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  #436  
Vieux 17/09/2015, 21h36
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oué je sais, encore à la bourre.. mais j'ai commencé Dark Souls alors...

Federal Bureau of Physics #14 - 19 parus dans le volume Audeamus par Simon Oliver; Alberto Ponticelli & Nathan Fox



Plot : Aprés un flashback sur la jeunesse particulière de cicero, l'équipe rencontre enfin M. Blackwood qui parvient à les convaincre finalement de l'aider dans un petit boulot : sauver l'univers entier...

Les fauchés du Bureau Fédéral de Physique continuent de faire tant bien que mal leur taff alors que les phénomènes para-physiques continuent de frapper notre monde.. bon en fait.. c'est pas ça du tout mais je ne savais pas comment commencer.
Bref, ce volume lui commence bien mieux que moi avec une chtite histoire sur un des personnages principaux, Cicero Deluca, responsable de l'équipe de héros du comics, difficile à cerner, entre chef basique sans saveur et quelque chose de plus. Heureusement pour nous, c'est bien plus compliqué que cela et un flashback sur sa jeunesse, certes classique, d'enfant génie brimé à l'école, passant par l'académie FBP et enfin son incorporation surprise parmi les agents de terrain, ajoute beaucoup de matière au personnage qui nous apparaît enfin bien plus intéressant. Son positionnement vis à vis d'Adam Hardy et même vis à vis des cas qu'ils ont eu à traiter s'éclairent sous un nouveau jour, toujours agréable ce genre de petites «*retcons prévues*» lorsque c'est bien amené. En terme de rythme, ce dual shots est également bien placé, entre une histoire assez lourde de réalité parallèle et le gros du gros du comics.
Car après cette gentille digression, on s'attaque à la montagne. Finit les petites histoires avec des trous de vers déplaçant des objets sur 2 mètres ou les réalités parallèles chiantes... là, c'est le futur de l'univers entier qui est en jeu. On fait moins les mariolles là de suite hein...
Cette histoire a une bonne entame il faut avouer. Face à face enfin entre le héros et celui qui doit être sa Némésis, situation finalement plus riche que prévue et que nous découvrons comme n'étant pas si simple. On enchaine donc avec l'annonce de la fin programmée de notre univers.. et là le danger inhérent à FBP apparaît, des situations extraordinaires mais tenant plus ou moins la route scientifiquement (ou du moins les bases). Bien entendu l'explication scientifique ne doit pas tenir deux secondes, mais Oliver a apporté une réelle homogénéité à son comics malgré un pitch surnaturel au possible. Il continue ici avec un background scientifique à la limite (fringe en vo non*? ^^) de la réalité et toujours dans des domaines que l'homme ne maîtrise pas, voyage vers des réalités parallèles, téléportation et ici*: astronomie. Du coup, ben l'amorce fonctionne pas trop mal mais la suite mettra en ballotage sérieux cet état de fait.
La lecture se ternie donc petit à petit devant l'énormité de la chose.. combattre une tempête quantique, découvrir des mondes parallèles.. why not.. mais... «*réparer*» quelque chose d'aussi grand comme l'univers*?? .. là c'est trop et Oliver semble cette fois ci avoir casser l'homogénéité de son récit en voulant en faire trop.. encore que...
C'est donc quand même avec la peur au ventre, anticipant l'arc de trop, que les pages défilent jusqu'à la fin... qui rassurent quelque peu. Pourquoi*? Car déjà l'auteur parsème son histoire de dialogues, de réflexions sur le fait qu'il ne s'agit que de simples humains, que la tâche n'est pas possible. D'autres part, le méchant-mais-on-est-pas-sûr semble néanmoins avoir un agenda secret, voir en savoir plus que prévu. Enfin, l'histoire ne se finit pas avec ce volume et l'arc continue sans doute dans le suivant, offrant un récit bien plus de matière et d'eau à son moulin. On ferme donc ce volume interloqué, ne sachant pas trop si Oliver continue de maîtriser son récit ou si il a été dépassé par le monde qu'il a crée, voulant sans cesse augmenter le niveau de menaces.
Si le fond reste donc à être définit entre génial ou too much, le cadre tire hélas le tout vers le bas. «*Réparer*» l'univers.. rien que ça.. rarement comics s'est montré aussi ambitieux. Hélas cette situation n'est pas vraiment mis en avant dans le comics. A priori, la Terre croule sous les phénomènes destructeurs para-physiques et le monde, voir plus, est donc au bords de l'explosion. Mais ce n'est pas clairement montré, expliqué et l'empathie ne fonctionne pas. On ne sent pas cette fameuse montée d’adrénaline couplé au frisson dans l'échine en voyant des héros simplement humains face à un défi impossible, de microscopiques insectes face aux plus grandes lois de l'univers, là où Nolan et son Interstellar faisait mouche. Dommage car les personnages sont en place, le monde de FBP aussi, mais c'est trop rapide, peut être pas bien amené et il va falloir sacrement hausser le niveau émotionnel pour que le lecteur s'implique plus dans cette histoire. On aurait également apprécier que cette crise soit un peu plus étoffé scientifiquement, là où justement le volume précédent péchait un peu par une overdose de complexitudes pseudo-scientifiques.
Alberto Ponticelli aux dessins m'avait traumatisé, dan le bon sens, avec le Unknown Soldier de Dysart mais il est ainsi bien moins percutant, bien moins précis et peut être bien moins impliqué hélas. Pas de magie, pas d'appui là où ca fait mal, un découpage assez académique et sans puissance qui n'aide pas hélas le lecteur à s'immerger dans ce qui semble être, pourtant, la plus folle mission de l'histoire de l'Humanité.
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Vieux 17/09/2015, 21h50
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Bien fait d'arrêter à l'arc précédent. J'avais déjà remarqué que même si il y avait de la matière le récit avait l'air de ne pas trop savoir où aller.

pour le retour Jorus. A la prochaine bière
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Vieux 18/09/2015, 00h05
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Vieux 14/10/2015, 00h22
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Toujours la larme à l'oeil quand une bonne série se termine...

