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Le cinéaste que j'ai le plus quitté avant la fin reste Wenders : il n'y a que pour Paris, Texas que j'ai tenu bon parce que j'étais amoureux de Nastassja Kinski, mais ça a été une épreuve. Aujourd'hui, j'évite souvent les films trop longs parce que je trouve que les cinéastes, surtout quand ils sont installés, protégés par de gros succès, se complaisent dans des formats exagérément longs. Beaucoup de films qui dépassent 2 h sont interminables, avec cette manie du twist final qui veut dire "attendez, c'est pas fini" ou "regardez comme je vous ai bien eus". J'ai vraiment ce sentiment que beaucoup de cinéastes veulent faire "le grand film" et en fait font surtout des films très, très longs, sans que ça soit justifié. Quand on voit comment des mecs comme Leone, Lean, Kubrick jouaient avec la durée, ça avait du sens, c'était maîtrisé. Quand je vois Nolan ou Fincher (il n'a réussi qu'un film grand format, Zodiac) essayer de faire pareil, c'est juste soporifique (sans compter qu'ils se prennent tellement au sérieux : c'est terrible, ce côté "je fais du blockbuster intelligent"). |
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Bah faudrait savoir, ceux qui font du blockbuster con sont vilipendés.
Et les films de plus de 2h30 sont assez rares.
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Mais c'est pas nouveau, les superproductions à grand spectacle ont toujours donné de longs films pour en mettre plein la vue au public. C'était déjà le cas avec des films comme Autant en emporte le vent. Mais ça s'est gâté dans les années 60 quand Hollywood est entré en crise et qu'il y a eu une fuite en avant vers les superproductions à grands effets. Aujourd'hui, ça s'est systématisé au niveau des blockbusters. Mais des films comme Les sept mercenaires par exemple sont déjà excessivement longs et portent tous les défauts que pointe wildcard à propos des productions actuelles. Perso, je ne pense pas que ce soit la longueur d'un film qui peut poser problème. C'est plutôt sa densité. Paradoxalement, alors que le cinéma actuel est beaucoup plus rapide que le cinéma classique hollywoodien, je ne le trouve fondamentalement pas plus dense. On se retrouve avec des films longs, plus rapides mais pas plus denses. Quand tu vois des tas de films américains des années 40 ou 50, ça peut ne durer parfois qu' 1h20 mais y a pas un poil de gras. C'est clair, concis et ça ne se perd pas en route. Moi, j'aime ce cinéma. Mais j'aime aussi du cinéma qui prend son temps quand ça s'y prête (ampleur du sujet, cinéma contemplatif,...). Par exemple, y a pas une seconde à retirer du Casino de Scorsese (film extrêmement dense) et pourtant il dure genre 3h. Ni du magnifique Les sept samouraïs de Kurosawa. Bon sinon, à la lettre W, il y aura un Wenders dans ma liste.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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61 à 70 (je suis lent à écrire) Marshall Penny Une équipe hors du commun (USA – 1992) Un film malin. Une réalisatrice de plus. Le trio d’acteurs principaux, Geena Davis, Madonna et Tom Hawks fonctionne, certains dans des compositions étonnantes. Intéressante cette histoire de ligue de baseball féminine montée pendant que les hommes étaient au front. Je le revois toujours avec autant de plaisir. Simple mais efficace (j’en ai un autre de la même trempe) Mc Tiernan John Piege de cristal (USA – 1988) C’est par là que tout a commencé. John Mc Tiernan a révolutionné le film d’action, qui plus est dans un espace clos, avec en plus des personnages forts (j’ai de l’affection pour la femme de McClane) dont un méchant, Alan Rickman, réussi (donc le film aussi). Mikhalkov Nikita Le barbier de Sibérie (Russie France Italie République Tchèque – 1998) Une fresque. Russe cette fois. Je m’étais toujours dit que je verrais les autres films de Mikhalkov, je n’en ai jamais eu l’occasion. Dans celui là, c’est du cinéma grand spectacle, là où on ne s’y attend pas. On passe des larmes au rire avec des situations assez burlesque. Un grand souvenir d’avoir été soufflé au cinéma devant la puissance des images et des paysages russes. Julia Ormond est juste magnifique (je devais également être dans ma période Tolstoï, comme l’un des protagonistes et certaines oeuvres de Henry Troyat ont bercé mon adolescence). Miller Georges Mad Max 2 (Australie – 1981) Le meilleur des trois jusqu’au dernier ? en tout cas c’est celui qui possède tout l’univers Mad Max. Surement un de mes premiers rendez vous avec les mondes post apocalyptique. Et respect pour Georges Miller qui peut passer de Mad Max à Babe en passant par Happy Feet. Oshima Nagisha L'Empire des sens (Japon France – 1976) J’aurais pu mettre Furyo. Mais j’ai encore en mémoire comment les hormones de l’adolescent que j’ai été, ont travaillé quand, avec un ami nous avons réussi à avoir une VHS de ce film. Peut être mon premier contact avec le cinéma asiatique aussi longtemps que je m’en souvienne, mais quel souvenir. Pagnol Marcel Le Schpountz (France – 1938) Pagnol, c’est le début de mon adolescence. C’est les deux films de Claude Berri, la trilogie Marius, Fanny, Cesar et les vacances passés chez mes grands parents. Ce fut un de mes premiers combo livre – cinéma. Donc cet auteur compte pour moi. J’ai mis le Schpountz car je trouve le scénario malin et aussi un peu pour Fernandel Pakula Alan J Les hommes du président (USA – 1976) Un film de genre sur un des plus grands scandales politiques des Etats Unis, à l’époque où le journaliste d’investigation était la norme. Pakula est étonnamment sobre dans sa réalisation donnant un côté austère au déroulé du récit. La rencontre Redford – Hoffman tient toute ses promesses. Peckinpah Sam Guet-apens (USA - 1972) Walter Hill au scénario. Ali MacGraw et Steve Mc Queen devant la caméra de Sam Peckinpah pour un road movie passionnément musclé. Le couple est l’atout charme de ce film. Penn Arthur Bonny and Clyde (USA - 1967) C’est l’histoire de Bonny (Warren Beatty) and Clyde (Faye Dunaway). Un grand classique. La fin me surprend toujours Pollack Sidney Nos plus belles années (USA – 1973) Il fallait faire un choix car beaucoup de Pollack me viennent rapidement en tête. J’avais d’abord penché pour le magnifique et dur On achève bien les chevaux, mais finalement Nos plus belles années rassemble plus le cinéma et les thèmes que j’aime. Redford – Streisand cela fonctionne. Une réelle alchimie à l’écran. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 28/06/2016 à 23h46. |
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Faudrait que je revois Die Hard. Ou que je remonte dans une machine dans le temps, et comprendre pourquoi il a révolutionné le film d'action à l'époque. Parce que dans mes souvenirs, j'ai trouvé que c'était un bon film, mais rien d'incroyable.
