Crit Doop semaine 118 : SUPREME, SILVERFISH, ORACLE, ICONS, SPIDER-MAN

[doop]

[CENTER][I][U][COLOR="Blue"]Critiques Doopiennes semaine 118[/COLOR][/U][/I][/CENTER]

[QUOTE="le focus de la semaine"]
[CENTER][COLOR="Blue"][B][FONT="Arial Black"][SIZE="5"][B]SUPREME T1 et T2[/B][/SIZE][/FONT][/B][/COLOR]
[IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-345.jpg[/IMG]

[I](Alan Moore / Rob Liefeld- Ian Churchill – Joe Bennett- Chris Sprouse- Rick Veitch – Melinda Gebbie – Jim Baikie….)[/I][/CENTER]

Depuis le temps que je l’attendais, ce tome 2 de SUPREME.DELCOURT nous a fait patienter pendant à peu près 7 ans. Je ne sais pas si c’est le phénomène autour de l’auteur (qui a forcément fait parler de lui depuis WATCHMEN et la polémique autour de FILLES PERDUES) qui a enclenché la publication de cette suite, mais en attendant, on ne peut que s’en féliciter. Même maquette, même format, aucun problème, ca rentre parfaitement dans la bibliothèque pour les plus pointilleux d’entre nous. En étant méchant, j’irai même jusqu’à dire que WATCHMEN LE FILM n’a eu pour seul intérêt que de pouvoir faire sortir ce tome 2.
Pour la peine, j’ai pris du temps pour relire le tome 1 dont je ne me souvenais plus très bien et pour pouvoir attaquer ce TOME 2 dans les meilleures conditions.
Le premier TOME est tout bonnement excellent et prend toute sa valeur au vu des productions de ses dernières années. En effet, on sent, aussi bien chez MARVEL que chez DC une envie de retour en arrière, de revenir à des références des années 50/60 , comme l’ont prouvé ALL STAR SUPERMAN, les fameux THE TWELVE ou encore CAPTAIN AMERICA chez MARVEL. Et pourtant ALAN MOORE les a tous enterré dix ans plus tôt avec son SUPREME dessiné par ROB LIEFELD et IAN CHURCHILL, je pense surtout au ALL STAR SUPERMAN de GRANT MORRISON qui perd nettement de sa superbe après la lecture de SUPREME – L’AGE D’OR. EN effet, le principe est le même, renouer avec l’esprit des années 50 , ne pas faire de ce récit un récit rétro, mais remettre au goût du jour le merveilleux de ces années là, ou monstres improbables se fondaient dans des histoires surréalistes. MOORE essaye donc de retranscrire cet aspect dans les années 90, et il y réussit parfaitement. Il faut dire que ce SUPREME, allégorie pas du tout cachée de SUPERMAN lui permet de faire beaucoup plus de choses qu’avec le personnage original de l’homme d’acier , dans la mesure où il a tout a créer. (Reconnaissons d’ailleurs que MOORE a écrit l’une des meilleures histoires de SUPERMAN dans WHATEVER HAPPENED TO THE MAN OF TOMORROW, qui voguait un peu sur les mêmes eaux. ).
Il n’a pas a se soucier du passé avec ce SUPREME ; création de ROB LIFIELD sans odeur ni saveur, et va pouvoir se permettre de lui inventer un passé, à l’aide de flash back dessinées de manière un peu rétro par un de ses acolytes de toujours, RICK VEITCH. Le principe est simple, LIEFELD demande à MOORE de reprendre SUPREME au numéro 41 et ce dernier accepte s’il peut faire table rase des 40 numéros précédents, redéfinir complètement ses origines pour en faire ce qu’il désire, ne trouvant