The Unwritten : Apocalypse #6 - 12 parus dans le TPB Apocalypse par Mike Carey & Peter Gross, Al Davison, Vince Locke, Dean Ormston



Plot : Tom Taylor continue sa quête de l'artefact qui lui permettra de vaincre, se rapprochant du dénouement final

L'ultime volume, le dernier, celui de tous les dangers, celui dont le lecteur se souvient, celui qui, malgré les 10 précédents, marquera la série au fer rouge. Difficile de ne pas ouvrir ce dernier confiant au vue de l'excellent travail des auteurs jusque là, ne laissant rien au hasard dans un plot qui fut peu aisément accessible et tentaculaire mais totalement assumé.
Pourtant ce mur, jusque là d'une solidité a toute épreuve, avait commencé à se lézarder au dernier volume avec ce fameux artefact apparu de nulle part et qui semblait la réponse à tout. Certes la lézarde était minime mais risquait d'exploser vite, fissurant toute l’œuvre. Lecteur de peu de foi, n'ai je donc rien appris au cours de ces 10 volumes... Carey et Gross sont les Dieux de The Unwritten et ils le prouvent une dernière fois*!
Donc le petit gizmo n'est pas une bénédiction rapide, un raccourci aisé mais s'intègre très vite dans la mythologie de la série. Cette dernière est tellement riche, solide et efficacement posé qu'au final, l'objet s'y glisse sans aucune douleur pour le lecteur qui retrouve vite cette sensation de se perdre totalement dans un univers cohérent, se laisse porter en confiance par les auteurs par un récit de haut vol où tout peut arriver. Et malgré cette foi renouvelée en Carey et Gross, les compères parvient à surprendre encore.
En effet, dans ce genre de récit aussi empreigné de littérature et multipliant déjà les moments héroïques, il était naturel de s'attendre a une montée en puissance épique vers un climax qui allait tout ravager sur son passage, mettant un point final à une aventure exceptionnelle. Mais à notre grande surprise, les auteurs continuent de dérouler, de prendre leur temps, proposant en entrée une explication béton sur le fameux objet, une quête rondement menée si très classique et même un flashback assez peu énergique. Les géniaux petits lutins auteurs de la série placent donc leur ton au delà de la simple montée vers l'affrontement final, à croire que jusqu'au bout, ils n'auront pas céder à la facilité.

Ainsi ils recadrent vite le fameux objet dans leur œuvre, lance une quête qui mène clairement à la fin du récit et apporte des informations hallucinantes sur l'origine de tout via le flashback, une retcon géniale qui fait apparaître certains personnages et certains évènements qui auraient pu paraître simples sous un jour nouveau. Non, décidément, Carey et Gross ne font pas dans la facilité et prouve encore et encore que le travail de préparation a été colossal.
C'est donc à peine vers le dernier tiers du volume que l'arc final de The Unwritten prends son envol. Là encore, pas le classique chemin de chaque protagonistes qui finira par se percuter au même endroit au même moment, pas les sempiternelles préparations d'avant l'ultime combat de votre vie, mais quelque chose de bien plus puissant au final. Justement, la quasi absence de cette sensation de final imminent permets, je pense, de laisser le lecteur dans une passivité propice à la surprise. Et il y en a. Les auteurs nous frappent coup sur coup en l'espace de quelques pages avec la rencontre enfin entre les deux alter égo qui se suivent depuis le #1, des morts violentes rapides et tellement out of characters et une fin du monde pourtant annoncée. Rarement pages se sont tournées aussi vite pour connaître le dénouement.
Ce dernier n'est peut être pas le point culminant de la série, dans le sens où nous ne sommes peut être pas ébahit par le génie mais reste très très honnête au vue de la qualité lue jusque là et surtout parfaitement homogène. Au même titre que Sweet Tooth, The Unwritten possède son ton, son univers, sa manière d'aborder le lecteur, ses mécanismes, et la final est dans la ligne droite de tout cela, mettant un point définitif à l'aventure.. après tout, quoi demander de plus*? Le piège était énorme de sortir des sentiers battus, de tenter un ultime tour de force qui aurait été de trop. Tout comme Sweet Tooth donc, la fin rends hommage au travail présenté jusque là, offrent un épilogue peut être classique mais parfaitement satisfaisant. Le coup de génie, pour le coup, est de nous mettre à la place du père car tout comme lui, nous n'avons pas envie d'oublier tout ça. A ce titre, les ultimes pages sont parfaites, simples, quasiment sans dialogues mais nous donne ce que nous voulons.

Bon, les (ou le ^^) fidèles lecteurs de la vault a bien compris mon engouement pour The Unwritten. Rarement série aussi longue fut autant bossée, millimétrée, avec un rythme parfait et sans sensation d'arcs, de coupures, d'accélérations, de ralentissements. Un tout d'une richesse hallucinante pourtant traitée de manière à se pas perdre son lecteur, ni à le dégouter, un réel tour de force*!! C'est indéniablement à mon sens une série qui mérite un statut de culte, de classique, de référence. Certes, elle est difficile d'accès et il faut parvenir à s'y jeter complètement mais malgré cela, elle apporte énormément de satisfaction et montre que le comics ou la BD en général peut arriver à du très très haut niveau. Comme d'autres, elle mérite une relecture dans quelques années... allez hop, sur l'étagère, bien en vue*!
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  #440  
Vieux 14/10/2015, 00h25
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Comme j'aimerai que Urban publie The Unwritten .... A force d'attendre je vais bien me faire la VO un jour.

