Le coin DVD et Blu-ray

[Mil K]

Last Action Hero reste un bon petit film fun à regarder entre potes pour passer un bon moment.

Mais Starship Trooper est mieux, donc à regarder en premier !

[Benlachips]

T'inquiète, Starship je l'ai saigné...

[Benlachips]

	Citation:			Posté par Guts
	J'avais adoré Starship Trooper au cinéma. Mine de rien, les effets spéciaux étaient plutôt bons et je me revois face à ces arachnides bien repoussantes. Une belle ironie, de l'action et les dents de Denise Richards (et autre chose aussi mais bon...). J'avais essayé de regardé le 2 mais c'était un genre de téléfilm complètement pourri qui ne m'a même pas donné envie d'en regarder plus de deux minutes.

Starship Troopers 2 et 3 sont des téléfilms il me semble. Il y a de bons éléments dans les 2 mais c'est globalement très mauvais. Le 4e opus est un film d'animation. De mémoire, je ne me suis pas ennuyé mais ce n'est pas non plus un chef-d'oeuvre.

[HiPs!]

S'il fallait en croire la problématique "fin du monde" qui irrigue les scénars US ces deux dernières années, on pourrait dire que les américains ont les potatoes au fond du filet. "Seeking a friend for the end of the world" "It's the end" et là "It's a disaster" qui n'a pas eu les honneurs d'une sortie en salles chez nous, qui n'a même pas eu ceux d'une sortie DVD, bref, celui là, pour le voir, il faut sortir des sentiers balisés, sauter à pieds joints dans les torrents, embrasser la grenouille bleue ou n'importe quelle autre méthode que la loi et le respect du © réprouvent.

Le pitch a la fraicheur des huis-clos fauchés: Un brunch de couples, une catastrophe bactériologique (hors-champ, budget oblige) qui éclate et c'est la grosse remise en question et le déballage de linge sale en public.
Tous les acteurs sont excellents, les dialogues bien troussés avec de l'humour noir à foison.
Y a au moins deux moments jouissifs pour nous les geeks: l'obsession de l'un des convives pour dégoter le n° des X-men ou apparaît pour la première fois la division Alpha et une bonne blague sur "The wire".

Certes, un film de plus sur la fin du monde mais jusqu'à présent, ne boudons pas notre plaisir, ils sont plutôt réussis.

[zarma]

Ton image passe pas, mais j'ai capté direct de quoi tu voulais parler, j'ai très envie de voir ce film depuis un moment.

Merci de confirmer que c'est classe.

[Magda]

Possédée de Ole Bornedal

L'idée d'utiliser un dybbouk au cinéma n'est pas une première, mais à chaque fois c'est une déception. Il existe plusieurs types de dybbouk et systématiquement, dans les films que j'ai vue, le dybbouk en présence est un démon. C'est un bon point certes, mais les scénaristes font n'importe quoi avec cette créature et ce qui l'entoure.
Le film est classique, trop classique. Je ne fais plus attention aux accroches vu que c'est souvent n'importe quoi, il faut vendre. Il n'y a rien d'original ici. La mythologie Juive et la mythologie Chrétienne sont différentes et les démons donc, également, sauf qu'ici peut importe l'origine du démon ce n'est jamais mis en avant. Ok il y a la boite, certes, mais pour ce qu'ils en font. Bon il y a quand même un bon point, le héros du récit comprend très vite que tout va mal, d'habitude les héros débarquent complètement à la fin, là ce n'est pas le cas, même si tout ne se passe pas comme prévu certes. En parlant de la boite, je trouve la scène ou le rabbin casse le miroir, en effet dans la légende c'est un bouclier, un moyen de le laisser à l'intérieur, le nom du démon est derrière certes, mais il y a d'autres solutions moins idiotes, en brisant le miroir, il brise une partie de la prison.
Je l'ai vue hier et c'était assez moyen.
Le film possède quelques scènes effrayantes quand même, par exemple celle de la cuisine et ce qui précède la conclusion de cette scène, quand on voit la jeune fille grandir derrière sa mère, on se dit, bam elle se transforme, la scène va être horrible est tout... la conclusion est différente certes, mais elle fonctionne bien. La petite fille également est inquiétante par moment (la scène sur la balançoire, mais pas sa conclusion ridicule, celle ou son père tente de l'exorciser et le regard qu'elle.) En dehors de cela il ne se passe pas grand-chose de captivant. Le scénariste pose des bases qu'il ne suit pas (le changement d'hôte à la fin, véritable poison pour le démon à la base n'est ici qu'un mauvais twist dont on se doute dès le début de la scène.)
Après le film se laisse regarder, il y a une certaine tension, on sent la peur de la jeune fille qu'elle nous communique facilement. Les SFX en dehors de ceux du démon ne sont pas mauvais. Le casting est assez bon et il y a quelques scènes efficaces, la photographie est superbe, notamment celle de nuit en effet.

