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#1
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rho, faut se tenir a jour, monsieur: l'option a bien été levée. Fincher serait intéressé pour le realiser (bon apres, je ne connais pas la position de Torso dans sa -très longue- short list de projets).
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..." |
#2
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C'est vrai que perplexe est le terme le plus adéquat pour Air.
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#3
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ALL STAR SUPERMAN HC 1-2
By Grant M. et FRank Q (et Jaimie G) Contient ASS 1-12 PITCH : Destiné à mourir suite à un coup de soleil musclé, superman doit achever 12 travaux. THE GOOD : Grant et frank et jaimie nous livrent une histoire elseworldienne qui n'est ni plus ni moins que superman vu et revu par l'écossais, avec ses concepts, sa re-vision des histoires classiques de supes (olsen et ses transformations, luthor, bizarro) tout celà en corrélation avec le futur de DC qu'il avait orchestré à savoir le DC one million. C'est frais, pas trop prise de gueule niveau scientifico métaphysico jargon, Quitely livre une belle prestation d'une sobreté europééene , bien secondé par Jaimie grant qui livre une peaufinage de belle facture moebiussienne. THE BAD : Bon si il s'est heureusement calmé sur les mentons et le bodybuilding.. reste que son clark est hyper mal fagoté... THE UGLY et stout ? THE END : une trés belle et bonne mini série iconique sur une personnage iconique et complémentaire avec le DC one million.. Ou en short the last superman story.
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#4
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TOKYO DAYS BANGKOK NIGHTS
Collects Vertigo Pop! Tokyo (2002) #1-4 and Vertigo Pop! Bangkok (2003) #1-4. Written by Jonathan Vankin. Art by Seth Fisher and Giuseppe Camuncoli and Shawn Martinbrough THE PLOT : Un gaijin se retrouve embrigadé entre otaku et yakuza emplies d'histoires d'amour et un couple en crise de touristes américains se retrouvent a aider deux soeurs prostituées à bangkok (et un éléphant). THE GOOD : les deux récits de ce recueil sont deux histoires différentes et similaires qui parlent d'amour, de tourisme et de choc culturel. Tokyo et ses japonais, superbement illustré par le au combien regretté seth fisher, est un récit loufoque qui retranscrit bien l'état d'esprit du touriste perdu dans un univers composé d'extrèmes et surtout à coté du sien (il est occidental hein). c'est fun palpitant, loufoque et rigolo. Le récit de bangkok lui, si il fait moins la place au coté exotique et société de la thailande, se place surtout sur le contexte du tourisme sexuel là encore en en confrontant la vision de l'étranger avec les moeurs locales. Le récit est plus sombre et plus mature que le premier. THE BAD : les couverture de bangkok ont sautées... et il reste aussi le vertigo pop london de milligan/bond a TPBisé ^^ THE UGLY : RIP SETH au style si particulier. THE END eux récits qui permettent de se confronter à l'exotique et à un monde qui est loin de ressembler au nôtre avec tout ce qui peut nous choquer ou nous laisser perplexe en tant qu'occidentaux.
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#5
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TED MCKeever METROPOL HC (image) en B & W
Par ted McKeever of course. Contient metropol 1-12 et metropol AD 1-3 PITCH une ville assaillie par une épidemie de demon se voit attribuer 5 anges gardiens destinés à lutter contre eux. THE GOOD : Ted continue son petit bonhomme de chemin sur cette longue storyline apocalyptique et urbaine qu'il avait déjà effleuré dans transit et eddy current. Ici c'est plus fantastique mias plus clair aussi, le dessin est toujours efficace bien que la mise en scène reste un peu plan plan. On retrouve des personnages et têtes connues et on attend la suite avec impatience. THE BAD : un peu non fini et il est clair qu'il faut lire les tomes 1 et 2 de la Mck keever library dans cet ordre avant ou ne pas les lire du tout ^^. j'exagère mais la présence de personnes post-eddy current à defaut de suciter l'incompréhension totale de l'histoire risque fortement de vous spoilier un peu le tome ( de eddy current donc) THE UGLY : quelques planche un peu trop brouillons ou mal scannées (mais trés rare) THE END : un très bon tome dans la saga apocalyptico urbaine de McKeever qui , à défaut d'être une run d'exception, s'avère agréable (surtout si vous aimez son style de dessin)
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#6
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THE LAST ONE TPB (boom format poche couleur)
Written by J.M. DeMatteis. Art by Dan Sweetman. Collecting the out-of-print Vertigo series 1-6. PITCH : Myrwann est le dernier des 'old ones' récupère et aide des paumés dans les rues de new york. THE GOOD : dans cette min i série au dessin semi peint semi croquis élégant, de matteis nous ressert une autre série cathartique de rédemption qui est son fond de commerce. Sortie 3 ans avant, on peut y voir les prémices de seekers into the lmystery par ses thèmes et personnages. C'est beau, introspectif, spirituel (au sens élevé du terme). TPB de trés bon facture sur beau papier. THE BAD : bon c'est sur que ceux qui n'aime pas le de matteis cathartique ne vont pas trouver un gros intéret mais sinon c'est excellent même si un peu redondant (mais bon vu les thèmes c'est compréhensible) THE UGLY : un TPB petit format assez cher 24.99 alors que les 6 singles doivent se trouver pour pas cher THE END : un trés bon bouquin dans la veine habituelle des DE matteis et un bon prologue a seekers into the mystery
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#7
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Je ne peux que plussoir à l'avis de Virgule sur 100% qui est simplement excellent!!!!