Ca n'a pas grand chose à voir, mais j'ai vu tard The Thing, et pour celui-là, j'ai bien saisi tout ce qu'il a apporté dans le genre.
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Pour moi, il a été la référence d'un certain genre du film d'action : mec qui ne devait pas se trouver dans cette situation mais qui va finir par dérouiller tous les méchants.
Il est dans ma liste
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- Oh, là mon pote je t'arrête, tu déconnes. Être complétiste et aimer les variantes, ça fait deux. - Qui a dit le contraire ! Je te dis que c'est du même ordre ! |
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C'est à ce niveau que son film a apporté quelque chose au cinéma d'action. Et c'est aussi ça qui manque aujourd'hui dans beaucoup de films d'action. N'est pas McTiernan qui veut.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée Dernière modification par Zen arcade ; 29/06/2016 à 09h45. |
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Certainement une question de préférence esthétique qui me porte plus naturellement vers les films sales à petits budgets que vers des grosses productions spectaculaires.
Dans le genre couple en cavale, je trouve qu'il y a nettement mieux. Gun crazy, They live by night,...
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Sinon, si j'avais mis un Pakula, ça aurait été Klute. Mais j'avais totalement oublié son existence. De toutes façons, dès qu'il y a Sutherland, je suis un peu faible. J'ai failli mettre Mash de Altman et De l'or pour les braves uniquement pour lui. Jamais vu le P.Marshall que tu cites Arrow. Mais j'avais bien aimé Jumping Jack Flash et Big est super bien aussi. |
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Allez zou, une autre fournée de 10 !
Mary à tout prix de Bobby Farrelly et Peter Farrelly (1998) Cameron Diaz + des scènes géniales ! The thing de John Carpenter (1982) Le summum de la terreur de mes VHS d'enfance. Très très bien foutu. Gremlins de Joe Dante (1984) Un détournement irrévérencieux des films de Noël. Jubilatoire et nostalgique. Pulp fiction de Quentin Tarentino (1994) Je me rappelle avoir été sur un petit nuage durant tout le film. Et très triste lors de la scène des chiottes ! C'est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde (1992) Un OVNI. Des répliques cultes. Des scènes gerbantes. Eternal sunshine of the spotless mind de Michel Gondry (2004) Il m'a emballé, sans doute parce que la thématique du souvenir est quelque chose que j'affectionne. Et j'étais content de voir Jim Carrey (que j'adore) dans ce genre de film. Le silence des agneaux de Jonathan Demme (1991) Impressionnant de maîtrise et flippant. A donné ses lettres de noblesses aux films de serial killer. Usual suspects de Bryan Singer (1995) C'était quand même super bien vu de jouer ainsi avec le spectateur, une première pour moi ! Matrix des Wachowski (1999) Un film différent des blockbusters dont on avait l’habitude. L'histoire était intrigante et les images bluffantes. The big lebowski des frères Coen (1998) Je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas pourquoi ce film est un coup de cœur pour moi. Quand je bois un white russian, je ne peux m'empêcher de m'en mettre sur la lèvre supérieure^^
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Entre ça et le fait de manger des fayots avec une cuillère en bois en hommage à Bud Spencer, t'as intérêt à avoir des grandes serviettes
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@Hips! : j'aime beaucoup Big et JJF également. C'est le côté baseball (film de sport) qui m'a fait choisir une équipe hors du commun.
Personne n'a vu le barbier de Sibérie ? |
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Non, mais je t'avouerais que je goûte peu Mikhalkov et son idéologie. Le dernier que j'ai du voir de lui c'était Les Yeux Noirs.
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Une grande fresque de 3 heures sur la Russie, on va réserver ça à cet hiver (quoi que...). Une équipe hors du commun, je me souviens avoir aimé (j'avais regardé pour Geena Davis à mon avis) mais je n'ai plus trop de souvenirs... Donne envie de le revoir !
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Pareil.
Il y a tellement mieux dans le cinéma russe.
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