Pas exceptionnel, pas décevant, car je n'en attendais rien, je ne le recommande pas.
4/10.

[Benlachips]

J'ai enfin vu Robocop 2 puisque diffusé par NRJ12 dimanche soir. Pas un film de fou, c'est clair mais je le trouve aussi bon que le premier. Allez, jetez-moi des cailloux !!!

Je me suis aussi rematé Dredd (version "mature" de 2012 avec Karl Urban). Bordelos, un putain de bon film... j'attends une suite donc je me suis inscrit à la page FB : "Make a DREDD sequel". Je le clame haut et fort, je veux une suite !!!

[mellencamp]

Je l'ai trouvé chiant et mou, ce Dredd. Le concept de base est alléchant, mais ça s'arrête là pour moi.
Robocop 2, je le trouve moins bon que le 1 mais bien sympa quand même. J'ai jamais osé le 3.

[Algernon Backwash]

Dredd ouais, c'est sympa les 2 premières minutes, et ensuite, c'est mou et un peu nul. De plus, ça souffre d'être sorti la même année que The Raid qui le DEFONCE.

Ouais, Robocop 2 est sympa et assez jusqu'au boutiste, mais pas une seconde aussi bien que le premier.

[mellencamp]

Vu Colorado de Sergio Sollima dans l'édition Blu-Ray de Wildside. Un excellent western-spaghetti, on est dans la catégorie juste en-dessous des Leone, mais à peine hein, on a un duo d'acteurs parfait (le charismatique Lee Van Cleef et le cabotin mais irrésistible Tomas Milian), la B-O de Morricone, des décors naturels superbement filmés, et une très bonne histoire, une des meilleures que j'ai vu dans le genre.
Lee Van Cleef incarne John Corbett, un chasseur de primes su le point de se ranger afin d'entamer une carrière politique. Il accepte d'être soutenu par un magnat du chemin de fer, intéressé par l'image positive que peut lui apporter Corbett. Lorsque arrive la nouvelle du viol et du meurtre d'une jeune fille par un peon mexicain, l'homme d'affaires propose de manière surprenante que Corbett s'en occupe lui-même. Implacable et impitoyable, il se lance donc aux trousses de Cuchillo/Milian, dont les dehors rustres masquent la roublardise.
En presque 2 heures les 2 personnages vont s'affronter, se connaître, se rendre compte jusqu'à quel point il sont manipulés par les puissants (politiques et financiers).
L'édition est luxueuse, il y a un bouquin que je n'ai pas entamé mais qui a l'air intéressant.
Version intégrale sur le Blu-Ray, et version "cut" internationale sur un dvd, je ne vois pas l'intérêt à part pour gonfler le prix. C'est quand même du super boulot, en fait ce serait bien que des films de ce genre soient dispo en Blu-Ray (ou du moins en dvd remastérisé) mais sans forcément les kilos de bonus. Parce que dans les westerns italiens de chez Wildside, il y en a plein d'indisponibles, et qui coûtent un bras en occasion. C’est un peu des Intégrales Panini, quoi.

En résumé, une pépite dans un genre qui en compte bien d'autres à cette époque.

[Magda]

Carnage (Roman Polanski - 2011)

Je viens de revoir le film et c'est toujours aussi plaisant.
Les Dieux du Carnage de Yasmina Reza est une oeuvre qui m'es totalement inconnue, donc je ne sais pas si c'est bien adapté ou pas (certaines mauvaises langues diront qu'il a déjà gâché The Club Dumas de Enrique Urbizu via son excellent (et non je ne dis pas ça parce qu'il la magnifique Emmanuelle Seigner et le très beau Johnny Deep)The Ninth Gate) mais en soit le récit est vraiment bon et très spéciale. Le seul aprioris que j'avais c'était pour la présence de l'acteur Christoph Waltz auquel je n'adhère pas à chaque fois (Les Trois Mousquetaires, The Green Hornet, Water for Elephants et Inglorious Basterds) et pourtant la, il m'a surpris. Le film part d'un postulat très simple, très banal: un enfant fut agressé par un autre et les parents se rencontrent pour discuter de l'incident.