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Miguel&Diego! Mes ventes Mon blog à môa https://fr.ulule.com/arelate-t9-et-valerius-proculus/ |
#8
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A noter que la couv est faite par le prochain dessinateur je crois.
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#9
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Je confirme l'avis de Virgule sur Freakangels, qui te happe même si finalement il ne se passe pas grand-chose. L'aspect feuilleton est très présent et Ellis parvient à garder le lecteur en haleine par, essentiellement, de très bons dialogues et des informations très bien distillées. Il m'impressionne ici.
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#10
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Je dois bien avoué avoir lacher un paquet de production ellisenne mais celle ci est assez bien foutu il est vrai.
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#11
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Manhunter TP 5
Written by Marc Andreyko. Art by Michael Gaydos and Carlos Magno Collects Manhunter (2004 3rd Series) #31-38 PITCH kate part à la traque de kidnappers de femmes au mexique et croise un paquet de DC heros (Blue bettle, birds of prey, suicide squad) et fini dans le futur sa storyline. THE GOOD : on revoit encore et toujours l'increvable kate spencer en poursuite de justice, ça castagne, on voit ses nouveaux amis, le legacy continue... et on assiste à un final whatever happenend to the woman of tomorrow permettant de conclure un peu la série qui n'arrétait pas d'être cancellé (Oh le gros franglisme). Un volume au style différent qui conclue assez bien la série. THE BAD : bon le style est différent résultat, on a une action beaucoup plus superhéroesque de base que le mélange justice- superhéros du début... la fin aussi laisse un gout amer de part son jump temporel sensé résoudre des choses.. mais au final pas tant que ça. THE UGLY : snif encore fini sans être fini...bouhouhouhou. THE END : un bon volume super héroique qui plaira aux amateurs de gaydos et de super heros mais qui laisse un petit gout amer hélas dans la bouche par la fin (encore) trop ouverte.
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#12
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Streets Of Gotham fera bien des heureux!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#13
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The New Invaders : To End All Wars.
En 2004, Marvel décida de relancer l'équipe censée être la première de l'univers Marvel : les Invaders, Envahisseurs dans notre belle langue. Censée en effet, car si le groupe fut bien formé dans la continuité dans les années 40, il s'agit en fait d'un retcon de Roy Thomas en 1969, dans Avengers #71 (à noter d'ailleurs que le All-Winners Squad, ancêtre des Invaders et exemple suivi, fut bien créé dans les années 40 avec une composition proche, mais ses aventures se déroulaient après la Deuxième Guerre Mondiale). Néanmoins, l'équipe garde une certaine importance dans les comics actuels, régulièrement rappelée en flash-backs et en références quant aux luttes qu'elle mena. Une nouvelle série fut donc produite, commençant d'abord dans les pages d'Avengers, à l'époque géré par Chuck Austen, qui fut objectivement moins pire que sur ses derniers numéros de X-Men ou Uncanny X-Men. Débutant donc dans les pages de quatre épisodes d'Avengers (dès le #82 de ce volume), suivi d'un #0 pour les New Invaders avec l'équipe créative chargée de la série, le titre se devait donc d'avoir une vision et un traitement différent des Avengers, considérés alors comme une équipe prévue et agissant pour l'ONU, et non plus exclusivement pour les Etats-Unis d'Amérique. Clairement, l'idée des New Invaders semble être dès le départ d'avoir une équipe nationale, personnelle, celle à même de régler les problèmes dont les Avengers ne pourront ou ne voudront s'occuper ; clairement, cela rappelle l'attitude américaine face au reste du monde durant le mandat de George W. Bush, et l'on ne peut s'étonner alors de retrouver dans l'équipe quelqu'un comme U.S. Agent, sorte de reflet déformé de Captain America dans le sens où il met l'intérêt américain avant tout, là où Steve Rogers place le rêve au stade ultime de ses valeurs. Ainsi, les New Invaders sont censés être un titre d'action, d'une certaine violence avec un traitement de la diplomatie "à l'américaine", avec évidemment l'idée de critiquer celle-ci et de donner de bonnes phases de combats et des clins d'oeil aux anciens