pas la série très bonne (et pour cause, elle était scénarisée pare LIEFELD et VALENTINO). Et tout s’étale immédiatement sous nos yeux, formant une majestueuse tapisserie dans laquelle chaque petit flash back a son importance dans le présent, en dehors du fait de permettre à MOORE de jouer sur les références et les idées joyeusement farfelues de l’époque. Et dieu sait qu’il va en introduire des idées , ne serait-ce que dans le premier épisode de la série où il nous crée en deux trois pages une rencontre entre les SUPREME des années 50 et le nouveau SUPREME plus musclé que jamais sus le crayon de JOE BENNETT. D’entrée on est dans de la mise en abyme intelligemment distillée, le SUPREMIUM (sorte de KRYPTONITE) étant un métal assez puissant pour « redéfinir » une nouvelle version de SUPRME tous les dix/quinze ans. Toutes les versions des anciens SUPREME se retrouvent dans les limbes où ils vivent en attendant le suivant. On a une souris suprême, un cheval SUPREME , etc….
D’entrée, MOORE déplace le niveau de lecture de deux ou trois crans, introduisant non seulement une nostalgie rétro, mais aussi une réflexion sur le médium (comme à son habitude d’ailleurs). Le premier TOME est particulièrement réussi car non seulement il nous fait vivre les pérégrinations de ce nouveau SUPREME en complète redéfinition, mais nous livre des petits bijoux d’histoire au ton très 50’s dans les flash backs, quasiment tous dessinées par RICK VEITCH qui tiennent parfaitement la route. Pour le reste, ce sont quand même des dessinateurs du studio IMAGE des années 90, donc il ne faut pas s’attendre à grand chose de bien, si ce n’est l’arrivée tardive et timide de CHRIS SPROUSE qui fait encore franchir un palier dans la narration.
Au vu de l’exceptionnel TOME 1 ; j’attendais beaucoup du tome 2 , et j’ai été un peu plus déçu au départ. En effet, les quatre ou cinq premiers épisodes sont assez faible en comparaison des autres. Il faut dire qu’on es passé de IMAGE à EXTREME STUDIOS , complètement dirigés par LIEFELD , et le passage avec les CLINTON où l’attaque des super criminels est le moins réussi (c’est pourtant celui qui est le mieux dessiné). SUPREME revient alors dans une mini série appelée THE RETURN où MOORE renoue avec les aspects méta textuels des débuts, livrant de très bonnes choses, notamment avec un épisode consacré à DARIUS DAX , le méchant numéro 1 de la série qui nous prouve que toute son histoire était prévue dés l’arrivée de MOORE aux manettes. La fin est assez terrible, SUPREME rencontrant même JACK KIRBY dans le monde des idées. Le volume se termine assez abruptement, mais je pense que c’est à cause de la faillite de la compagnie de LIEFELD et ilo manque un petit quelque chose (d’ailleurs il paraît que deux numéros écrits par MOORE pour clore la série n’ont pas vu le jour ! ) , c’est un peu dommage, mais il n’y a pas de souci de compréhension et on a une vraie fin. Bref, ces deux volumes de SUPREME sont à ranger assez haut dans votre collection, surtout si vous avez apprécié le ALL STAR SUPERMAN qui est une redite finalement assez légère de ce SUPREME !