Merci pour ces retours Jorus (j'avais envie d'être gentil )
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Vieux 14/10/2015, 00h29
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Tu dis ça parce qu'il y a Bordeaux - Montpellier ce week end ^^
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Vieux 14/10/2015, 00h50
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Tu dis ça parce qu'il y a Bordeaux - Montpellier ce week end ^^
J'avais complètement oublié. C'est réunion de famille ce we
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Vieux 31/01/2016, 19h40
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Retour de la Vault en 2016 aprés une infection pulmonaire et merci au Arrowsmith pour le titre. On commende avec du middle old.. enfin du pas très vieux.

Joe the Barbarian #1 - 8 par Grant Morrison & Sean Murphy



Plot : Joe est un jeune garçon solitaire, coincé entre une mère qui travaille trop, un père décédé mais une imagination débordante. Un soir, seul chez lui, ilest transporté dans le monde de ces jouets, et ainsi commence une quête et une aventure extraordinaire.

Voilà donc le fameux Joe le barbare, maxi série sur 8 numéros mettant en scène un jeune homme, du genre brimé, solitaire, situation familiale difficile, qui aime à se retrouver dans son monde à lui qui va finir par prendre vie.
Beaucoup cri au génie sur cette série mais il faut dire que le principe est particulièrement intelligent. Joe donc, un peu asocial et hypoglycémique se voit basculer suite à la non prise de son traitement dans un monde magique, féerique et parfaitement Heroïc fantasyesque où il est l'élu. On pense à Willow, au Hobbit, à l'Histoire sans fin, à Merlin version Disney, à Oz et à ses myriades d'autres œuvres où un jeune étranger se trouve d'un coup au centre de tout, celui qui doit apporter la lumière. Le génie donc de Morrison est d'associer cette quête hallucinatoire (ou pas) dans ce monde magique à des évènements qui se passent dans le monde réel, hypoglycémie de Joe donc, porte de la maison laissée ouverte ce qui fit entrer un chien qui se transforma en bête féroce, voyage de la chambre jusqu'à la cuisine pour trouver du sucre puis à la cave pour remettre l'électricité suite à une blackout. Parallèle constant donc, dans la salle de bain, l'alter ego de Joe se retrouve aux prises avec des pirates de canalisations, il doit descendre d'un promontoire alors Joe descends les escaliers, et trouve enfin un soda sucré au moment ou l'autre Joe trouve la source de la vie.
Images contre images donc ce qui ajoute un cachet et intérêt au récit, le lecteur devant systématiquement penser en double pour retracer l'épopée dans son entier. En double voir en triple car toute cette histoire a également un écho plus important sans que cela soit clairement dit. Cette aventure n'est peut être pas juste une hallu mais une expérience que quelqu'un d'autre a vécu dans la famille par le passé, à moins que tout ceci ne soit une métaphore de la situation de Joe, sans père et menacé d'expropriation. Morrison fait du Morrison en jetant des pistes obscures sans les finaliser, nous laissant à deux doigts de la frustration, on aime ou on aime pas ^^

Coté réel donc Joe descends «*simplement*» se prendre un soda, coté fantasy, c'est du méga classique mais totalement assumé, du side kick sur le retour en passant par les compagnons de voyages, l'ennemi méchant qui a un lien fort avec le héros, une alliance des gentils, des batailles épiques, de la sorcellerie, des morts glorieuses...

Mais, ce principe réalité/fantastique passé, il reste quand même 8 numéros assez vides dans leur ensemble. Non pas qu'il ne s'y passe rien, l'aventure de Joe est une vraie aventure avec des dangers et des combats, mais rien non plus de bien formidable à se mettre sous la dent. Morrison part peut être trop fort, trop haut et une fois la claque du plot reçu.. et bien il reste une aventure classique et même un peu longue parfois. Le principe d'une pièce de la maison / une épreuve dans le monde magique, fonctionne au début mais moins par la suite. Il manque une révélation, un twist, une autre idée de génie vers le milieu de la lecture pour faire repartir le débat. Morrison étant Morrison la fin laisse donc un peu sur sa faim, ne sachant trop vers quoi l'auteur a voulu nous embarquer.

Heureusement Murphy c'est magnifique, c'est bourré d'énergie et de détails qui donnent corps à ce monde magique, tout en nous dépeignant une maison sombre, flippante où se terre le mal. On a droit ici et là à quelques double pages superbes mettant en scène une bataille gigantesque ou un nouveau décor. Sans lui, Joe the barbarian n'aurait absolument pas le même impact, c'est indéniable. Le travail de Murphy est terminé par Dave Stewart à la couleur qui fait aussi un travail formidable, riche, précis, mettant parfaitement en valeur les moments sombres où les méchants de l'histoire font des trucs de méchant.
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Vieux 08/02/2016, 18h53
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Merci Arrow pour le changement de titre, et désolé pour le retard, coupure net hier noir! On continue avec du oldies (plus ou moins) récemment ré-édité.

Hellblazer #14 - 22 parus dans le TPB The Fear Machine par Jamie Delano & Mark Buckingham, Alfredo Alcala, Mike Hoffman, Richard Pierce Rayner




Plot : John se met au vert après avoir été accusé à tort d'avoir massacré ses voisins. Dans une communauté baba cool, il fait la connaissance de Marj et sa fille Mercury qui deviennent vite la cible d'une secte religieuse fanatique.