Là ou on pourrait avoir de longues conversations ennuyantes et sans virtuosité, Polanski donne tout son génie et son talent à travers quatre personnages que l'on aime détester. Ici les deux couples vont parlementer pendant des heures du comportement de leurs fils en général, mais aussi de la noirceur de l'âme humaine, thème récurrent dans les œuvres du réalisateur. Ici la violence est démontrée comme une entité aux multiples facettes, à la fois comme une maladie pouvant s'en prendre à quiconque, ou comme une divinité comme le dit si bien à plusieurs reprises l'avocat du récit. D'ailleurs le film ne nous dépeint pas des personnages mauvais dans l'âme en soit, mais qui sont tellement typiques ou commun. Ici le réalisateur ne caricature pas une seconde, mais au contraire nous propose des personnages que tout oppose que ce soit au sein des couples, mais aussi le couple de l'enfant victime vis-à-vis de l'autre couple, celui de l'enfant bourreau. Pour autant Polanski jouera de cela tout du long, proposant des confrontations, mais aussi des alliances entre les personnages que tout oppose. Le film est une comédie qui se base principalement sur des personnages, ici comme l'excellent et très ironique The Tenant, dans un endroit unique et cela fonctionne. Les dialogues sont savoureux, à travers la conversation visant à trouver un compromis, les parents extériorises les maux de leurs couples et leurs mal être profond, chose parfois très ridicule et qui pourtant montre bien dans quel monde ils vivent et indirectement dans quel monde nous vivons. Ce hui-clos propose des personnages vivants et pas de simple caricatures, des personnages qui évoluent difficilement et qui arrive à se confronter à leurs maux, parfois de façon ironique (la confrontation entre le personnage de Kate Winslet et son mari interprété par Christoph Waltz) et qui nous donne envie de hurler un oui tellement c’est jouissif et par moment on se ronge les ongles et on souffre autant que les dits personnages. En effet, ce qui fait l’une des forces du film, c’est qu’on compatit réellement au destin (je ne trouve pas d’autres termes désolé) des personnages. Ici les enfants ne sont plus qu’un prétexte pour nous montrer dans quel monde violent nous vivons. D’ailleurs ce n’est pas anodin si la violence de l’agression est en retrait alors que le reste du récit est filmé de près. Certes cette agression est cruelle (elle me fait penser à la scène ou le héros de Morse se venge de ses bourreaux) mais n’est en faite qu’un reflet des maux que connaissent les adultes, bien que celle-ci soit physique là ou les mots des adultes sont bien plus ravageurs.

La force du récit se tient n’ont pas uniquement dans les personnages si finement décrit, mais aussi dans la puissance de leurs échanges. Les dialogues sont juste énormes, à la fois réaliste, ironique, profondément sincère et aussi très dur, d’ailleurs je dirai que ce sont les dialogues les plus intéressants que j’ai entendu cette année. La joute entre les deux couples étant principalement axé sur leurs propos, le travail fait par Polanski est indéniable et on vient même à rire nerveusement tellement le ridicule des propos sont souvent des armes utiles. Les personnages échangent entre eux à la fois leurs douleurs, mais aussi leur tristesse et ce ne sont pas que les femmes qui le font, les hommes, dont le père de la victime incarné par John C. Relly, est le père typique, engagé dans une vie qui ne lui correspond pas, vie qui nous ferait presque dire qu’il était immature au moment de s’engager. Ici, le fait qu’il soit enfermé dans un appartement, joue selon moi comme une métaphore de leur propre enfermement social, ne voyant pas la souffrance des autres, ne voyant que leur petite personne jusqu’à l’évènement qui permit la rencontre entre les quatre protagoniste. Pour autant comme je l’ai dit, Roman Polanski ne se contente pas de filmer des gens discutant autour d’une table, ici on assiste à des scènes parfois bien yeurk, notamment avec Kate Winslet qui comme souvent se donne au maximum dans son rôle ou aussi à des scènes très dérangeantes comme la scène des révélations de l’avocat. Après c’est peut être que je ne suis pas habitué à cette approche d’un père envers son fils, mais je trouve les propos presque dangereux.
Le film a un rythme vraiment indéniable et on sent le suspense monté au fur et à mesure que la confrontation entre les parents varient. En effet le rythme du récit change à chaque nouvelle alliance direct ou indirect (mais très souvent jouissive, notamment entre les personnages de Winslet et Foster) et Polanski finit par nous proposer un final qui ne fait jamais tomber le soufflet et qui au contraire nous offre une situation ambigüe au vu des différentes péripéties du récit, une sorte de bilan qui fait à la fois échos à ce qui arrive dans le film, mais aussi dans la vie de Polanski (le fait que le film se passe dans une pièce unique alors qu’il fut assigné à résidence pendant plusieurs mois au moment de l’écriture du script ne doit pas être anodin) et sincèrement c’est bluffant, après cinquante années de carrière, le réalisateur arrive encore à nous bluffer par le talent de son écriture (même s’il fut aidé par l’auteur de l’œuvre original) et cette façon de nous laisser sur nos doutes et nos craintes.