:brocoli::brocoli::brocoli::brocoli: (bon il ne faut quand même pas oublier les dessins de LIEFELD et CHURCHILL )
[CENTER][SPOILER="la Doop-case"] [IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-345bis.jpg[/IMG] [/SPOILER][/CENTER]
[/QUOTE]


[CENTER][COLOR="Blue"][B][FONT="Arial Black"][SIZE="5"][B]SILVERFISH[/B][/SIZE][/FONT][/B][/COLOR]
[IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-346.jpg[/IMG]

[I](David Lapham)[/I][/CENTER]

Voici donc une nouvelle histoire racontée par DAVID LAPHAM , que j’avais déjà lu sur YOUNG LIARS , toujours chez VERTIGO. LAPHAM s’est fait une réputation d’artiste axceptionnel sur ses romans noirs et ses histoires de crimes avec STRAY BULLETS , que je n’ai jamais lu (pas encore tout du moins). Ce SILVERFISH est un récit complet d’une petite centaine de pages, en moyen format publié par PANINI (pas aussi grand qu’un comics, mais pas du format A5 non plus). Il nous raocnte l’hisoitre de MIA, adolescente rebelle (comme tous les ados d’ailleurs) qui ne supporte pas sa belle-mère et qui va fouiner dans ses affaires lorsqu’elle se retrouve seule à al maison avec sa petite sœur et quelques uns de ses amis. Son but est uniquement d’ennuyer la femme de son père , dont elle considère qu’elle a injustement pris la place de sa mère décédée, mais elle ne sait pas encore qu’elle va découvrir quelque chose de très important et que sa belle-mère a un lourd passé derrière elle. Passé qui va prendre la forme d’un serial killer aux ordres d’un poisson démoniaque.
Bon , le résumé peut sembler être un petit peu barré, surtout si on a lu YOUNG LIARS avant, mais pas du tout. Il s’agit d’une histoire très linéaire, sans aucune entourloupe et qui a une résolution. LAPHAM est tout bonnement excellent dans la manière dont il va placer ses personnages au sein de son récit, arrivant à nous faire ressentir des choses pour eux sans utiliser beaucoup d’espace. Loin d’être des personnages génériques, LAPHAM se débrouille pour que chacun des protagonistes ait sa petite histoire, son propre caractère. C’est plutôt bien trouvé et la description des émois et des terreurs des adolescents est tout à fait juste. Car ce n’est pas vraiment le sérial killer qui est important ici (c’est peut être le personnage traité le plus superficiellement) , mais c’est tout simplement l’effet qu’il produit sur ces jeunes rebelles. MIA, la belle-mère va rapidement passer elle aussi du statut de femme fatale et profiteuse à celui d’une personne en détresse, sans que cela paraisse forcé ni trop capillotracté. L’histoire est bonne , l’installation est impeccable, les personnages sont vivants et parlent juste, mais LAPHAM pêche à mon sens un petit peu dans sa fin, qu’il expédie trop vite à mon goût. Je ne suis pas vraiment fan des happy endings, et c’est quand même ce que nous offre l’artiste ici, les dernières pages m’ayant fait penser à n’importe quelle fin de feuilleton policier diffusé sur TF1. C’est un peu dommage, mais cela ne doit absolument pas occulter les 90 pages précédentes qui sont vraiment très bonnes, avec surtout un rythme d’enfer et une tension qui monte crescendo au fil des pages. Une bonne histoire donc mais ce qui prime sur ce SILVERFISH, ce sont surtout les dessins. Autant je n’avais que moyennement apprécié LAPHAM en dessinateur sur YOUNG LIARS , autant le noir et blanc lui donne ici toute sa dimension de grand artiste. C’est absolument impeccable, et les quelques scènes oniriques avec le poisson sont complètement réussies. Non c’est vraiment très fort au niveau des dessins qui méritent à eux seuls l’achat du bouquin. Outre nous dévoiler un très bon polar, ce SILVERFISH nous offre aussi une excellente narration graphique, avec un DAVID LAPHAM au meilleur de sa forme. La fin aurait nettement mérité d’être repensée néanmoins , voire rallongée car on sent trop venir les choses.
Pour les gens qui aiment les récits noirs sur les criminels et les adolescents rebelles, je vous le conseille vivement.
:brocoli::brocoli::brocoli: et demi
[CENTER][SPOILER="la Doop-case"] [IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-346bis.jpg[/IMG] [/SPOILER]



[COLOR="Blue"][B][FONT="Arial Black"][SIZE="5"][B]ORACLE : THE CURE #1-3[/B][/SIZE][/FONT][/B][/COLOR]
[IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-347.jpg[/IMG]

[I](Van Hook / Pasarin-Lopez / bit)[/I][/CENTER]