membres. Pour cela, on demande à Allan Jacobsen (inconnu, scénariste d'Hollywood apparemment) et C.P. Smith (aidé de Jorge Lucas au #6) de mettre en oeuvre une équipe composée de membres hétéroclites : - U.S. Agent, couvert du costume de Captain America et avec un bouclier recouvert des noms des citoyens américains tués par des terroristes - Union Jack, Joseph Chapman, héritier de la lignée sans lien avec les précédents - Spitfire, Lady Jacqueline Falsworth-Crichton, fille de l'Union Jack original et soeur du second, hyper-rapide, redevenue jeune grâce à une transfusion de sang de l'Human Torch original - Blazing Skull, Mark Todd, dépositaire d'une puissance mystique qui le fait ressembler à Ghost Rider, complètement fou après avoir passé des années emprisonné et humilié en Arabie Saoudite - Namor, souverain d'Atlantis et participant de la coalition Etats-Unis/Grande-Bretagne pour protéger leurs intérêts avec cette équipe - Thin-Man, Brucke Dickson, aventurier ayant trouvé jadis la cité de Kahalia et qui peut désormais s'étirer à volonté et profiter de la technologie de la ville, malheureusement détruite par les Nazis - The Fin et sa femme Nia, le premier étant un ancien héros du Golden-Age - Human Torch, Jim Hammond, qu'on ne présente plus - Tara, une version moderne du précédent et quasiment toujours nue (le sexe est d'ailleurs assez présent dans les conversations, et de façon assez crue, ce qui rend parfois le scénario plus crédible ou au moins plus glauque) L'histoire est finalement assez basique : les New Invaders ont été formés par Dell Rusk, Secrétaire d'Etat à la Défense qui s'est révélé être le Red Skull. Les New Invaders continuent néanmoins de fonctionner mais se sont rendus compte que Rusk les a lancés sur la piste de l'Axis Mundi, le "Quatrième Reich" globalement, et a demandé à Thin-Man de lui construire un bâteau invisible aux radars et téléporteur pour les retrouver ; or, ils savent maintenant que Rusk a fait ça pour entrer en possession du vaisseau, les stopper eux et en user avec l'Axis Mundi. Logiquement, ils vont alors affronter l'organisation depuis leur base, le Mazikhandarian, où ils était déposé le "Roi/Président" pour le remplacer par un homme de paille. Globalement, Jacobsen va étaler sur les neuf numéros de sa série (le crossover et le #0 ne servant qu'à installer l'équipe) différentes intrigues, jouant des références avec le Golden Age sans être trop lourd, en expliquant à ses lecteurs les liens entre les personnages et les lourds sous-entendus qui traînent. A la lecture, on est donc bons pour une amitié indéfectible mais remplie de piques et de vannes entre Namor et Human Torch (anciens "grands" ennemis), pour des flirts assez clairs entre Spitfire et Human Torch (alors que Spitfire est avec Union Jack), pour des piques tendues entre U.S. Agent et Union Jack, pour des relations très tendues entre Thin-Man et Captain America (le second aura empêché jadis le premier de tuer Agent Axis, celui qui mènera le groupe ayant détruit, tué et violé la population de Kahalia, Thin-Man tuant après Axis devant Rogers pour le "punir" et parce qu'il aime ça), pour des manipulations, des complots, etc. Jacobsen, en fait, a bâti ici un noeud d'intrigues sentimentales et personnelles très fort, où chacun peut se demander ce qu'il fait là et pourquoi il est là. Les New Invaders ont été fondés pour combattre des Nazis par un Nazi, ils n'ont aucune légitimité et naviguent à vue, menés par un Thin-Man ivre de vengeance et complètement fou, puis par un Human Torch rongé par son "devoir" envers Tara qu'il prend pour sa fille, ses sentiments envers Spitfire, ses responsabilités envers le V-Battalion (organisation d'anciens héros secondaires du Golden Age qu'il a pris en charge mais qu'il délaisse pour les New Invaders, ce que n'oubliera pas de condamner le Destroyer, ancien amant du second Union Jack et fondateur du V-Battalion) et son envie de bien faire. L'équipe est clairement prête à exploser à chaque instant, mais elle parvient à tenir on ne sait comment, allant de crise en crise. Il aurait été très intéressant de voir cela sur la durée, mais Jacobsen ne put tenir que neuf numéros. Il est évident qu'un nouvel affrontement avec les Avengers était prévu, et il aurait été savoureux de voir quelques joutes verbales et quelques cas de responsabilité chez Steve Rogers ; néanmoins, l'auteur parvient à faire cela dans les derniers numéros, "balançant" ses résolutions et ses intrigues secondaires sans trop de finesse mais en parvenant malgré tout à conclure comme il le voulait. Il a ainsi pu offrir