Suite de la série culte aprés un volume plus hétérogène voilà donc un bon pavet avec un arc énormous en 9 numéros, rien que ça*!
Suite directe en plus avec un événement très crédible, très réaliste*: John est accusé du meurtre commis par Nergal. Quoi de plus normal que ce soit le magus le principal coupable, et d'entrée de jeu Delano nous raccroche à la réalite. John tutoie peut être Anges et Démons, mais il n'en reste pas moins un Homme, dépendant des lois de ces derniers. On est d'entrée de jeu dans le réel donc, et ce ton, moins présent auparavant, ne nous quittera pas le temps de l'arc. Certes il y a du magik, mais il y a aussi des besoins basiquement humains, des scènes normales, comme prendre un train, un taxi, boire une bière entre "mates", construire une tente, faire à manger.. le parallèle réalité/magie reste ultra discret et subtil, en fond simplement, apportant suffisamment de réalité au cadre pour que le reste, le magique, le démoniaque, ressorte puissamment tout en restant, tout proportion surnaturelle gardée, bien crédible*!
Delano en rajoute une couche concernant cet aspect surnaturel en le rattachant de manière très concrète aux croyances païenne et paganiste autour de la Mère Terre notamment et de manière assez appronfondie et travaillée. On sent bien que le mec a fait son taff, s'est tapé 2-3 bouquins pour en prendre ce dont il avait besoin, toujours appréciable de sentir que l'auteur a bossé son sujet. Les bad guys de l'arc, une organisation mystico-politique bien connue d'ailleurs, ont eux aussi des plans très concrets et hélas hautement crédible*: pouvoir et domination.

Donc en voilà un cadre bien solide, ancré puissamment dans la réalité pour mieux nous vendre le surnaturel. Quid du contenu sinon*? Il faut bien remplir 9 numéros quand même... et bien c'est du classique (encore que pour l'époque), avec une histoire de complot remontant dans les plus hautes sphéres de pouvoirs. C'est pt'te là que le bas blesse car même si nous avons au fur et à mesure l'ensemble du complot qui se dévoile au lecteur, il manque un chtit quelques chose pour le rendre parfaitement diaboliquement puissant, un méchant principal moins cliché et monocérébral peut être, ou quelques planches montrant lesdites hautes sphères de pouvoirs... Delano fait bien le taff dans un premier temps en distillant ses indices, en montrant par petites touches qui fait quoi, mais il manque le palier final pour lier le tout dans un quelque chose de plus grandiose qu'un simple fanatique sanguinaire.
Hormis ce point, cela reste très bon, de nombreux personnages viennent enrichir la lecture, sur lesquels Delano effectue encore un superbe travail de présentation et de construction. Ces derniers deviennent vite, très vite, familiers, intégrés à l'histoire et on se surprends même à ne pas être désarçonné plus que cela par John et ses 3 alliés dans la 2ème partie du TPB qui se connaissent depuis peu mais font front ensemble contre leur adversaire. Ceci nous amène à une scène des plus dérangeante avec la mort de plusieurs d'entre eux. Là aussi, quelle surprise que de regretter, voir d'être déjà choqué, par la mort de personnages secondaires rencontrés quelques pages plus tôt.
Mine de rien, ça fait déjà 2 bons points, j'y rajoute un rythme, bien soutenu sans être long ou rébarbatif. Delano utilise son riche contenu pour nous faire basculer de personnages à d'autres juste dans les temps pour ne pas s'ennuyer. Il manque néanmoins un ou deux moments wtf pour nous scotcher un peu plus au bouquin qui dans l'ensemble se lit bien malgré 9 # qui donc manque quand même un peu de quoi nous passionner, nous accrocher.
J'ajoute enfin qu'il est agréable de lire quelques chose de «*nouveau*» pour Constantine, j'entends pas là une histoire sans lien direct avec son passé, ou un personnage déjà vu ou autre chose. C'est quasi neuf mais l'auteur y ajoute quand même quelques touches nous rattachant à l'univers du bastard, notamment deux personnages majeurs qui font juste une apparition clin d'oeil (le premier du marais, le deuxième du monde des rèves) ainsi que la petite Zed, second rôle déjà vu dans le rôle de la Marie du run précédent.
Première grosse histoire pour Constantine, énorme travail sur le ton, le rythme et les perso, manquait juste un poil de passion dans l'histoire pour rendre ce TPB parfaitement culte. Quoi qu'il arrive, en 2014 (oui oui, il y a 2 ans ^^), la lecture de The Fear Machine a un goût old school parfaitement succulent.
Un mot sur les dessineux avec notamment M. Buckingham en personne qui nous souffle le chaud et le froid. Le froid en assistant Richard Piers Rayner avec son style un peu statique et assez peu précis, le chaud avec Alfredo Alcala qui lui permet de se rapprocher de son style d'aujourd'hui mieux travaillés. Dans tous les cas, les cases restent denses, le découpage important, rendant la lecture parfois peu aisée (surtout si on ajoute les dialogues et les lignes de texte trééééés détaillées de Delano, old school style).
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Même avis que toi au passage sur Joe the Barbarian. Cela m'est presque tombé des mains quand je l'ai lu (chez Urban). A partir d'une très bonne idée, Morrison nous embrouille et s'éloigne du thème principal de son récit. On se demande finalement ce qu'il chercher à montrer ou démontrer. Depuis je n'ai pas encore tenté une nouvelle lecture. Par contre découverte du talent de Sean Murphy.
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Et en plus il est d'accords avec moi ^^
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Cela m'arrive. J'ai décidé de faire dans le social
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tu peux le déduire des impôts, ligne 7BX
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Vieux 08/02/2016, 19h43
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chiche, je vais déjà avoir ma cotisation syndicale (une première pour moi) à ajouter, je ne suis pas à cela prêt. Et puis malheureusement cela ne fera pas une grande différence à l'arrivée. François m'a saigner
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Vieux 19/02/2016, 01h29
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Pincement au coeur, toujours, une bien belle série, ici depuis quasiment le début de c'te vault... rha arrête tu vas me faire chialer tiens!