En dehors du récit en lui-même, ce sont les acteurs qui sont bluffant, je ne suis pas une grande fan du casting même s’ils sont talentueux et ici on peut dire que les acteurs et actrices furent parfaits, on ne pouvait imaginer un autre casting vu qu’ils correspondent parfaitement aux personnages de l’histoire. Les personnages doivent beaucoup au jeu du casting et la magie opère du début à la fin, Polanski sait ce qu’il faut pour motiver visiblement et je suis d’ailleurs impatiente de voir une interview ou un making-of ou il développera le sujet. La mise en scène du réalisateur est elle aussi captivante, jamais on est déçu et je dois dire que ces choix de cadre sont excellents, notamment pour l’introduction qui correspond directement à la thématique du film, sa virtuosité se voit tout du long et renforce le côté personnel du récit, je n’irai pas dire que c’est un documentaire vu que ce n’est pas le cas, mais on a vraiment l’impression d’être dans la pièce avec les personnages (et pas besoin de caméra à l’épaule pour ça.) Enfin bref si je devais conseiller un film pour le mois de décembre ça serait celui là.
Il est à la fois proche de ses anciennes œuvres et très moderne, mais dans tous les cas, ce qui est sur c’est que c’est du grand Polanski. 8/10

[Samo]

Je suis en train de regarder Black Mask, avec Jet Li.

On m'avait pas dit que le meilleur film de Super Héros avait été fait il y a 20 ans à HK.

[Magda]

Tout n'est pas si rose de Esus Gläser

Dans les méandres de la ville, un homme saoul s’égare dans une rue sombre. Sur son dos, une jeune femme bien silencieuse. Très attirante.

La dernière œuvre de Esus Gläser est enfin disponible sur son site. C'était l'une de mes grosses attentes au vu de son œuvre précédente (voir ma critique) et ma foi je fus aussi surprise que la précédente. Le court métrage dure une dizaine de minutes et pendant tout ce temps on s'interroge sur les deux personnages et notamment la femme. Ce que j'aime chez Marine c'est qu'elle joue toujours des personnages mystérieux, au multiples facettes, que ce soit la sœur/amante d'un personnage ou bien la Mort elle même, il y a toujours un petit côté mystérieux non déplaisant. Ici on se demande qui elle est et pourquoi elle accompagne cet homme dans son périple chaotique. Je me posais la question en tout cas sans trouver de solutions acceptables et la réponse finale fut étonnante, mais cohérente et amusante en même temps. Sa présence en tout cas est hypnotique et j'aime beaucoup ses vêtements ainsi que son maquillage dans cette oeuvre. Il est certes toujours déplaisant de voir un homme dans cet état, surtout pour en venir à avoir

des hallucinations de ce type.