aux lecteurs trois story arcs : - le premier sur la menace d'Axis Mundi liée à des Atlantes rebelles menés par le père de Nia, la femme de The Fin et qui permet à tous de se lier et de se découvrir des affinités (et d'établir clairement la menace) - le deuxième, sur la belle-fille de Spitfire, vampire dite Baroness Blood, qui a accouché d'un fils malheureusement atteint de consanguinité et qui enlève Spitfire pour prendre son sang et ainsi donner un enfant "parfait" avec ses pouvoirs (rappelons que le Baron Blood fut d'abord le frère du premier Union Jack et donc l'oncle de Spitfire, puis le nom fut aussi pris par le fils de Spitfire avant d'être liquidé). Si cela semble complexe, Jacobsen parvient à finalement expliquer cela assez simplement, et réussit surtout à mettre l'accent sur la culpabilité de Spitfire à l'égard de son fils, de sa jeunesse retrouvée, de ses liens avec l'ami de son fils (l'actuel Union Jack !) et ses rapports avec Human Torch, qu'elle aime toujours en secret - le dernier, qui clôt l'intrigue sur les Atlantes et l'Axis Mundi, avec entre les deux story arcs un one-shot avec Wolverine agent de l'Hydra qui se heurte aux New Invaders, sûrement pour relancer les ventes Ainsi, finalement, qu'est-ce que ça vaut ? Au niveau du scénario, c'est du tout bon. Relations personnelles, continuité bien gérée, bon sens du rythme, bonnes scènes d'actions, bons personnages, Jacobsen livre ici un récit loin du blockbuster à la Millar mais bien foutu et bien écrit. Je ne me suis pas ennuyé à lire ce TPB qui contient en un seul les neuf épisodes, et le tout rend à la lecture très bien. Je ne puis qu'être déçu de ne pas voir de suite, surtout que les personnages collaient bien ensemble et rendaient un tableau pittoresque mais ô combien plaisant à lire. Surtout, l'auteur parvient à écrire un épisode final rempli d'action, de sacrifice, de moments émouvants sans qu'on sente trop qu'il se presse ; même si j'aurais voulu plus de temps, ça se tient et ça se lit sans trop de difficulté. C'est même émouvant lors de l'enterrement de Jim Hammond, et la page finale fait bien plaisir par rapport à ce diable de Thin-Man. Pourtant, on ne peut qu'être déçu de ne pas avoir été plus mis en bouche sur la trahison d'un membre de l'équipe, on aurait voulu voir plus sur le flirt "adultérin" de Spitfire et Human Torch, sur la filiation de l'Union Jack, sur la folie de Thin-Man (elle compréhensible, finalement) et de Blazing Skull (le gros sous-développé, malheureusement), sur le sentiment d'infériorité de U.S. Agent, sur la diplomatie à la Namor, etc. Globalement, les neuf numéros sont très bons mais donnent l'impression d'un certain gâchis vu l'énorme potentiel lancé par Jacobsen, et surtout jamais repris par la suite. Evidemment, ma critique ne saurait être honnête sans évoquer le point noir : le dessin. Soyons honnête, clair et concis (pour une fois) : c'est laid. C.P. Smith est peut-être mal encré, mal coloré ou bien dessine-t-il mal (même si j'ai lu un one-shot de lui sur Wolverine qui était très bon), mais c'est d'une laideur monstrueuse. Et ce n'est pas Jorge Lucas, guère inspiré sous un encrage lourd pour le one-shot avec Wolverine, qui vient arranger les choses. Beaucoup du talent de Jacobsen se perd à cause de ces planches anti-dynamiques, laides, statiques. En conclusion, New Invaders est une série pour tout fan de l'univers Marvel qui veut voir autre chose que les Avengers un peu classiques de l'époque, avec une approche quasi The Authority/StormWatch (Mallrat parlait de la série comme du StormWatch de Marvel, il a raison) où on tape sur les menaces et on voit après s'il y a encore des gens pour discuter. Rempli d'humour, de références pas trop compliquées et de personnages bien tenus (excellent Thin-Man, par exemple), cette série demeure une très bonne lecture et une belle surprise - si on parvient à dépasser les horribles dessins de Smith. Si on préfère un bon scénario à de beaux dessins, on peut foncer. Sinon...ça sera plus dur. Ah, chose importante : la lecture (et donc l'achat) du TPB des Avengers Once An Invader... est indispensable pour comprendre les New Invaders ; s'y trouvent, il me semble, les quatre épisodes du crossover et le #0 des New Invaders. Sans cela, on peut être bien perdu. Dernière modification par Ben Wawe ; 02/06/2009 à 15h36. |
#14
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Gourvy !!!
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#15
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Ah ouais, quand même!
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