Pour fêter le truc dignement, une belle volée de 4 critiques!!

Fairest #21 - 26 parus dans le volume Des Hommes et des Souris par Marc Andreyko & Shawn McManus



Plot : Marraine la Fée a transformé des souris en hommes pour que Cendrillon puisse aller au bal.. mais une d'entre elle n'est pas revenu et des années plus tard, les conséquences sont extraordinaires.

Attention critique de merde ! Ahah j'ai prévenu ! ça commence bien tiens ce post évènement...En effet ce tome de Fairest après avoir été parcouru en bonne et due forme, est retourné dans une pile où il n'aurait pas du se retrouver et je l'ai... oublié pendant des mois... donc, critique faîte avec la mémoire (aïe) et en survolant un peu hein.
Bon Fairest c'est quand même moyen dans son ensemble. Assez loin du très bon grand frère Fables, les coups de génies et les bons moments se comptent sur les doigts d'une main après 4 volumes, ce qui est quand même assez triste au vue du potentiel de l'univers. Et donc arrive ce tome 4 Des hommes et des souris, Marc « Torso » Andreyko à la barre et il faut reconnaître qu'il a pris sa tâche bien au sérieux !
En effet, ce récit mettant en scène la truculente et sexy espionne Fables Cendrillon a le mérite au final d'être parfaitement intégré dans la mythologie de la série, sans forceps et même avec beaucoup d'intelligence et de manière bien maligne. Andreyko parvient ainsi a nous pondre un mix de l'univers à la base de tout, les fables de nos livres et de nos légendes et notamment le mariage de Cendrillon, tout en « Fablilisant » certains des personnages, les ramenant dans l'univers de Willingham, les intégrant et utilisant même d'autres personnages ET des événements de la série mère.
Ouf, ça c'est de la phrase ! Et tout cela s'imbrique simplement, tout en douceur, nous rappelant en fait au pitch génial des débuts de la série et ce fameux parallèle entre les fables et.. Fables. Pour le cadre, c'est du tout bon !

Pour le contenu... et bien on peut regretter peut être la surprésence de Cendrillon et un récit espionnage/action/sexy qui rappelle par trop les précédents volumes. Encore une fois, avec un tel potentiel, pourquoi se bloquer sur Cindy ? Passer cette potentielle déception, il faut avouer que le reste est diablement efficace. Les scènes d'enquête s'enchainent avec les scènes d'actions, les révélations, l'arrivée de nouveaux personnages, le fil rouge se dévoile peu à peu, les mystères s'éclaircissent et le tout est arrosé d'une pointe de sexe car il faut reconnaître que dans le monde Fables, c'est lui, l'ingrédient qui ajoute systématiquement de la saveur, des épices et le « petit plus » à la série. Deviner (car rien n'est montré bien sûr) que ces personnages mythiques puissent avoir une vie classique, donc sexuelle, est quand même plutôt cool. Bon, rien de bien extraordinaire non plus, Andreyko utilise cet épice avec parcimonie, comme par ailleurs. C'est d'ailleurs là où le bas blesse. Certes c'est bien écrit, certes c'est bien ficelé et prenant, mais au final, rien de bien différent de ce que l'on peut lire par ailleurs, rien de bien plus original que la recette habituelle. On ne s'ennuie pas (le rythme est excellent, le crescendo vers la fin efficace) mais le scénariste reste dans ses bases, dans son univers et ne surprends pas outre mesure. Il surfe sur les premiers récits de Cendrillon super espion et s'y glisse avec talents, sans prendre de risques non plus.
Heureusement, l'intégration parfaite dans l'univers, un plot général assez génial et une paire de nouveaux personnages bien trouvés permettent de passer au moins une lecture agréable. Ajouter a cela les dessins de Shaw McManus, bien meilleurs que dans les souvenirs que j'ai de dessins de lui datant de quelques années, et on a au final un bon chtit moment. Ce dernier a gagné en détail semble t'il, ces personnages et ses cases sont bien dynamiques, pleine d'énergie et c'est ce qu'il faut pour mettre en valeur la truculente Cendrillon et la valeureuse Blanche Neige.
Pinaise, pas évident ces critiques 6 mois après la lecture.. et dire que j'ai aussi un TPB Hellblazer aussi...


Fairest #27 - 33 parus dans le volume Des trompe-l’œil pour tous par Bill Willingham, Mark Buckingham & Russ Braun, Meghan Hetrick




Plot : Alors que Goupil se prends trop pour un humain et s'attire des ennuis, la Ferme est encore en ébullition et au bords de la révolte alors que Rose prépare son affrontement avec Blanche.

Après la bonne surprise du volume précédent, voici l'ultime relié des aventures de.. ben on s'est pas trop en fait. Si la série commençait par traiter des « Belles » de Fables dans les premiers temps, la suite s'est diluée au grès des scénaristes et des évènements de la série sœur, se positionnant souvent sur Cendrillon, la délurée et énergique espionne, sans doute par une hype de la part des lecteurs.
La conclusion parfait de ces errances éditoriales est donc ce « Des trompe-l’œil pour tous » où se mêlent le conflit entre Rose et Blanche, le destin de Goupil, des revendications des Fables non humains et une enquête pour abeillicide entre autres... un beau bordel en somme qui contribue à la difficulté d'identifier cette série qui aura eu du mal à se positionner jusqu'au bout.
Je regrettais récemment le fait justement que Fairest n'ose pas plus dans ce monde aussi riche. Bon.. je suis servi ici... mais en bon fan (le mec jamais content qui veut du changement dans l'immobilisme ^^), je suis obligé de regretter globalement que cette série ne se soit pas construite une identité propre, une marque de fabrique avec laquelle les différents auteurs auraient pu jouer, pour nous divertir, nous surprendre, nous émouvoir..