La relation entre les deux personnages en tout cas est très intéressante, on a limite peur pour le personnage de Marine même si on se doute par avance qu'il ne lui fera rien, il la déteste et en même temps on sent bien qu'il ne peut pas se passer d'elle en quelque sorte, du moins avant la fin du récit. Angelo Crotti est très bon dans le rôle en tout cas, il a le regard vide, celui de la personne qui boit, c'est du talent de faire passer ce genre de sensations, surtout de manière aussi facile. Le duo ne tombe jamais dans la caricature bien au contraire et les voir déambuler de la sorte est fascinant, la révélation finale enfonçant le clou en quelque sorte.
La mise en scène du réalisateur est très bonne là aussi, il évite d'en faire trop, nous proposant des cadrages de qualité pour le duel qui s'opère devant nos yeux. La photo de Nayan Ducruet bonifie le tout.
Au final l'attente fut longue, mais le plaisir fut au rendez-vous. Je ne peux que recommande cette œuvre et les autres du réalisateur, il a un univers à lui, fascinant, glauque, amusant, poétique et captivant. 8/10

Le court: http://www.esus-glaser.com/toutnestpassirose-lefilm/

Marine a également jouée dans le clip Blinding de Twinztrack dernièrement et ma foi ce fut amusant à regarder, la musique est hypnotique et le clip est marrant et bizarre en même temps.
Le lien pour ceux que cela intéressent: https://www.youtube.com/watch?v=kdxOJvTJ7p0

[Magda]

Fucking Romance de Kantin Uriel

Film réalisé dans le cadre du festival Faire un film en 48 heures (48 Hour Film Project) de Lyon Édition 2013.

Contraintes:
Genre: Romance
Personnage: Hervé ou Héloïse Berthier
Objet: Une tasse de café
Ligne: "Alors, on attend pas Patrick ?."

Un projet avec des contraintes, c'est toujours le top... oui c'est ironique, même s'il y a une part de vérité. Ici toute l'équipe a réussie à faire avec et a proposé une œuvre excellente, courte certes, mais de qualité et avec des passages amusants, touchant et triste. Ici on découvre le quotidien entre guillemets de Héloïse, un inspecteur de la police qui est sur une enquête depuis quelques temps maintenant. C'est une femme amoureuse qui doit dire à son compagnon oui pour la demande en mariage, sauf qu'elle n'en a pas le temps et plus l’œuvre avancera et plus cette demande deviendra secondaire jusqu'au final

bouleversant et choquant. Je ne m'attendais pas à tomber sur son amoureux, la scène de la photo prenant tout son sens, se faire tuer par l'homme qu'on aime c'est juste O_O et visiblement lui aussi est sous le choc, ce qui est normal me direz vous.

La progression lente du récit est plaisante, car elle permet d'en découvrir plus sur le personnage de Héloïse, sa manière d'être, sa vision de son couple et sa relation avec ses collègues, loin de l'idée macho qu'on peut se faire de ce milieu même si son coéquipier est crétin ^^. J'aime beaucoup le passage de fin ou les inspecteurs pénètrent dans la battisse, ajouté un fond musical de ce type peut faire cliché, mais il fonctionne très bien et nous plonge directement dans l'action. Les effets de style au moment de la fusillade sont eux aussi bien trouvés. Les acteurs sont très bons, je ne vais pas revenir sur le rôle principal vu qu'on va dire que je ne suis pas objective, mais mon avis est plus que positif sur ce rôle tout en nuance bonifié par le talent de l'interprétation. La mise en scène est nickel, on comprend ce qui passe, le réalisateur évite de faire n'importe quoi avec sa caméra pour nous proposer une mise en scène posée et de qualité. J'aime beaucoup le plan du début, calme, simple mais efficace. Toute l'introduction du récit est d'ailleurs plaisante et touchante.
Bref encore une fois le Sud de la France propose de la qualité et ici on nous propose une oeuvre différente des précédentes, ce qui est toujours plaisant quand la qualité est au rendez-vous. Je lui donne la note de 8/10.

Quelques propos concernant l'oeuvre:
Jeanne, actrice dans ce court-métrage, nous donne elle aussi ses impressions sur le tournage. Une très bonne journée mais des scènes difficiles à cause du froid! Elle a particulièrement apprécié le chauffage dans la voiture et le long chicken de retour au studio, et à 3h du matin mi-octobre après plus de 12h de tournage, on la comprend!

[HiPs!]

A l'époque de sa sortie, In The Air s'était fait démonter entre ces murs par Keats. Je viens de le voir et de comprendre pourquoi. C'est vrai que ce flim sent sérieusement le caca. Etonnant de la part de Clooney, avec sa fibre soi-disant de gauche, de s'être embarqué là dedans.