente et toute puissante sur cette Terre et les dirigeants humains ne sont que des pantins.


Majestic arrive une fois encore pour parler de sa découverte qui va moyennement plaire à CA. Les deux finissent par se cogner (ah boooon ?).Bizarrement, arrive un moment où ils finissent par discuter et c’est le choc pour CA. Le seul moyen d’empêcher la destruction de l’univers, est qu’il se sacrifie. Le remerciant, il décide d’aller vérifier par lui-même cette trouvaille. Au Pentagone, il fusionne avec un ordinateur, en modifiant sa structure atomique, pour pouvoir faire des calculs sur sa composition etc, cela dans le but de vérifier les dires de Majestic. Les calculs sont si compliqués que seul un type ayant compris le film Primer peut les interpréter. Il se rend compte d’une chose supplémentaire. S’il meurt, il condamne l’univers dans lequel il est. Il ne peut donc, ni rentrer chez lui, ni empêcher l’univers Wildstorm de sa destruction. S’il meurt c’est la fin de cet univers, s’il vit, même tarif. Au passage, il récupère des infos sur les différents métahumains de cette Terre.

Il retourne voir Majestic qui a disparu, mais cette fois, c’est au tour du Cercle des Poètes Disparus aka WildC.A.T.S de débarquer dans le but de ramener CA avec eux comme c’était prévu.

Humour puis baston, baston, baston, baston, CA gagne car il connait les points faibles de chaque métahumains de WS. Grifter arrive avec la jeune Nikola, qui lui a appris qu’elle possédait le pouvoir de Void, mais au moment de commencer le fight , une porte s’ouvre. CA la traverse et se retrouve sur la lune face à Angie, The Engineer de The Authority. Sur le vaisseau, CA va faire la connaissance de l’équipage.

Ces derniers semblent assez peu impressionnés par son problème initial (rentrer chez lui). Ils décident donc de lui faire passer par des tas d’univers différents, porte après porte. Sans succès. Dans la foulée, Jack Hawksmoor décide de montrer au héros, un monde dans lequel Adolf Hitler est encore vivant et il le lui offre sur un plateau, affirmant que c’est très certainement le rêve de plein de gens. CA n’y arrive pas. Hawksmoor, lui n’hésite pas. On voit encore ici la différence d’attitude et d’idéologie de CA qui passe définitivement pour un type étrange parmi des méta-humains habitués à tuer à foison, sans le moindre état d’âme. Pendant ce temps, Majestic débarque chez les WildC.A.T.S et leur explique le problème. Tout le problème, c’est-à-dire la fin imminente de cet univers et le fait que de tabasser une bombe à retardement c’est moyen comme sauvetage. Donc aucune solution, à moins que, Nikola puisse d’une façon encore inconnue alterner cette fin. Ils vont donc essayer d’influencer Nikola afin qu’elle prenne possession de ses nouveaux pouvoirs pour ensuite retrouver CA. Grifter fait la découverte qu’en fait il ne faut surtout pas que les deux Void se rencontrent sinon cela pourrait provoquer un événement majeur. Sauf que Nikola s’est téléporté à force de pression réalisé par ce joli petit monde qui pensaient réunir les deux parties comme ils le pensaient 10 min avant.
De son côté, CA s’isole. Il est rejoint par Angie qui décide de le réconforter et ils entament une relation fusionnelle.

Pendant ce temps ce vieux vicelard de Jack Hawksmoor regarde un porno des deux coquinous, en robe de chambre