Du coup, difficile d'apprécier Fairest sans base aucune, est-ce un spin off de Fables ? Une série sur les filles des Contes ? Un truc à part.. un vrai fourre tout. Au final, cela aurait pu être une force mais cela fera sa faiblesse.
Encore une fois, ce dernier volume l'illustre parfaitement en proposant un récit en parallèle des derniers numéros de la série mère, sans oser se démarquer. Et imiter une autre œuvre demande du talent pour mixer les références, l'hommage, sans s'y noyer. Ceci est d'autant plus surprenant que les auteurs du scénarios sont justement Willingham et Buckingham, maître d’œuvre de Fables !
Que s'est il passé ? Comment des auteurs capables d'une épique attaque d'un dernier bastion seul face à l'ennemi, de morts tragiques et si puissantes émotionnellement, d'un ton si savoureux et d'un travail si équilibré ont pu se laisser aller à ce volume. Bon, ce n'est pas mauvais, mais nous sommes loin des canons de Fables, de ces personnages géniaux, de ces situations magiques, alors que cela essaie visiblement d'y ressembler.
Certes les mésaventures de Goupil sont rigolotes, certes les manigances de Tournesol sont diaboliques à souhait, certes la tension palpable à la ferme pose un cadre intéressant, certes la vie de tous ces Fables apporte de la richesse à la lecture.. mais... mais les mésaventures de Goupil s’enchainent trop vite, précipitamment, les manigances de tournesol sont déjà vues notamment avec un Gepetto revanchard, la tension à la ferme date des premiers volumes entre Fables non humains et les chanceux humains qui habitaient New York, et la vie de ses Fables.. on l'a lit tous les mois par ailleurs, et avec des personnages bien mieux construits et que l'on suit depuis des années.
Fairest essaie là de faire du Fables mais sans avoir eu le temps de poser un cadre sur plusieurs mois, sans personnages majeurs pour porter le récit, sans réinventer la roue.. et au final se perds à vouloir s'y ressembler. La différence est telle que c'est à se demander si éditorialement parlant, Vertigo via Shelly Bond n'aurait pas demandé à la paire Willing et Bucking de boucler une histoire pour Fairest pour hyper un peu la série... disons que, pour donner une idée, la situation pourrait être celle-ci.

Donc guère passionnant, sans être mauvais non plus mais Fables fait trop d'ombre et la saveur n'est pas la même. Au final, Fairest n'aura jamais été aussi bon qu'avec le Royaume Caché où Raiponce se rends au Japon. Le cadre est celui de Fables, mais le contenu diffère avec Yokais, yakuzas, guerre de gang, katana et exotisme.
Et paf, voilà qu'à la toute fin, nous trouvons un ultime numéro mettant en scène le temps d'un one-shot la terrible Boucle d'Or, personnage honnis mais délicieusement tarée. Avouez que vous ne pensiez pas lire cette phrase un jour ^^
Et paf donc, en quelques pages, le vrai génie des auteurs nous revient en pleine gueule, le contre exemple parfait de touuuut ce que nous venons de lire. Nous retrouvons un ancien personnage bien identifié, le décalage entre elle et son périple, et son discours, et ses aventures, des situations au final simples mais efficaces, un découpage génial, rapide et le tout parfaitement intégré dans le grand tout car nous rejoignons à la toute fin Fairest : Des Belles et des Bêtes. Lors d'une critique, il me semble avoir dit : « Fairest, c'est le chaud et le froid », ben jamais cela n'a été aussi vrai que sur ce volume ! Le mystère va jusqu'à la couv d'Adam Hugues qui montre une Blanche Neige dans son potager en train de jardiner et qui semble totalement sous acide..


Fables #141 - 149 parus dans le volume "Et ils vécurent heureux..." par Bill Willingham, Mark Buckingham, Matthew Sturges & friends



Plot : Alors que la confrontation entre les deux soeurs semblent inévitables, Bigby refait son apparition en ville mais plus bestial que jamais et hors de contrôle!

Après (je commence souvent mes critiques par ce mot non?) une longue montée de la tension dans le volume précédent, que nous réserve ce pénultième recueil de Fables qui nous amène vers le #149, avant dernier numéro de la série. Et bien... la même chose... en mieux.
L'affrontement sororicide semble toujours indéfectible et ladite montée vers ce pinacle destructeur continue sous nos yeux. Redite ? Trop long ? Pas forcément car les auteurs profitent avec malice de cette situation apocalyptique pour la communauté des Fables pour finir une partie de leurs sub-plots tout en maintenant le lecteur sous tension, le poussant page après page au dénouement à la fois redouté et pourtant tant attendu. Rarement dans les comics un tel affrontement aura mis du temps à se mettre en place, rarement aura t'on été aussi longtemps les témoins privilégiés d'une course à l'armement et aux alliances. Cet aspect là est parfait, la situation doit dégénérer et ne peut que dégénérer. Et le fait que Rose et Blanche, pourtant nos créations à nous les humains, les communs, et qui sont censées donc être des échos de nous mêmes mais construit en étant "bons", se comportent ainsi de manière aussi.... humaine est particulièrement intéressante. Certes, il y a une explication, passionnante par ailleurs, à cette horrible situation, puisant, au contraire, dans l'Histoire des Fables, dans la magie et non dans la réalité. Mais le fait que les deux sœurs en appellent à des stratégies bassement humaines dans leur conflit (espionnage, assassinat, alliances...), de même que les sentiments très humains qui les habitent (sexe, trahison, jalousie, une espèce de résignation terrible devant une violence inévitable) rends ce dernier particulier savoureux et intense, un parfait (le plus parfait peut être) exemple de ce parallèle constant entre Fables et réalité, le point central de cette série.
Un tel tableau pour une fin qui se sent à la page suivante... c'est déjà un tour de force de l'avoir dressé.

