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+1 avec Hips gone baby gone Denis lehane
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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+2 avec Hips et Zenita
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A Quiet Belief in Angels (Seul le silence) de R. J. Ellory.
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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Le roman propose un vrai face à face entre le présumé coupable et le détective qui a la particularité de souffrir d'amnésie antérograde (il oublie chaque matin les évènements de la veille depuis un grave accident). C'est donc à des échanges de lettres ou à la tenue d'un carnet que le livre se présente. Personnellement je ne trouve pas que ce roman marquera l'oeuvre d' Antoine Bello mais c'est un très beau exercice de style, assez réussi. Comme avec Mateo, l'auteur ne se moque pas de nous et c'est très bien documenté. Une curiosité. Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 15/09/2014 à 13h27. |
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Merci les gars. Je vais regarder ça.
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"Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt" Albert Einstein |
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+1 également. Très bon polar!
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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A préciser que les deux conseillés, Gone Baby Gone et Seul le silence, sont d'une facture assez différente. Le Lehane est plus traditionnel, le Ellory, plus introspectif, moins polar que strictement Noir, à mon sens.
Et préciser aussi que si on aime surtout les jolis personnages, bien ancrés, qu'on aime bien un peu rigoler et pas seulement frémir, le Lehane est un meilleur choix. Mais, les deux sont excellents, c'est clair. Et, tiens, question, pourquoi ce refus de Simenon? Parce que ta doyenne a déjà tout lu? Si c'est le cas, je lui demanderais bien la liste de ses favoris, histoire d'étayer ma connaissance de ce romancier. |
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Absolument d'accord avec Hips sur la comparaison entre les 2 titres.
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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Et si tu optes pour le Lehane, sache qu'un autre volet des enquêtes de Kenzie&Gennero Moonlight Mile, parle aussi de kidnapping d'enfant.
Et ça vient de me revenir, du même auteur, et sur le même thème..., tu as bien sûr Mystic River. |
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Merci encore les gars. Z'êtes cool !
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"Je ne pense jamais au futur. Il vient bien assez tôt" Albert Einstein |
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Comeback, par Richard Stark. Précisons tout de suite que Richard Stark n'est autre qu'un des nombreux pseudos du génial Donald Westlake : sous cette identité, il a signé la série des aventures de Parker, voleur aussi méticuleux que redoutable. Comeback marquait avec un titre fort à propos le retour de ce personnage dans l'oeuvre de son auteur après une longue absence. L'intrigue raconte comment Parker s'engage dans un audacieux braquage dont la victime est un prédicateur. Le butin s'élève à un demi-million de dollars, à partager avec ses complices Mackey, sa fiancée Brenda et Liss. C'est un des disciples du télévangéliste, Carmody, qui les met sur ce coup - c'est aussi à cause de lui que l'opération va se compliquer très sérieusement une fois accomplie : il en a effectivement aussi parlé à sa copine, qui en parlé à son jeune frère, qui en a parlé à deux amis. Entre ceux qui veulent récupérer le magot, ceux qui ne veulent pas le partager, ceux qui veulent voler les voleurs, ceux qui veulent arrêter les voleurs, Parker aura fort à faire. Stark expliquait qu'en créant Parker il voulait écrire une série noire sans émotion : son héros est donc un bandit aussi efficace qu'implacable. Il n'aime pas tuer mais le fait quand il n'a pas le choix. Le trahir, c'est avoir à ses trousses un ennemi inépuisable. Vouloir l'appréhender est décrit comme impossible car il prépare ses braquages à la perfection et s'enfuit sans laisser de traces. L'affronter exige une bonne dose d'inconscience. J'avais lu Comeback il y a déjà plusieurs années et j'en avais gardé une sensation fulgurante, un roman coup-de-poing, au rythme très soutenu, avec une intrigue très dense. En le relisant, tous ces sentiments ont resurgi, intacts. Le personnage de Parker est fascinant, la narration est imparable. Découpé en quatre parties, le livre conserve une tension constante, et le dernier acte, dans une maison abandonnée, est un modèle du genre. Un autre aspect remarquable, et que j'avais par contre un peu oublié, réside dans le personnage féminin principal, Brenda, la fiancée de Mackey, qui est formidablement dépeint, non pas comme un cliché de polar (ni vamp, ni pauvre fille victime, ni amoureuse transie du héros) mais comme un femme intelligente, au caractère bien trempé, subtilement développé. Tout ça m'a remis en appétit avec la série noire, que j'avais depuis longtemps délaissé (après en avoir lu en quantité). Du coup, j'ai enchaîné avec Faux en écritures, de James Cain. Dernière modification par wildcard ; 19/04/2015 à 18h38. |
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Allez, hop, une petite curiosité bien relevée !
Faux en écritures, de James Cain. Le nom de James Cain est connu de beaucoup de cinéphiles : il est l'auteur de classiques de la série noire comme Assurance sur la mort ou Le facteur sonne toujours deux fois, deux textes qui ont connu de magnifiques adaptations. Faux en écritures est un petit roman (moins de 140 pages, presque une nouvelle en fait) qu'il a écrit en 1944, et qui a d'abord édité dans un recueil où figurait Assurance sur la mort. On y retrouve d'ailleurs des figures communes avec cette histoire du responsable d'une succursale de banque qui découvre des détournements de fonds commis par un employé réputé pour son efficacité mais qui est hospitalisé pour un ulcère. Sa belle épouse propose de le remplacer au guichet et va se retrouver mêler à l'affaire, sans que le héros ne sache si elle en est complice ou pas. Le texte est aussi typique de Cain par son économie : le style est sans fioritures, précis, fluide, d'une tension extrême, d'un érotisme subtil. Pourtant, le romancier ne cède pas aux clichés et se montre très sobre quand il évoque la romance naissante entre Dave Bennett, le banquier, et Sheila Brent, la femme de son employé malhonnête. Les manoeuvres qu'accomplit ce couple pour maquiller l'escroquerie sont évidemment très datées, mais l'essentiel est ailleurs et aboutit à un dénouement fulgurant, comme si soudain le récit explosait, s'emballait. Ce n'est pas un chef d'oeuvre de ce grand auteur qu'est James Cain, mais quand même une belle preuve de son savoir-faire, et un témoignage percutant de cette école du polar des années 40 aux histoires et aux ambiances si intenses. (Et en plus, on le trouve dans une collection vraiment pas cher, donc aucune excuse pour s'en priver !) Ah ! Que je n'oublie pas ce qui suit : Elmore Leonard, un maître à écrire, de Laurent Chalumeau. Formidable biographie sur un des maîtres du polars par un de ses plus grands fans. Si vous ne connaissez pas (ou pas bien) Elmore Leonard, alors, ce bouquin vous donnera envie de corriger ça. Son oeuvre est abondante (westerns, polars...), il n'y a que l'embarras du choix, et c'est toujours jubilatoire. L'occasion aussi de réviser les "10 rules of writing", à la fois drôles et judicieuses, du maestro :
Dernière modification par wildcard ; 19/04/2015 à 19h06. |
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Il y a aussi les Anonymes qui est du m^me acabit.
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L'île du serment de Peter May
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