Celle-ci va même agir au niveau atomique pour extraire cette petite chose qui semble être le déclencheur potentiel de la réaction en chaine. Jack demande donc au Shaman de vérifier si l’univers existe bien dans un an. L’univers est toujours là. Visiblement, c’est un succès. CA et Angie vont sauver le monde d’un holocauste nucléaire, puis sauver un avion. Mais CA décide de partir quand Angie dit que parfois elle se demande si ces gens méritent vraiment d’être sauvés. Il repart donc vers NY, où il retrouve Nikola. A son contact, Nikola redevient Void et quelque chose semble se passer au niveau de ses pouvoirs mais CA arrive à la calmer et à contenir.
Pourtant Jack va demander à son ordinateur si CA constitue toujours une menace, la réponse est oui. Ils décident donc de l’éliminer, ignorant que sa mort pourrait provoquer cette fameuse réaction en chaine. Pourtant, CA est certain qu’il n’est plus un danger potentiel et part faire un bond dans le futur et voit que la Terre est toujours là. De retour dans le présent, Angie décide pourtant d’appliquer le plan d’Hawksmoor : abattre CA (le voir avec Void la rendu furieuse et lui permet de faire abstraction des sentiments qu’elle a pu avoir pour lui). Le combat a lieu et Angie semble gagner si ce n’est sans l’apparition de Grifter, bien décidé à ne pas provoquer l’armageddon, qui sauve CA in extremis, grâce à un tir bien placé (comme Vincent). C’est au tour d’Apollo et de Midnighter d’apparaitre.
Majestic ordonne à Hawksmoor de cesser ce combat car cela va provoquer la fin de tout. Hawksmoor précise que si ca se trouve Shaman a vu juste, que l’univers sera toujours là, ce qui serait la conséquence d’une victoire d’Apollo et de Midnighter sur CA.

Apollo le poète…

Contre Apollo, CA reconnait une puissance phénoménale, proche de celle de Superman mais connait son point faible. Le soleil. Il va ainsi le provoquer pour qu’il en soit suffisamment proche pour ensuite se servir de l’étoile comme d’un gigantesque réacteur nucléaire et amplifier les radiations (via son pouvoir agissant sur les atomes) et provoquer une overdose de radiations chez Apollo. Balançant à sa figure, son corps parcellement brulé, CA bat par la même occasion Midnighter.

Pourtant, Midnighter est toujours vivant et arrive à blesser Grifter pendant qu’il discutait tranquilement de comment stopper la fin de l’univers. Ce dernier le menace avec son pistolet et est prêt à appuyer sur la détente quand Apollo (qui a vite récupéré le bougre) tue Grifter grâce à un rayon tiré de ses yeux.

HEADSHOT!

Apollo et Midnighter embarquent alors CA sur le vaisseau de The Authority. Apollo va tenter de l’exécuter mais cela ne le tue pas, cela le blesse mais c’est suffisant pour provoquer la réaction en chaine. Apollo va tenter d’absorber le pouvoir de CA mais il va bruler sur place. Midnighter furieux se lance vers CA et finit de la même façon. C’est au tour de Jenny Quantum de se pointer mais elle aussi se fait désintégrer. L’esprit du 21ème siècle est mort. L'armageddon est proche...

Pourtant au même moment Void débarque. Nikola a finalement compris ses pouvoirs avec le décès de Grifter. Arrivé sur le vaisseau, elle récupère la partie de son pouvoir qui se trouvait en CA et est dans la possibilité de le renvoyer chez lui. Il finit donc par disparaitre. Par ailleurs, si CA est l’initiateur de cette réaction en chaine, c’est maintenant Void qui est sur le point de provoquer la fin de tout.

Celle-ci dit que cet univers a connu beaucoup trop de dérives, qu’il est mauvais et qu’il mérite de disparaitre mais qu’il ne faut pas s’inquiéter car l’univers va être rebooté comme il l’a été des milliers de fois. Cela semble ainsi être l’influence du côté boyscout de CA qui a su triompher et convaincre Void.

Une sorte de second big bang a lieu mais rien ne semble avoir été détruit. Dans la jungle, Deathblow se rend compte que quelque chose s’est passé. Caitlin Fairchild aussi, ainsi que Grifter miraculeusement en vie, dégustant un Ricard accommodé de quelques curly. CA se rend compte que son saut dans le futur n’était pas un saut sur la même Terre mais sur une Terre rebootée. Void a su contenir l’explosion et s'en servir pour modifier la réalité sur des bases plus saines. Celles qu’il a apportées à l’univers WS. Concluant sur cet événement, il se dit que c’est maintenant à lui de modifier comme il le peut la réalité, la dernière case le montrant à Bludhaven lors des événements d’Infinite Crisis.