D’accord je ne suis pas franchement impartial sur le personnage de BARBARA GORDON (ORACLE) que je considère comme l’un de mes personnages préférés de l’univers DC dans la mesure où je trouve que son potentiel a été particulièrement bien exploité par GAIL SIMONE et autre CHUCK DIXON. Un des personnages les plus intéressants de tout le mainstream DC, passé de la BATGIRL assez godiche à une sorte de petit génie de l’informatique en chaise roulante vingt fois plus humain. Car ce qui est intéressant avec le personnage de BARBARA, c’est que c’est avant tout une jeune femme aux réactions bien trempées, qui peut passer de la femme fragile à la chef d’équipe intransigeante. Je ne remercierai jamais assez GAIL SIMONE et les autres pour le traitement de ce personnage. La série BIRDS OF PREY s’étant arrêtée pour laisser la place à une grosse bouse nommée SIRENS OF GOTHAM dessinée par l’affreux GUILLEM MARCH qui signe les affreuses couvertures de cette mini série d’ailleurs, il fallait quand même utiliser ORACLE, un des piliers du bat-universe, très peu usitée depuis l’arrivée de GRANT MORRISON (alors qu’il s’ne était bien servi dans sa JLA) et le départ de GAIL SIMONE. Les instances de DC ont apparemment décidé de l’intégrer à la nouvelle série BATGIRL, et cet ORACLE : THE CURE devait être un avant goût de l’avenir du personnage. Je vous l’ai dit au début, je ne suis pas vraiment objectif avec BABS GORDON …. ce qui n’est pas une raison non plus pour nous livrer de telles absurdités. Car ORACLE : THE CURE n’est pas une mauvaise histoire, c’est une très mauvaise histoire. Le scénariste KEVIN VAN HOOK n’a vraisemblablement pas lu le travail effectué par ses compères , puisqu’il nous livre une histoire tout proprement accablante de clichés et de rien du tout. ON se croirait revenu au temps des années 80 où les scénaristes faisaient un peu tout et n’importe quoi avec une seule idée. Ici, VAN HOOK est parti de l’unique principe que BABAS est une informaticienne et que donc, elle est sensée passer sa vie sur un ersatz de SECOND LIFE , vous savez, le truc qui a un rapport avec l’informatique. Comme il faut qu’il y ait un peu de GRANT MORRISON et de BATMAN RIP, un méchant informaticien est en train de réunir des fragments de l’équation d’anti vie pour guérir sa fille d’un coma profond. Et utilise ALTA VIVA (l’ersatz de SECOND LIFE) pour réunir ses données. Mais ORACLE va l’empêcher en se téléchargeant via un logiciel de réalité virtuelle dans le programme. Quelle aventure……
Vous vous rappelez les sombres heures de SPIDER MAN version BEN REILY quand il affrontait la fille d’OCTOPUS dans la réalité virtuelle ? Eh bien ce ORACLE : THE CURE est encore pire.
Aucune humanité , aucun intérêt. VAN HOOK accumule faiblesses scénaristiques et clichés sur pattes au fil de ces trois épisodes, qui m’ont d’ailleurs complètement découragé d’acheter la nouvelle série BATGIRL. C’est juste très nul.
Le seul truc valable de cette série sont quand même les dessins tout à fait efficaces de JULIAN LOPEZ et FERNANDO PASARIN quand ils ont a dessiner les cènes de la vie réelle. (Leur BABS est assez jolie). En revanche ça se gâte nettement plus quand il faut dessiner la réalité virtuelle, où leurs designs sont totalement ratés. Pas grand chose à sauver de cette série, à la rigueur les quatre ou cinq premières planches du premier numéro. C’est bien peu pour une héroïne possédant un tel niveau potentiel. On pourrait s’intéresser à son aspect geek, à ses souffrances , ses frustrations de se retrouver dans une chaise roulante , ses déceptions amoureuses, son isolement. Rien, juste un récit superficiel et sans saveur.
:brocoli:
[CENTER][SPOILER="la Doop-case"] [IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-347bis.jpg[/IMG] [/SPOILER]



[COLOR="Blue"][B][FONT="Arial Black"][SIZE="5"][B]SPIDER MAN VF 114[/B][/SIZE][/FONT][/B][/COLOR]
[IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-348.jpg[/IMG]
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Contient
[COLOR="Blue"][B][U]AMAZING SPIDER MAN #569 - 570[/B][/U][/COLOR]
[I](Slott / Romita Jr / Janson)[/I]