Donc nul ennui dans ce qui semblait pourtant une suite directe du déjà long prologue du volume précédent, car non seulement ce cadre est donc parfaitement passionnant, mais les deux compères rajoutent quantité de matière pour nous rendre complètement fou. Tout y est, des morts violentes, dans les deux camps, le retour d'un des personnages centraux aussi inattendu que brutal, des révélations, familiales notamment, tonitruantes, de l'action, beaucoup d'émotion et toujours en fond cette sensation de fin d'une ère, d'une apocalypse cruellement inutile mais tellement jouissive.
Le voyeurisme n'est pas loin ! Être le témoin de cette communauté qui se déchire jusqu'à la mort alors que nous, lecteurs, avons les billes pour empêcher cela..voir ces personnages que nous suivons depuis plus de 10 ans, et qui font bien plus parti de nous par delà ce comics s'auto-détruire... le sentiment est particulièrement fort. Comme lorsque des amis se fâchent et détruisent sans le vouloir votre microcosme, comme lorsque une maladie injuste l'emporte, sauf qu'heureusement, nous nous rappelons que ce n'est juste qu'un comics, et que c'est cela qu'il est censé provoquer chez nous, lecteurs. Voyeurisme certes, mais sans vices, juste un intense plaisir de lecture.

A croire que les auteurs n'avaient rien à faire tellement plus de 140 numéros de Fables comme passif suffisent à rendre le récit passionnant et si riche en émotion. Et pour ajouter, si besoin il était, à cette délicieuse ambiance de fin du Monde, chaque numéro se termine par quelques pages par un autre dessineux, narrant la dernière aventure d'un Fables en particulier. Idée diaboliquement géniale de nous indiquer que la fin approche, elle approche vraiment et après.. il n'y aura plus rien.
Le #149 se termine donc sur 4 pleines pages représentant ce qui nous attends, Blanche accourant vers son foyer en armure noire, Rose en armure rouge carmin décidant de se lancer à la guerre, Brandish transperçant son adversaire après un long combat et un curieux oiseau bleu qui, suite à un voyage épuisant, se présente enfin devant un mystérieux donjon. Il ne reste qu'un seul truc à faire... lire la suite.

Bon, si avec ça je vends pas du rêve, je ne comprends rien !! Comme vous l'auriez compris, l'aspect émotionnel a vite pris le pas sur le critique hautement objectif que je suis (Star Wars c'est la vie, point barre!). Rien à jeter ? Vraiment ? Et bien si.. à fouinant un peu, quelques raccourcis scénaristiques viennent polluer un peu cette histoire franchement maîtrisée par ailleurs. La ré-apparition de Bigby, point central de l'histoire, reste inexpliquée, tout comme le soudain pouvoir de Rose qui permet d'un coup d'équilibrer les forces de manière trop simple. De même, l'évolution de cette dernière reste parfois nébuleuse. A ses dires, elle ne peut se résoudre à s'en prendre à sa sœur, mais ces choix manquent parfois de cohérences et il n'est pas facile de cerner totalement ce personnage. Fort dommage car il était puissant jusque là. Le fait d'en faire devenir un avatar de la seconde chance, un paladin de l'Espoir, après une vie... chaotique à tous les niveaux, permettait d'un coup de donner de l'épaisseur à la turbulente, insupportable mais attendrissante petite sœur. Ici, le personnage par en guerre, comme possédé d'un coup, ou mue par des évènements dont nous n'avons pas été témoins.
A la liste de ces écueils, on peut y ajouter un rythme passable. L'intérêt du récit est tel que ce défaut n'en est pas un, mais entre un duel long et un flashback instructif mais placé trop vers la fin, au risque de faire retomber un soufflet sur le point d'exploser, cette foutue montée d'adrénaline vers le final prends une paire de petits plombs dans l’aile. Rien de bien méchant au final, rien ne pourra nous empêcher de nous ruer sur le #150.
Et pour ne pas en gâcher plus, Mark Buckingham est au top de son art et de son style. C'est beau, porteur d'émotion, riche, puissant, parfaitement adapté au tableau qu'il a écrit avec son compère. Un excellent exemple d'entente quasi parfaite entre scénariste et dessinateur et qui sert merveilleusement le récit.


Fables #150 ... Adieu par Bill Willingham, Mark Buckingham et de très nombreux invités



Plot : La fin.. le chaos et la destruction? ou l'espoir et la rédemption?

Nous y sommes.. enfin.. ou hélas selon, car la dernier numéro d'une série culte et aussi historique que Fables est à la fois un événement particulièrement excitant mais également triste pour le lecteur, sachant qu'il va perdre un compagnon de route fidèle.
Ultime numéro de la série en maxi format, le comics méritait bien cela quoi qu'il arrive. Exercice difficile, très difficile que de finir une œuvre de 150 numéros. Impossible peut être de simplement satisfaire le lecteur ? Peut être justement ce dernier doit s'impliquer un peu plus dans la lecture, sachant calmer ses ardeurs pour ne pas en attendre trop. Pas très déontologique sans doute (à supposer qu'une déontologie du lecteur de BD existe) que de diminuer son niveau d'attente mais il y a énormément en jeu ! Une telle série avec une fin à la hauteur rentre dans les annales, mais avec une fin foireuse au possible, la légende se transformer en un gros « Bouef finalement » fatal !

Verdict ici ? Put*** … entre les deux, ça se peut ?