Ca pue un peu par ici et il fait chaud

Ce que j’ai aimé :
Si l’histoire sur les différents ordinateurs et les quiproquos font un peu provoqués et sont un peu confus (pour ne pas dire contradictoires), j’ai vraiment beaucoup aimé cette mini série, qui m’a presque donné envie de lire des WildC.A.T.S (ceux de Moore) et peut être du Gen 13 ou DV8 pourquoi pas. L’intérêt que je tire de ces chapitres est notamment la critique faite par un héros parfait idéologiquement, qui correspond à la vision traditionnelle du héros, qui n’accepte aucun compromis et qui ne dévie pas de sa ligne de conduite et qui va finir par influencer certaines personnes autour de lui, en l’occurrence des super héros criminels qui ont l’habitude de tuer et pour qui cela est devenu une routine. Par ailleurs, cette série est une critique sur la certitude que peuvent apporter les machines et les statistiques qui ne peuvent pas forcément prendre en compte chaque facteur. Le reboot a par exemple été totalement ignoré par les différents ordinateurs tous plus puissants les uns que les autes. C’est une histoire qui parle de cette chose que l’on ne connait pas, que l’on n’imagine pas ou qui a été négligée et qui peut venir chambouler toute une mécanique qui mise en route n’allait vers la production que d’un résultat. C’est une histoire sur l’espoir, sur la conviction et la volonté de se battre jusqu’au bout même si tout laisse à croire que tout est fini. Du côté des dessins, je dois avouer que j’aime beaucoup le style de Camuncoli, même s’il dessine un peu trop de personnages se mordant la lèvre inférieure. Il arrive à donner un certain dynamisme au combat et à certaines cases ce qui a tendance à relever la sauce d’un scénar un peu confus par moments Cela peut sembler beaucoup pour une histoire dont le seul but initial est de faire un reboot de l’univers partagé de Wildstorm mais même avec cette contrainte il faut avouer que Pfeifer et Camuncoli ont su tirer le meilleur de ce genre de scénarios très souvent marqués par un jemenfoutisme et un traitement bâclé.

Ce que je n’ai pas aimé : scénario prétexte à grosses bastons qui se succèdent machinalement et un peu confus

Bonus track :

[Ben Wawe]

Très belle présentation, merci. J'ai toujours été intéressé, je jetterai un oeil, mais sur le principe je me suis toujours dit que cette mini-série a été le début de la fin de WildStorm.

[Aguéev]

Alors je ne connais pas trop l"univers Wildstorm mais j'ai l'impression qu'effectivement en terme de renommée les choses marquantes de cet univers partagé se sont situées avant cette mini série.

[Ben Wawe]

Je n'ai pas une trop grande connaissance non plus, mais à mon sens la meilleure période (celle que j'ai plus lu/préférée) date d'avant, quand Ellis, Moore puis Millar et un peu Brubaker avaient les coudées franches sur plusieurs titres qui osaient beaucoup (StormWatch, WildCATS, The Authority, Sleeper). J'avais l'impression que WildStorm avait 1) une vraie envie de laisser les auteurs faire ce qu'ils veulent 2) une vraie ambition de proposer des trucs un peu différents sur du super-héros classique. C'était cool, et inspiré.

[Aguéev]

ouais c'est a peu près ce que j'ai lu/je dois lire.

Les CATS de Moore sont prétexte à des discussions. Certains disent que c'est assez naze, d'autres adorent. Je me les ferai bien un jour...
Après comme je le dis plus haut, le côté très bourrin, gros muscles/gros seins grosses fesses me rebutait pas mal (le sacre de Jim Lee j'imagine) mais aujourd'hui je trouve (peut être à tort) que c'est un univers assez décompressé et qui ne se prend pas tellement au sérieux. J'ai peut être aussi un regard moderne comme quand l'on lit du vieux Kirby ou Ditko et que l'on est charmé par le charme de l'époque...

[mr nix]

Le charme c'est toujours charmant effectivement, mais honnetement, et heureusement pour Ditko et Kirby, leurs qualites sont quand meme largement intemporelles. WIld CATS par Moore reste assez dispensable (Charest en sequentiel j'ai juste du mal), je suis assez d'accord avec Ben pour trouver que la periode vraiment passionante se trouve entre les Wild CATS v2.0, Sleeper, et la fin du run de Millar sur The Authority (encore que ce soit largement pour les graphismes et un peu moins pour les scenars, Ellis avait deja un peu tout dit).

[doop]

Oh oui, je rejoins Mr NIX là dessus, les Wildcats 2.0 étaient pourtant assez mal partis avec LOBDELL/CHAREST, mais dés que CASEY et PHILLIPS se pointent, ca devient du très très haut niveau.
Sleeper aussi.

Tiens, à l'occase faudra que je relise les authority de millar, j'ai lu une fois j'avais bien aimé, faudrait voir maintenant ce que ca donne !