Suite de l’arc NEW WAYS TO DIE , qui ramène un peu SPÏDER MAN et PETER dans le giron du MARVEL UNIVERSE. C’est étonnant de voir que dés que PETER est réintégré à cette version classique de l’univers MARVEL, cela fonctionne beaucoup mieux. Ce qui veut par conséquent dire que les efforts des auteurs pour créer de nouveaux personnages depuis BND ont été vains. SLOTT, scénariste devenu correct mais sans plus nous réintroduit dans NORMAN OSBORN au sein du magasine et PETER va interagir avec les THUNDERBOLTS , tout cela sous le crayon de JOHN ROMITA JR encré par l’excellent KLAUS JANSON. C’est très agréable à lire, surtout en ce qui concerne les dessins, absolument impeccables. L’histoire, si elle est quand même un cran au dessus de tout ce qui s’est fait avant n’est pas non plus si formidable que ça, mais reste plaisante (j’ai un peu de mal avec cette nouvelle version de VENOM par exemple..). En tout cas, ca fait quand même plaisir de relire du vrai SPIDEY, il ne reste plus qu’à se débarrasser de tous ces nouveaux personnages lisses et sans intérêt crées depuis six mois et la boucle sera bouclée.
:brocoli::brocoli::brocoli:

[COLOR="Blue"][B][U]BRAND NEW SECRET INVASION[/B][/U][/COLOR]
[I](Reed / Santucci / Pennington)[/I]

Dans le genre lisse et sans intérêt, ce BRAND NEW SECRET INVASION, consacré à cette héroïne inutile appelée JACKPOT place la barre très haut. Ca se lit en quarante secondes tellement on n’a pas envie de rentrer dans l’histoire. Disons le clairement, c’est juste nul et je ne comprends pas pourquoi on nous inflige cette mini série dans ce magasine. REED essaye de faire de l’humour, mais il n’est apparemment pas fait pour ça et il tombe de suite dans un truc très lourdingue et assez abominable. Comme si DANYBOON essayait d’écrire un épisode des SOPRANOS en fait. Les dessins sont corrects, mais vraiment sans plus.
8(

[COLOR="Blue"][B][U]THUNDERBOLTS #125[/B][/U][/COLOR]
[I](Gage / Blanco)[/I]

On continue dans l’abominable avec ces THUNDERBOLTS version SECRET INVASION où depuis el début, j’ai l’impression de relire le même épisode à chaque fois. Il faut dire qu’il ne se passe rien non plus dans cette série, qui voit les TBOLTS combattre et décimer les SKRULLS depuis , quatre mois déjà. Rien d’autre, aucun développement qui attire mon attention, juste de la bagarre pure et dure sans intérêt et des intervenants stéréotypés (OSBORN est fou et manipulateur, quelle originalité). Ajoutez à cela des dessins très moches et vous aurez une série un peu meilleure que la précédente, mais bien mauvaise elle aussi ! )
Un demi brocoli

Bref, un magasine qui n’a d’intérêt que sa série principale, qui se voit affligée de deux gros bouletsd bien pesants qui me font m’interroger sur l’utilité de ne pas passer directement en TPB !
[CENTER][SPOILER="la Doop-case"] [IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-348bis.jpg[/IMG] [/SPOILER]




[COLOR="Blue"][B][FONT="Arial Black"][SIZE="5"][B]MARVEL ICONS VF 51[/B][/SIZE][/FONT][/B][/COLOR]
[IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-349.jpg[/IMG]
[/CENTER]

Contient
[COLOR="Blue"][B][U]NEW AVENGERS # 45[/B][/U][/COLOR]
[I](Bendis / Cheung / Dell - Leisten)[/I]