Difficile d'être pleinement emballé par cette fin, et pourtant...impossible d'être complètement déçu.
Commençons par ce qui fâche et attention, dans la mesure où le comics est sorti depuis quelques temps en VO et que la VF date de quelques semaines, cela sera avec spoilers.

Ok ? Good...

Cet affrontement que l'on nous promettait depuis des mois, voir même des années car quelque part il couvait non loin, cet ultime et terrible face à face entre deux sœurs qui se sont séparées, pris le chemin de la guerre volontairement l'une contre l'autre, menaçant de détruite l'intégralité de leur communauté alors que les morts de proches s'accumulent déjà.. cet épique bataille aurait du avoir lieu... au moins en partie...difficile de ne pas être scotché par la rapide conclusion du run le plus long de la série, par l'abrupte solution trouvée après des mois de préparation à la guerre, et qui plus est... sans la moindre goutte de sang !!
Certes, cette séparation totale dans l'espace est une excellente idée. Elle permet de finir l'Histoire sans tuer Rose ou Blanche, tout en imposant une atmosphère dramatique à la série. La mort d'un être cher est une chose, mais une séparation de famille forcée, avec des êtres pouvant vivre des milliers d'années.. c'est plutôt intense également ! Mais.. tout cela méritait quand même qu'éclate ce conflit. Trop de promesses avaient été faîtes, trop de morts atroces et de drames déjà à son actif pour que ce conflit nous échappe. Après tout, les armées de Rose et Blanche étaient composés de personnages bien secondaires, un bataille rangée où les morts héroïques pleuvent avant un face à face violent, sanglant, général vs général où enfin ladite solution est choisie aurait eu bien plus de panache, de poids, d'effet non ?

Bon, Jorus n'est pas scénariste, il n'est même pas critique.. mais je ne peux m’empêcher de penser que les géniaux Bill et Mark aurait pu nous glisser un put*** de final aux dimensions bibliques.
Peut être la place a t'elle manquée ? Après tout la quête du petit oiseau bleu et l'affrontement entre Brandish et Lancelot puis Gobe Mouche prends pas mal de pages... hélas pour une histoire certes à la hauteur, mais peut être pas sujette à combler les lecteurs qui attendent une fin qui sort de l'ordinaire.
Du coup, pas vraiment de déception car, déjà, on ne nous avait rien promis non plus sur papiers en présence du notaire, et car cela se tient, c'est toujours bien écrit, bien maîtrisé. Mais... un peu de frustration en se disant que cela aurait pu être "plus"

Cette désagréable petit piqûre passée...il faut avouer qu'il en aurait fallu beaucoup, beaucoup, pour gâcher 150 numéros de très haute qualité. Ce « défaut » n'en est pas un car il n'est pas une erreur scénaristique, un raccourci trop voyant, un oubli, un « out of character » ou quelque chose de « pas bon ». L'écriture reste de très haute volée, au niveau de ces derniers numéros, tout s'enchaîne avec une parfaite maîtrise jusqu'au dénouement forcément fort en émotion. Le passif des personnages, notre passif avec eux joue énormément, bien plus que sur la fin de Sweet Tooth par exemple avec son nombre de numéro inférieur. Là, ce sont des amis proches qui s'en vont, une partie nous car au delà de Blanche de Fables... c'est quand même Blanche Neige. Elle forme avec quasiment tous les autres un énorme pan de la culture populaire et cette force est décuplée par le comics que nous suivons peut être depuis plus de dix ans, jusqu'à cette fin.. forcément émouvante. Au final, comme énoncé dans la critique précédente, peut être Willingham et Buckingham avait déjà fait le plus dur en fait. Peut être le simple fait de nous amener là, dans cet état et avec eux, suffisait à nous faire écraser la larmichette à la dernière page.

Mais ce n'est pas tout ! C'est sans doute valable aussi pour l'édition US mais, l'ayant lu en VF, c'est extrêmement important de pouvoir continuer l'aventure avec eux le temps de quelques pages. Ces dernières, tout comme le volume précédents, racontent les dernières aventures de nombreux Fables, des plus connus au plus secondaires, non pas sur leurs derniers jours mais sur leur devenir. Il y a de tout, de la surprise, des chocs, des destins accomplis, du tragique, du bonheur... Cette lecture est excessivement riche en émotion car elle permet, pages après pages, de dire adieu à tous, tout ces personnages que nous avons côtoyé tout ce temps, un dernier regard avant qu'ils repartent à leur vie. Willingham le dit très bien d'ailleurs dans le mot de la fin, Fables est ouvert, les personnages existent encore, vivent, meurent, aiment, se battent...finalement, les auteurs sont parvenus, au delà de l'écueil que je trouve à l'affrontement final, à dépasser ces derniers numéros, ce dernier arc, pour brasser l'intégralité de leur œuvres dans cette fin.. dans ces fins devrais je dire. Ils poussent même le cadeau jusqu'à une fresque sublime, rassemblant le temps d'un banquet figé dans le temps, pris dans l'ambre, tous les personnages dont nous avons partagé les aventures depuis 14 ans.. ce n'est pas rien.

Ne boudons pas notre plaisir, en hissant leur fin au niveau de leur Création et non pas centré sur un dernier récit, les auteurs ont réussit leur pari. Ce qui aurait pu être un écueil devient vite un détail et n'est qu'un vague souvenir noyé dans une fresque épique de grande qualité dont la longévité à ce niveau force le respect.

Nous fermons donc cet ultime volume satisfait, les adieux furent à la hauteur finalement. Toujours un peu d'émotion de dire au revoir à des amis fidèles mais après tout, ils ne sont pas loin, juste derrière, entre Y The Last Man et Northlanders. Et on va bien trouver un moment pour les rejoindre à nouveau un jour ou l'autre.
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