Encore un flash back sur SECRET INVASION. Je ne sais pas vous, mais moi je n’en peux plus ! BENDIS n’a véritablement rien à dire sur ses séries AVENGERS et il fait durer le temps en nous proposant là aussi des récits sans aucun intérêt. Attention, loin de moi de faire du BENDIS bashing, je n’aime pas ça (et je préfère nettement le MORRISON BASHING) mais là, c’est vraiment navrant. Encore une fois, un récit sans aucune importance qui nous raconte les aventures des SKRULLS durant HOUSE OF M, autre événement retombé depuis dans les oubliettes. Ca si on y réfléchit bien, il ne reste rien de HOUSE OF M, finalement. Donc on se fout des réactions de la reine des SKRULL déguisée en je sais plus quoi durant HOUSE OF M, cela n’apporte rien et c’est super pénible à lire. Comme de plus, il y a très peu de coordination entre les différentes séries MARVEL, BENDIS se voit obligé de faire quelques pages sur l’extermination des SKRULLS durant ANNIHILATION et c’est très creux. C’est plutôt bien dessiné, il faut le reconnaître, mais c’est d’un ennui mortel.
:brocoli::brocoli: et demi uniquement pour les dessins.

[COLOR="Blue"][B][U]INVINCIBLE IRON MAN #5[/B][/U][/COLOR]
[I](Fraction / Larocca)[/I]

Voilà au moins une série qui nous donne ce qu’elle promet. Bien sûr on est encore un peu loin des splendides histoires et dessins des KNAUF et de DE LA TORRE mais en attendant, MATT FRACTION nous donne un épisode simple, avec des développements, le récit avance et se termine sur un bon cliffhanger. Et je ne comprends pas pourquoi tout ce tintouin autour de Larocca, c’est quand même loin d’être moche par rapport à un PHAM ou à un CASELLI. Non, INVINCIBLE IRON MAN est une série très sympathique que j’ai plaisir à lire tous les mois, c’est déjà pas mal étant donné la majorité des productions actuelles. Le vilain est intéressant et si j’ai un peu peur de ce que l’avenir réserve à PEPPER POTTS , c’est peut être une des premières fois où une série BD arrive a être lisible tout en surfant sur l’histoire du film dont elle est tirée.
:brocoli::brocoli::brocoli:

[COLOR="Blue"][B][U]CAPTAIN AMERICA #41[/B][/U][/COLOR]
[I](Brubaker / Epting / Magyar)[/I]
Difficile de parler d’un épisode de CAPTAIN AMERICA en particulier tellement le niveau et les histoires sont homogènes depuis le premier numéro. Comme d’habitude, c’est bon mais prend tout son sens lors d’une lecture en arc, c’est le seul reproche qu’on pourrait lui faire.
:brocoli::brocoli::brocoli: et demi

[COLOR="Blue"][B][U]FANTASTIC FOUR #561[/B][/U][/COLOR]
[I](Millar / Hitch)[/I]
Bon finalement, le run de MARK MILLAR ne prend toujours pas. Il nous ressort les FF à la sauce ULTIMATES et oublie complètement d’encrer sa famille dans l’univers MARVEL, préférant sortir des personnages tous nouveaux issus de futurs alternatifs. Comme à son habitude je dirais ; après tout, c’est la seizième fois qu’il nous fait le coup et son irrespect de la continuité des personnages et de l’univers n’est plus à démontrer. Et la plupart du temps ca fonctionne, sauf que là, c’est quand même sur le titre phare de MARVEL, l’un des plus difficiles à écrire (pour preuve, beaucoup s’y sont cassés les dents) et MILLAR ne relève pas le défi. C’est une histoire sans grand intérêt qu’il nous livre ici (la preuve, cela aurait très bien pu marcher sur ULTIMATE FF ) , dessinée évidemment de manière très correcte par BRIAN HITCH mais dont la fin est grosse comme une maison (ou une planète). Bref, MILLAR fait ce qu’il fait sur du super héros mainstream depuis des siècles, personnellement, ca me laisse froid.
:brocoli::brocoli: et demi et encore une fois pour les dessins.

[CENTER][SPOILER="la Doop-case"] [IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-349bis.jpg[/IMG] [/SPOILER][/CENTER]

[scarletneedle]

Tu as remis le bleu de chauffe!

[gillesC]

Attention, le Thunderbolts, là, ça doit être le pire des 3 dernières années.. après, c'est swell.. ^^

[Hob]

Tant mieux parceque c'est vrai que c'est faiblard pour le moment ..

Sinon je suis entièrement d'accord avec Doop sur le Silverfish .. Pour ceux qui ne connaissent pas Lapham , c'est une bonne introduction à son univers et si en plus cet album marche , on aura ptet une chance d'avoir d'autre Lapham (avec des fins réussies et tout et tout ^^)

Sinon content de voir que je ne suis aps le seul à défendre le Iron man de Fraction .. Par contre , pour reprendre un grand philosophe : "Larocca , c'est le mal :) "

[wildcard]

Ta critique de SUPREME est écrite un peu petit (ce qui était déjà le cas de ton excellent rapport sur FINAL CRISIS)...

Sinon, je ne peux pas être d'accord quand tu préféres cette abomination optique qu'est IRON MAN aux FF de Millar et Hitch - car, oui, [B]Larroca, c'est le Mal[/B] ! Et perso, j'aime les arcs en 4 épisodes, même un peu expéditifs et avec de grosses ficelles de Millar, à l'heure où on nous inflige des récits de 6 ou 7 chapitres (cette dernière remarque étant d'une énorme mauvaise foi assumée puisque OLD MAN LOGAN de Millar comptera 8 épisodes:D...).

Ah, et même s'il y a peu de chance que je lise SILVERFISH, j'aime bien la couv'.

[Monsieur Mehdi (expert en connerie)]

[QUOTE=doop;936001]
Ca si on y réfléchit bien, il ne reste rien de HOUSE OF M, finalement. [/QUOTE]

[URL=http://img21.imageshack.us/i/113pxlaylamiller08.jpg/][IMG]http://img21.imageshack.us/img21/6651/113pxlaylamiller08.jpg[/IMG][/URL]

[cyclopebox]

Doop, tout comme moi, fait parti des défenseurs de Larroca. :p

[wildcard]

[quote=doop;936001]si on y réfléchit bien, il ne reste rien de HOUSE OF M, finalement. [/quote]

Il reste encore Bendis et Coipel quand même !:siffle:

[thanoslefou]

Rhhhaaaa 3 mois de VF en retard vivement septembre, j'en aurai 4 d'un coup :woot:
Merci pour ta critique de Supreme, elle m'a donné confiance pour tenter le pas, mon porte-monnaie en revanche, lui...
Sinon à propos d'Oracle on peut faire pire que Ben Reilly et la fille d'octopus dans le cyber espace ? wov... Je veux lire :D (la doop-case est énorme !), mr panini si vous me lisez...

[mrcitrouille]

Babs elle a des gros seins et un chien qui urine sur les murs. Ca a l'air bien :(

[Jeaph]

Tu compares Supreme à All Star Superman, mais il y a une différence de taille entre les deux: la forme. Morrison fait une adaptation, il adapte des idées désuètes des années 60 à une narration moderne. Alors que Moore donne dans le nostalgique, il fait le choix du 100% retro, avec un texte grandiloquent, un héros qui soliloque à longueur de pages, etc....

[wildcard]

Jeaph, si tu continues à dire du mal de Moore, je le dis à Dr Manhattan !
Chenapan !

[IMG]http://i220.photobucket.com/albums/dd154/kikidoop/crit%20doop/CD-347bis.jpg[/IMG]

Voilà pourquoi je préfére les chats : ils ne pissent pas sur les murs !

[Jeaph]

Je dis pas forcément du mal, ce genre d'exercice peut etre trés amusant, s'il reste marginal. ;)

[Bill Mitchell]

Supreme, c'est ce que je tente d'écrire depuis des années, sans arriver à cette acuité.
Avec un dessinateur solide en tandem avec Veitch, ça aurait pu devenir un vrai classique.

[doop]

C'est vrai qu'avec SPROUSE à longueur de temps, c'aurait pu être géant tout du long .